Vous ! Comprendre la souffrance psychique. Je ne crois pas que vous en soyez capable. Vous ne la connaissez pas et êtes trop dur pour avoir de l'empathie. Vous ne voyez même pas celle qui vous entoure. Vous seriez autre dans ce cas.
Comprendre est une chose, avoir de l'empathie, comme vous dites, en est une autre. Mais ça sert à quoi, d'avoir de l'empathie ? On peut se poser la question, non ? Je ne suis pas certain que "l'empathie" soit une valeur très positive, bien qu'elle soit très à la mode aujourd'hui. C'est une forme de pitié très contestable, un peu sentimentale, qui renvoie plus à soi qu'à autrui. En tout cas, dans la Mad Pride, la notion d'empathie était peu présente. C'est plutôt le droit à la différence qui était revendiqué. Compréhension et empathie sont des notions distinctes.
Quant à la remarque sur ma personne, je ne la commente pas, débattant seulement d'idées, pas de jugement sur les gens, y compris moi. Mais je vous laisse libre de vos considérations morales et psychologiques.
Pour tenir dans l'éducation nationale aujourd'hui, il ne faut surtout pas avoir d'empathie. L'école ? Un camp disciplinaire ! Le purgatoire avant Auschwitz : " le travail rend libre ", vaste plaisanterie que notre " civilisation " !
L'empathie n'a, à mon avis, rien à voir avec l'amour. Ce serait en fait la capacité d'une personne à se mettre à la place d'une autre afin de mieux la cerner. En littérature Simenon a bien décrit cette qualité, en fait quasi professionnelle, avec son personnage le commissaire Jules Maigret ... qui tente de se mettre dans la peau des assassins pour les envoyer ... au violon !
Dans la Dissertation sur les Passions Hume appelle cette faculté la sympathie. Il la différencie bien de l'empathie d'ailleurs, qui n'a rien à voir avec ce que vous dites.
9 commentaires:
Vous ! Comprendre la souffrance psychique. Je ne crois pas que vous en soyez capable. Vous ne la connaissez pas et êtes trop dur pour avoir de l'empathie. Vous ne voyez même pas celle qui vous entoure. Vous seriez autre dans ce cas.
Comprendre est une chose, avoir de l'empathie, comme vous dites, en est une autre. Mais ça sert à quoi, d'avoir de l'empathie ? On peut se poser la question, non ? Je ne suis pas certain que "l'empathie" soit une valeur très positive, bien qu'elle soit très à la mode aujourd'hui. C'est une forme de pitié très contestable, un peu sentimentale, qui renvoie plus à soi qu'à autrui. En tout cas, dans la Mad Pride, la notion d'empathie était peu présente. C'est plutôt le droit à la différence qui était revendiqué. Compréhension et empathie sont des notions distinctes.
Quant à la remarque sur ma personne, je ne la commente pas, débattant seulement d'idées, pas de jugement sur les gens, y compris moi. Mais je vous laisse libre de vos considérations morales et psychologiques.
Pour tenir dans l'éducation nationale aujourd'hui, il ne faut surtout pas avoir d'empathie. L'école ? Un camp disciplinaire ! Le purgatoire avant Auschwitz : " le travail rend libre ", vaste plaisanterie que notre " civilisation " !
L'absence d'empathie n'est pas synonyme de barbarie. Je m'étonne que l'empathie ait aujourd'hui remplacé l'amour.
Allez un point Godwin pour Erwan! Qui dit mieux?
L'empathie n'a, à mon avis, rien à voir avec l'amour.
Ce serait en fait la capacité d'une personne à se mettre à la place d'une autre afin de mieux la cerner.
En littérature Simenon a bien décrit cette qualité, en fait quasi professionnelle, avec son personnage le commissaire Jules Maigret ... qui tente de se mettre dans la peau des assassins pour les envoyer ... au violon !
Nonobstant ma passion pour Simenon et Maigret, me voilà conforté dans ma critique de l'empathie.
Dans la Dissertation sur les Passions Hume appelle cette faculté la sympathie. Il la différencie bien de l'empathie d'ailleurs, qui n'a rien à voir avec ce que vous dites.
Un point Godwin que je me fais à moi-même, puisque je suis enseignant.
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