jeudi 1 mai 2014

In memoriam



A 11h30, ce matin, la section socialiste de Saint-Quentin a rendu hommage à Romain Tricoteaux, ancien maire de la ville, devant la stèle à sa mémoire, dans le square qui porte son nom, à la sortie de la route nationale, avant d'entrer dans le quartier Saint-Martin. Trois élus étaient présents : Anne Ferreira, vice-présidente du Conseil régional de Picardie ; Michel Garand, tête de liste aux élections municipales et conseiller d'opposition ; Carole Berlemont, conseillère d'opposition (en vignette).

Jean-Pierre Lançon, secrétaire de section, a d'abord excusé les enseignants absents, à cause des vacances de Pâques, et les adhérents qui participent aux festivités du Familistère, à Guise. Il a ensuite fait l'éloge de Jean Jaurès, dont nous fêtons cette année le centenaire de la disparition. Il a incité le public à relire Jaurès, dont l'objectif était la transformation de la société. Le secrétaire de section a souligné qu'à cette époque-là, le début du siècle passé, socialistes, communistes et anarchistes étaient rassemblés dans une même organisation. Il s'est étonné de la lecture faite par l'un des historiens actuels du parti socialiste, Alain Bergougnioux, dans sa préface à un ouvrage sur le congrès socialiste de Toulouse.

A propos de la fête du premier mai, Jean-Pierre Lançon a expliqué que le symbole à retenir était l'églantine, et pas le muguet, car celui-ci a été instauré par le régime de Vichy, lorsque le maréchal Pétain a choisi d'officialiser la fête du travail. C'est pourquoi, chaque année, le secrétaire de la section socialiste n'achète pas de brin de muguet à son homologue communiste, Corinne Bécourt, qui organise, avec son parti, la vente de la fleur porte-bonheur.

Jean-Pierre Lançon a terminé son intervention en invitant à aller écouter son frère, aujourd'hui en concert à Fourmies, symbole du premier mai historique. Il a demandé à l'assistance de rendre compte, sur les réseaux sociaux, de l'hommage de ce matin. C'est fait.

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