samedi 3 mai 2014

Luxe, calme et volupté



C'est un endroit dans Paris où tout n'est que luxe, calme et volupté, comme dit le poète. J'y étais ce matin, 25 ans après m'y être rendu pour la première fois. Se croirait-on dans la capitale, tellement l'entrée est luxuriante (vignette 1) ? Se croirait-on dans un musée, lorsqu'on se retrouve face à cette maison de maître (vignette 2) ? Et puis, il y a ce jardin, une fois la visite faite, où les esprits raffinés peuvent prendre un thé ou un café, comme le faisaient les propriétaires d'autrefois (vignette 3).

Où sommes-nous ? That is the question. Si loin de Saint-Quentin et de la Picardie, si proche aussi : à l'intérieur de la maison se trouve un portrait signé Maurice-Quentin de La Tour, et ce musée dont je vous demande de me donner le nom accueille en ce moment des oeuvres du Musée de Picardie, à Amiens. Et si j'ajoute que le lieu m'a ramené dans mon Berry natal, vous aurez sûrement deviné, je n'ai plus qu'à attendre votre réponse.

Durant la visite, j'ai pensé à notre conservateur du musée Antoine-Lécuyer, qui semble parfois si malheureux loin de sa patrie spirituelle, la ville lumière. Hervé Cabezas goûterait, j'en suis certain, le bonheur et la liberté dans cette atmosphère où l'on ne peut qu'être heureux et libre.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

16 Rue Chaptal, 75009 Paris
01 55 31 95 67

Le musée de la Vie romantique accueille le musée de Picardie
accrochage temporaire du 22 mars au 22 juin 2014
Le temps d’un accrochage temporaire de trois mois, le musée de la Vie romantique accueille une trentaine d'œuvres du musée de Picardie. Cet accrochage rassemble un dépôt exceptionnel d'une vingtaine de feuilles du cabinet des Arts graphiques du musée de Picardie et de dix tableaux romantiques pour une durée de trois ans pendant la fermeture des salles de peintures du musée d’Amiens.
L’antichambre accueillera des feuilles, très souvent inédites, des meilleurs artistes de la période comme Delacroix, Léon Cogniet, Steuben, Nicolas Auguste Hesse, Eugène Devéria, Jacques-Raymond Brascassat et Édouard Bertin.
Emblématique de l’histoire des musées, offrant dès son inauguration en 1867 un modèle du Palais des Beaux-Arts tel qu’il est décliné à Rouen ou à Lille, le musée de Picardie reste aujourd’hui un des plus riches musées de région avec une collection largement inédite de chefs-d’œuvre de la première moitié du XIXe siècle. L’engagement du gouvernement de Louis-Philippe envers la ville d’Amiens et les acquisitions dans les expositions des amis des arts ont notamment constitué un fonds romantique renforcé par les envois de l’État, en 1864, pour l’inauguration du nouveau musée, puis par le fonds de l’élève de Girodet Charles Larivière offert par son beau-père le peintre Albert Maignan.

La fermeture des salles de peintures pour des travaux qui conduiront, en 2018, à la réouverture totale du Musée de Picardie agrandi offre l’opportunité d’un partenariat entre le musée de la Vie romantique et le Musée de Picardie. Une sélection d’œuvres significatives de la période romantique permettra ainsi une mise en perspective de l’œuvre du peintre Ary Scheffer conservé dans sa maison rue Chaptal avec la peinture de son temps.

Déposé pour trois ans, cet ensemble de tableaux sera présenté dans l’Atelier Salon du peintre, désormais ouvert de façon permanente et resté inchangé depuis la mort de l’artiste.
- See more at: http://parismusees.paris.fr/fr/exposition/hors-des-reserves-musee-vie-romantique#sthash.ozZI2NUa.dpuf

PICARD for ever

Anonyme a dit…

La culture n'est pas abandonnée dans notre ville ni ailleurs ; les passionnés sont présents !!

Chaque 1er dimanche du mois, l’accès aux collections permanentes des musées est gratuit... à l’exception bien triste du musée du Louvre, de ce mois d’avril 2014 à septembre.
En savoir plus sur http://www.evous.fr/Les-musees-gratuits-a-Paris-le-premier-dimanche-du-mois,1147563.html#TH97dX5JaiVqtxJV.99

Le musée de la Vie romantique, absolument charmant, verrière et salon de thé un tantinet désuets.
Atelier et maison du peintre Ary Scheffer.
Exposition en cours :
Une trentaine d’œuvres du musée de Picardie.

Anonyme a dit…

TROP FACILE : la réponse est dans la question ...

