jeudi 29 décembre 2011

Mes étrennes politiques.

De retour du Berry, passant par Paris, j'en ai profité pour faire boutiques, librairies et brocantes. Mon objectif : les étrennes des hommes et des femmes politiques de Saint-Quentin. Mais oui, je ne les oublie pas ! Je suis revenu avec des cadeaux pour neuf d'entre eux, les plus en vue (les autres m'excuseront, mes moyens sont limités) :

Pour Xavier Bertrand : à tout seigneur tout honneur, l'ouvrage Comment devenir président de la République en dix-huit leçons, assorti d'exercices pratiques et d'un manuel de rattrapage en cas d'échec. Mais en a-t-il vraiment besoin ? Peu importe, comme dans tout cadeau c'est l'intention qui compte.

Pour Anne Ferreira : le Kit de survie en milieu hostile, accompagné d'ustensiles adéquats, poignard, lampe-torche et échelle de corde, un cadeau sans doute trop viril pour une dame mais fort précieux pour une camarade qui se lance dans le plus rude combat de sa vie, celui des prochaines élections législatives contre le redoutable ministre-maire.

Pour Pierre André : un séjour tous frais payés dans un lieu de villégiature qu'il apprécie, l'émirat de Dubaï, plus précisément dans l'hôtel Jumeirah Zabeel Saray, où officie mon frère en tant que executive assistant manager (c'est comme ça qu'on appelle là-bas un maître d'hôtel). Je lui devais bien ça, après l'ouverture d'esprit dont il a fait preuve à mon égard.

Pour Antonio Ribeiro : un magnifique siège éjectable, que j'ai acheté aux puces de Clignancourt et qui m'a donné un mal de chien à transporter dans le train. Il est multi-fonctions, inclinable à gauche autant qu'à droite, doté d'un accélérateur de vitesse et modulable selon l'usage. Attention : le maniement de l'appareil est fort délicat, il faut veiller à ne pas être propulsé dans le mur ou dans le vide lors d'une manipulation hasardeuse.

Pour Michel Aurigny : un très ancien Traité de pédagogie élémentaire, découvert dans la librairie Gibert, qui lui permettra des interventions plus claires et plus accessibles en conseil municipal. L'auteur déconseille fortement le recours immodéré et obscur aux chiffres dans les démonstrations politiques.

Pour Stéphane Monnoyer : une carte du Parti socialiste qu'il ne lui reste plus qu'à signer, puisqu'il est à Saint-Quentin, hors élus, l'opposant le plus virulent à Xavier Bertrand. Après le MPF, après l'UMP, après le MoDem, il n'est pas décent que Stéphane reste sans parti. Je lui en propose un, le mien tant qu'à faire.

Pour Daniel Wargnier : un gros bouquet de roses rouges, en signe de réconciliation. Mais je ne veux pas que Daniel m'embrasse en guise de remerciements !

Pour Corinne Bécourt et Olivier Tournay : j'ai pensé un instant à un portrait de feu Kim Jong-Il, mais je ne suis pas certain qu'ils auraient apprécié mon humour coréen. J'en suis donc resté à un poster de Georges Marchais, tout sourire et regard pétillant, pour leur porter bonheur dans la campagne législative.

Pour Eddy Tombois et Yannick Lejeune : rien du tout pour ces champions du FN et tombeurs des socialistes aux dernières cantonales.

A tous, sauf aux deux précédents, un exemplaire dédicacé de mon livre Les Saint-Quentinois sont formidables. A eux de l'être à leur tour, s'ils veulent nous épater de nouveau en 2012.

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