samedi 1 octobre 2011

A cause du soleil.

Juillet le 1er octobre, c'était ce matin, à Saint-Quentin, dans l'hyper-centre : du bleu, du chaud, de la lumière partout. Et plein de monde ! Devant l'espace Saint-Jacques, lancement du Téléthon en présence de Xavier Bertrand, au discours très rassembleur. Freddy Grzeziczak est monté sur un vélo qui n'avance pas même quand on pédale : normal, c'est pour la bonne cause, c'est ça le Téléthon ! A la fin, photo de famille des nombreuses associations engagées.

Pendant ce temps-là, dans l'un des coins de la place de l'hôtel de ville, Anne Ferreira distribue une notice explicative pour les primaires citoyennes. Eh oui, c'est dans une semaine ! Et moi, après avoir quitté le Téléthon auquel je participe comme chaque année, je me retrouve aussi à distribuer, mais autre chose que de la politique ... pour la première fois je crois de ma vie saint-quentinoise. Ça me fait d'ailleurs tout bizarre.

C'est quoi ? "Le Jour de la Nuit" ! Ce soir, on éteint tout autour de la grande place, y compris la basilique, et on lève les yeux au ciel, aidés par les télescopes de mes amis astronomes. Miracle : ce soir, c'est temps clair, on aura facilement la tête dans les étoiles.

Nous ne sommes pas les seuls à battre le pavé : il y a aussi Anne Zanditenas, devant la Maison de la Presse, avec ses camarades de Lutte ouvrière, mais c'est une habituée. Et puis, une dame distribue un flyer informant des 5ème rencontre chorégraphique intergénérationnelle, dont les bénéfices iront aux personnes âgées.

Près de la statue de Maurice-Quentin de La Tour, c'est une autre histoire : des jeunes espagnols du mouvement des "indignés" sont de passage à Saint-Quentin et rédigent des panneaux pour appeler à leur assemblée générale qui aura lieu à 18h30 ... au milieu de la place, juste avant que j'installe les lunettes astronomiques.

C'est amusant : quand il y a du soleil, qu'il fait bon, tout le monde est content, tout le monde sourit. Si on se laissait aller les uns les autres, on irait presque jusqu'à s'embrasser. Profitons-en, ça ne durera pas ...

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