mardi 13 décembre 2011

Les cinq dernières minutes.

La presse locale évoque ce matin les candidatures socialistes dans l'Aisne, avec quelques nouvelles et plusieurs confirmations. En Thiérache, rien ne bouge, Jean-Pierre Balligand n'a encore rien dit : fumée blanche, fumée noire il faut attendre et voir. Côté écolo, c'est Claude Harmelle qui pourrait s'y coller, mais je croyais que mon camarade était socialiste. Décidément, la politique est une chose trop compliquée pour moi ...

Sur Saint-Quentin, Anne Ferreira semble avoir trouvé son suppléant, un membre d'IDG (initiative démocratique de gauche), Stephan Anthony. Quant à nos camarades communistes, ils auront deux candidats, un Front de gauche Guy Fontaine et une orthodoxe fondamentaliste Corinne Bécourt. A Laon, René Dosière est candidat mais Fawas Karimet aussi, parce que le suppléant doit représenter la "diversité" dans laquelle Fawas se reconnaît. A suivre. Dans la quatrième (Soissons), Patrick Day est encore un homme dans une circonscription réservée à une femme. A Château, Krabal, PRG, est sur les rails et se cherche un suppléant PS.

L'état de la situation pré-législative dans l'Aisne peut sembler passablement embrouillé aux yeux d'un néophyte. Et pourtant la politique est ainsi : elle a sa clarté, qu'il faut savoir décrypter. Pour bien comprendre tout ça, il faut avoir en tête un facteur-clé : la durée. On fait de la politique montre en main et calendrier devant soi. Au Moyen Âge, c'est le jugement de Dieu qui mettait un terme aux conflits sans solution. Aujourd'hui, c'est le jugement du temps. Je ne sais plus qui disait : "en politique, celui qui gagne c'est celui qui tient jusqu'au dernier quart d'heure". Exact !

Et j'irais encore plus loin : tout se décide dans les cinq dernières minutes. Vous m'avez compris ? Peut-être pas ... Je fais référence à la disparition récente du comédien Jacques Debary, alias le commissaire Cabrol, dans la série qui a enchanté mon adolescence, "Les cinq dernières minutes". La presse locale m'apprend qu'il était né à Saint-Quentin, instituteur en Picardie, avant de commencer une carrière au théâtre à Amiens, ce que j'ignorais totalement. Hommage à ce grand monsieur des planches et du petit écran. Et clin d'oeil à cette autre comédie qu'est la politique, souvent moins bien jouée, où là aussi le dénouement a lieu tout à la fin, mais heureusement sans crime ni assassin.

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