lundi 5 mai 2014

Nos Anciens ont de la mémoire



Cet après-midi, le recueil de témoignages "La Mémoire des Anciens" a été présenté, dans les salons de la résidence Tiers-Temps. Dans le cadre des commémorations de la Grande Guerre, cette belle réalisation (vignette 2) sollicite la mémoire de 19 Saint-Quentinois(e)s : Andrée Aernout, Monique Bideaux, Denise Carlier, Denise Caudry, Anne-Marie Charlet, Gilberte Cluet, Monique Damaye, Christian Duprez, Maurice Dutel, Louise Fallet-Poëtte, Paule Guilbert, Charles Largillière, Suzanne Leclercq, Renée Lemoine, Julie Monchau, Gérard Pinçon, Jean-Pierre Semblat, Thérèse Tardieux, André Triou.

André Triou et Jean-Pierre Semblat ont pris la parole pour présenter ce travail. Autour du conteur picard, de gauche à droite (vignette 1) : Frédéric Macaigne, auteur d'albums de vie, coordinateur de "La Mémoire des Anciens", Christine Kreydie, directrice de la résidence Tiers-Temps, Monique Ryo, Marie-Laurence Maître et Freddy Grzeziczak, adjoints au maire. Etaient également présents : Xavier Bertrand, Colette Blériot, André Crestani, Serge Dutfoy, Victorien Georges, Gilles Gillet, Audrey Labruyère, Frédéric Pillet.

La manifestation s'est terminée par une dégustation originale : un gâteau aux trois couleurs du drapeau national (vignette 4, le bleu tirant sur le vert), qui a fait les délices de toutes et de tous. Nos Anciens ont de la mémoire et de l'appétit ! (vignette 3)

3 commentaires:

Erwan Blesbois a dit…

Oui par contre les jeunes n'ont pas mémoire. Effectivement comment adhérer à un monde qui propose d'emblée : il va falloir que tu te sacrifies. Au nom de quelles valeurs ? Au nom du bien manufacturé, produit par des très riches (par leur capital, et le biais de salariés esclaves comme toujours et terrorisés de perdre leur job) qui ne redistribueront plus, pour être plus compétitifs (politique de l'offre). Les logiques de vie riches chères à Deleuze, antihumaniste, il n'y en aura pas, il y aura quelques survivants. C'est peut-être constatant l'échec total de 68 à amener une vie meilleure, mais plutôt une vie bien pire ( non plus société de consommation mais de compétition), que Deleuze s'est suicidé. Dans un monde où la compétition est vouée en culte, il ne peut y avoir de solidarité entre les jeunes, donc pas de représentations communes, pas de création , donc pas de mémoire. On ne peut pas imposer une mémoire à une génération. Une mémoire doit se construire elle-même, c'est une nécessité. Or la jeunesse va dans l'impasse et ne construit rien. Ouic'est beau la vie. Mais la vie sans mémoire c'est la barbarie. Les responsables devront porter une forme de culpabilité.







Erwan Blesbois a dit…

Pour faire un peu plus absurde, on devrait rebaptiser la droite : les démocrates-sociaux. Ainsi on aurait les sociaux-démocrates (politique de l'offre) contre les démocrates-sociaux (politique de l'offre). Pour ma part je suis pour une classe moyenne forte que doit soutenir une politique de la demande ( hausse des salaire, contrôle des licenciements). Il faudrait mondialiser ce système. Mieux en encore, il faudrait mondialiser la décroissance, en finir avec le complexe de Midas ( où l'or finit par se transformer en merde), où la nature surexploitée n'aura plus rien à nous offrir, qu'un vaste désert de cris et de larmes. Pour cela il faut de la bonne volonté : contrôler et réguler les marché, c'est-à-dire l'hybris du capitalisme.

Emmanuel Mousset a dit…

Il ne te reste plus qu'à voter NPA ou Mélenchon. Je te souhaite bien du courage.