J'ai feuilleté avec Elisabeth Pruvost son album de vie politique, un presse book, comme on ne disait pas alors. Il y a bien sûr la photo avec la fameuse écharpe tricolore, qui fait l'adjoint comme l'habit fait le moine (vignette 1). Dans cet article de La Voix du Nord, en 1977, Elisabeth est à gauche. Ensuite, dans l'ordre, d'autres adjoints : Maurice Vatin, bien connu encore aujourd'hui, Daniel Le Meur, maire PCF de l'époque, Suzanne Bellet, Michel Nowak, devenu depuis président de l'ARAC, Henri Bailleul, responsable à ce jour de l'ASTI.
L'interview écrite est aussi un passage obligé pour un adjoint. Dans L'Aisne Nouvelle d'avril 1977, Marc Lambla, qui l'interroge, remarque d'emblée ses "grands yeux vifs", son "enthousiasme débordant", sa "sympathie" (vignette 2). 37 ans après, presque jour pour jour, Elisabeth n'a pas changé.
Maire-adjoint à la culture, c'est un gros boulot de représentation. Dans L'Union du 10 avril 1978, Elisabeth Debout, pendant son discours (à droite, vignette 3), inaugure le festival Roland Topor, en présence du célèbre dessinateur (à gauche, cigare à la main, en un temps où l'on fumait allègrement dans les lieux publics !).
Même si elle ne se mêle pas de la vie des courants au sein du parti socialiste, Elisabeth n'en participe pas moins aux réunions internes. L'Aisne Nouvelle du 14 novembre 1978 relate une séance de travail en présence du dirigeant national Georges Sarre (vignette 4). De gauche à droite, on reconnaît Bernard Lebrun sous sa (vraie) barbe, Jacques Wattiez, Gérard Blanquart, aujourd'hui DDEN, et notre Elisabeth, qui ne se départit jamais de son sourire. Le thème de la réunion est encore d'actualité, surtout à Saint-Quentin : l'union avec les communistes ! Comme quoi les problèmes ne datent pas d'hier ...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire