jeudi 2 juin 2011

Les trains, petits et grands.

A quoi mesure-t-on la popularité d'une manifestation saint-quentinoise ? Bien sûr à l'affluence du public, mais aussi, lors de l'inauguration, au nombre d'élus présents. Ce matin, salle de Verdun, pour l'ouverture du 7ème salon du train, il y avait pas moins de cinq adjoints ! (Alain Gibout, Marie-Laurence Maître, Colette Blériot, Freddy Grzeziczak et Agnès Boutreux-Potel).

La gauche était représentée par Jean-Claude Capelle, adjoint à Gauchy et conseiller général. Celui-ci, contrôleur de profession, était dans son élément, en retrouvant notamment son ancien collègue cheminot, Claude Cartigny, président de l'association pour le développement du quartier Saint-Martin, organisateur de ce salon et ancien mécanicien à la SNCF.

Le train, c'est un monde. Le petit train électrique, c'est tout un univers. Claude Cartigny a rappelé dans son discours à quel point cette miniaturisation du chemin de fer faisait partie intégrante de la culture populaire. Et j'ajouterais : c'est un rêve d'enfant. J'aimais regarder passer les trains, les voir se croiser, entrer et ressortir d'un tunnel de montagne, traverser des gares, des villes et des campagnes, derrière la devanture du magasin de jouets. Chez moi, dans une boîte à chaussures, il y avait des rails, qu'il fallait monter. C'était aussi plaisant qu'ensuite faire fonctionner et observer les locomotives. Le montage des aiguillages était un moment particulièrement important.

Adulte, j'ai beaucoup fréquenté le train, pour voyager mais le plus souvent pour aller travailler. Je le préfère de loin à l'automobile (d'autant que j'ai eu mon permis tardivement !). Se promener dans une gare déserte, feuilleter "La Vie du Rail", écouter la nuit dans mon lit le bruit cadencé des wagons, ce sont des plaisirs singuliers que je m'offre de temps en temps.

Le train, c'est la culture ouvrière. Le petit train, c'est la culture artisanale, le savoir faire, la précision, la justesse, le sens du détail, le réalisme. C'est un apprentissage de la patience, de l'observation, dont il se dégage quelque chose de paisible, de calme. Petits et grands, vous avez jusqu'à dimanche pour visiter le salon du train. L'entrée est de 2 euros, et c'est gratuit pour les moins de 12 ans.

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