Située dans le quartier romantique de la « Nouvelle Athènes », cette demeure, avec sa cour, son jardin et ses deux ateliers d’artiste a conservé tout son charme. Le peintre Ary Scheffer y a reçu le Tout-Paris de la monarchie de Juillet : Delacroix, Rossini, Sand, Chopin, Gounod, Tourgue-niev, Dickens… Le musée offre un écrin précieux aux peintures de Scheffer et de ses contemporains, comme aux memorabilia de George Sand (meubles, peintures, objets d’art et bijoux).
Accédez aux pages dédiées au Musée de la Vie Romantique sur paris.fr

Informations pour les visiteurs

Adresse :
Hotel Renan-Scheffer
16, rue Chaptal
75009 Paris

Téléphone :
+33 (0)1 55 31 95 67

Horaires d'ouverture :

Du mardi au dimanche de 10h à 18h.

Fermé les lundis et les jours fériés.

Accès :

Métro : Saint-Georges (ligne 12), Pigalle (ligne 2 ou 12), Blanche (ligne 2), Liège (ligne 13)

Bus : 30, 54, 67, 68, 74, 81, 95

Velib' : 26 rue Jean-Baptiste Pigalle, 4 rue Moncey, 26 rue de Douai

Autolib' : 2 rue Paul Escudier, 28 rue d'Aumale

L'accès aux collections permanentes est gratuit

Anonyme a dit…

PARIS ville éternelle !!
MERCI de sympathique votre visite !!

Le musée de la Vie romantique est installé dans la maison du peintre Ary Scheffer, construite en 1830. Situé à Pigalle, dans le quartier de La Nouvelle Athènes, le musée reconstitue un cadre historique harmonieux évoquant l’époque romantique. Le rez-de-chaussée est consacré à George Sand : portraits, meubles, et bijoux des XVIIe et XIXe siècles. Au premier étage, les toiles du peintre Ary Scheffer sont entourées d’œuvres de ses contemporains. Deux expositions temporaires annuelles sont organisées ainsi que des concerts, des lectures et animations pour enfants. Dans le jardin du musée, le salon de thé saisonnier, véritable havre de paix ouvert de mars à octobre, permet de faire une pause gourmande.

Anonyme a dit…

« Musée de la Vie Romantique ».

Ouverte en 1982, cette annexe du musée Carnavalet prend ainsi brièvement le nom de « Musée Renan-Scheffer ». Peu après, une nouvelle muséographie est lancée, mettant en valeur dans les bâtiments rénovés sous la conduite de Jacques Garcia, de nombreux souvenirs de George Sand. Le musée prend en 1987 l’appellation de « Musée de la Vie Romantique ».

Anonyme a dit…

Ary Scheffer

Peintre très célèbre de l'époque romantique, Ary Scheffer est d'origine néerlandaise mais il fait carrière en France. À Paris, où il s'installe, il devient l'élève de Guérin, expose au Salon de 1812 et se lie avec les jeunes peintres Géricault et Delacroix. Ses premières œuvres sont des scènes de genre assez mièvres, inspirées parfois de la littérature, caractéristiques du style troubadour (Paolo et Francesca ), véritables illustrations en langage pictural des thèmes chers à la génération romantique. Public et jurys officiels aiment retrouver dans les œuvres de Scheffer le monde de leur imagerie littéraire et sentimentale. Les Bourgeois de Calais (1819) lui valent la protection du duc d'Orléans, puis de Louis-Philippe. Chacune de ses compositions est gravée et reproduite en plusieurs répliques peintes. Toujours à la mode dans le choix de ses sujets, Scheffer n'a pas pu adapter la forme picturale à la hauteur de ses ambitions. Baudelaire fait le constat de cet échec d'un créateur dans le Salon de 1846, « De M. Ary Scheffer et des singes du sentiment ». Pourtant, le critique d'art Delécluze a considéré Scheffer comme un des grands artistes du mouvement romantique français, comparable à Delacroix et à Delaroche. Mais à voir la technique lisse, sans vie, le coloris terne, on peut réellement se demander comment l'art de Scheffer a pu séduire. N'a-t-on pas voulu voir en chaque tableau d'Ary Scheffer « une œuvre de penseur et de poète » en réaction contre « l'étalage provocateur de sensuelles images » de la peinture d'alors (Jules Canonge, 1858) ? Il s'agit d'une peinture à message, comme le très célèbre tableau représentant Saint Augustin et sainte Monique (1846) baigné d'une clarté froide, dessiné d'un modelé étriqué, sans vie, reflet d'un effort d'intégration du mysticisme (ici cérébral et élaboré) au langage des formes plastiques.

Fadette en Berry a dit…

Oui, bien sûr le Musée de la Vie romantique dans son écrin de verdure...un lieu de charme en plein Paris ! Sa visite complète très bien la visite de la maison de George Sand à Nohant. Les deux sont à faire.