mardi 31 janvier 2012

St Quentin dans le texte.




Jeudi soir, la librairie Cognet organisera une rencontre-débat où je lirai des extraits des Saint-Quentinois sont formidables, en répondant à toutes les questions sur ce livre, ses intentions, sa méthode et le portrait qu'il dresse de notre ville, de ses personnages et habitants. J'en profiterai pour présenter quelques chapitres du prochain volume. La soirée sera filmée par SaintQuentin TV.

Coïncidence : le même jour, au lycée Henri-Martin, le philosophe atypique Jean-Christophe Bailly fera une intervention devant les classes préparatoires, à propos de son dernier ouvrage, Le dépaysement (Le Seuil, 2011). C'est un voyage à travers la France, dans un souci assez proche du mien : décrire dans le détail la vie ordinaire de nos villes moyennes, en faire un objet de réflexion (avec en plus chez moi une distance amusée sur les gens et les événements).

Mais le plus étonnant, c'est que Jean-Christophe Bailly est passé par notre Saint-Quentinois ! Page 328, il décrit la place de l'hôtel de ville. Voilà ce que ça donne :

"La grande place a été presque intégralement recouverte de sable et équipée de jeux pour enfants, il paraît qu'on le fait chaque année, c'est bien sûr un peu débile, mais en même temps proche d'un ton populaire qui évoque les gaufres et la foire, pour lors le sable, très fin, beaucoup plus fin que celui des vraies plages, se mouille inexorablement, dans un coin une figure sculptée dans le style des géants de carnaval est censée représenter Maurice Quentin de La Tour, enfant du pays, tel qu'on le voit sur son célèbre autoportrait avec son béret surdimensionné, sa peau luisante et ses yeux trop grands".

Vos trouverez aussi un chapitre entier, le 26, consacré à Origny-Sainte-Benoîte, principalement sa sucrerie, et un autre chapitre, le 27, sur Guise et le Familistère.

Puisque je vous parle de littérature et du Saint-Quentinois, Guise est également évoqué dans le livre à succès de Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie (Gallimard, 2011). Page 67, il est question d'un anniversaire "près de Guise", celui du père de l'auteur et journaliste bien connu Philippe Tesson (serait-il né là-bas ?) :

"Comme chaque année, la famille s'est retrouvée dans ces écuries du XVIIIème siècle transformées en restaurant (...) Les tables sont installées sous les râteliers où se gobergeaient les bêtes".

Est-ce que quelqu'un, à partir de ces maigres éléments, peut me dire où se trouve cet établissement ?

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