vendredi 4 novembre 2016

Primaire de droite, primaire de gauche



Hier soir, deuxième débat de la primaire de la droite et du centre. Juste après, le présentateur de BFMTV a commenté : "Il y a eu du fight cette fois". Voilà comment on parle sur cette chaîne ... Oui, le ton a été plus vif, l'ambiance plus détendue aussi. Mais ce qui m'intéresse, c'est de comparer cette primaire de droite avec la primaire de gauche en 2011. Même procédure, et pourtant, rien à voir. Cinq différences sautent aux yeux :

1- L'actuelle primaire de la droite est fortement médiatisée, beaucoup plus que la primaire socialiste. En amont et en aval des débats, plusieurs documentaires ont été consacrés aux principaux candidats, et ce n'est sans doute pas terminé. Je ne suis pas certain qu'il n'y ait pas un effet de saturation chez les spectateurs. A force de mobiliser, on peut aussi ennuyer et démobiliser, quand le vote viendra.

2- En 2011, les différences étaient très nettes entre les postulants de gauche. Au sein du Parti socialiste, les clivages sont anciens, historiquement marqués. Entre un social-libéral et les nostalgiques du Programme commun, il y a un monde. A droite, c'est beaucoup moins vrai. A les entendre, on a le sentiment qu'ils disent à peu près tous la même chose, qui peut se résumer en deux mots : extension du libéralisme et renforcement de l'autorité. Les divergences paraissent ponctuelles, secondaires, mineures. Nous n'avons pas l'impression d'avoir à choisir, contrairement aux candidats socialistes de 2011, entre des projets très différents.

3- Le contraste le plus saisissant entre la primaire 2016 et la primaire 2011, ce sont les comportements personnels des uns envers les autres. Les candidats socialistes veillaient à ne pas s'attaquer entre eux, craignant d'apparaitre comme des diviseurs. La défense de leurs idées respectives suffisait à se différencier. Quand Martine Aubry avait déclaré, sur François Hollande : "Quand c'est flou, c'est qu'il y a un loup", on le lui avait reproché, la remarque pourtant guère violente avait été jugée agressive. Certains ont même prétendu qu'elle avait perdu des points à cette occasion, peut-être l'élection. Hier soir, les candidats de droite ne se sont pas privés de s'interpeller, parfois durement, d'ironiser, cherchant à tout prix à se démarquer. Quand la différence n'est pas suffisante par les idées, on va vers les reproches personnels.

4- Le premier débat de la primaire de la droite et du centre a eu une séquence très forte, impressionnante : les affaires judiciaires, qui frappent quelques-uns des candidats, et non des moindres. Emplois fictifs, dépassement des comptes de campagne, affaire Bygmalion ... Cette dimension-là, qui pourrit forcément le débat et qui sans doute marquera, était totalement absente de la primaire de gauche.

5- En 2011, nous avions le sentiment que chaque candidat était, ou presque, sur la même ligne de départ. Rien n'était joué, notamment entre Aubry, Hollande et Montebourg. Celui qui finalement l'emportera était crédité au départ de 3% d'intentions de vote. Après l'empêchement de DSK, super-favori, tout semblait possible. Cette fois-ci, à droite, Alain Juppé part en tête et rien ne semble pouvoir le déloger (hier soir encore, avec la première enquête d'opinion suivant le débat).

Le plus surprenant dans le débat d'hier, c'est que les candidats avaient parfois conscience que leurs échanges tournaient à vide, qu'ils se retournaient contre eux-mêmes, quand il a été question des rapports avec François Bayrou ou avec l'extrême droite. L'un d'entre eux a été, sans surprise, particulièrement minable : Jean-Frédéric Poisson, dont l'image initiale de "bon gars" s'est effondrée.

27 commentaires:

Erwan Blesbois a dit…

Bon c'est très bien l'image en politique, c'est bien d'être intéressé par ces jeux de pouvoir, ce jeu sur l'image entre grands séducteurs. Car les politiques sont avant tout de grands séducteurs. Mais là Emmanuel, on reste sur la forme, et est-ce qu'enfin en France, un jour, un homme politique arrivera à appliquer son programme ? En fait un homme politique arrivera à appliquer son programme, si ce programme est conforme au génie de la France, c'est-à-dire à son destin. Je m'explique...

...Pour conclure à la différence d'Emmanuel Mousset je me raccroche à des idées, pas à des hommes, aussi brillants et séducteurs soient-ils comme Emmanuel Macron : Mousset cède aux chants des sirènes d'origine ultra libérales. Je préfère un mauvais acteur comme Montebourg, mais qui a certaines bonnes idées, qu'un très bon acteur comme Macron qui trahira le génie français pour céder aux Anglais : toujours la même histoire qui se joue entre Anglais et Français, depuis la guerre de cent ans.

Si vous voulez savoir ce qui se trouve en sandwich entre cette introduction et conclusion :
http://sanscouvertures.blogspot.fr/2016/11/quel-est-le-destin-de-la-france.html

Anonyme a dit…

Les primaires sont un système anti-démocratique qui permet à la classe politique de pré-sélectionner les personnes pouvant être candidats à l'élection présidentielle. Il faut lire à ce sujet, le bon livre d'Alexis Corbières.
Dans la primaire de la droite tous les candidats des plus jeunes au plus vieux ne font que reprendre les mêmes vieilles recettes ultralibérales qui ne fonctionnent pas. S'ils étaient plus lucides ils iraient voir ce qui se passe au Royaume-uni sous l'égide de Theresa May. C'est vraiment la droite la plus bête du monde. Il faut dire qu'en face nous avons la gauche la plus gauche, le parti qui se dit socialiste, faire la politique qu'une droite raisonnable reconnaîtrait pour sienne. Seul Mélenchon a une voix de plus en plus discordante et constante dans son opposition à la politique de Hollande-Valls ce qui lui offre un créneau politique dans lequel l'électorat de gauche peut se reconnaitre plus facilement puis battre le candidat du P"S". La direction du PC vient d'apporter son soutien à Mélenchon, le seul candidat à sauver l'honneur et le crédit de la gauche.

Emmanuel Mousset a dit…

Tout de même : le glorieux PCF à la traîne d'un dissident socialiste ... Comme les temps ont changé !

Anonyme a dit…

Mélenchon, un vrai dissident, en bonne voie de contribuer à la liquidation d'un parti "socialiste". Tout candidat issu de ce parti semble bien mal parti non seulement pour être présent au second tour mais aussi d'être en troisième position. Alors les temps changeront encore bien plus. Tout parti est mortel.

Erwan Blesbois a dit…

J'adhère à 100 % à cette réponse que m'a faite un anonyme sur ce blog : "Le libéralisme économique dominant est un matérialisme comme son frère jumeau le communisme. Tous deux n'envisagent l'Homme qu'en tant qu'un homo-économicus.Tous deux ne s'épanouissent mieux que dans des régimes autoritaires comme le Chili de Pinochet, et la Chine sous la férule du Parti communiste chinois."
Si je dois m'engager en politique ce sera sous l'égide d'un parti gaulliste qui ne propose pas de solutions économique libérales, mais un programme colberto-keynésien-dirigiste (je crois que c'est dans le programme de Montebourg), avec renationalisation des fleurons de l'industrie française, et redistribution des bénéfices sur l'ensemble de la population française . Le cœur de la réforme doit aussi toucher en priorité la question de la culture et de l'éducation, sur ce plan là je suis à fond sur la ligne d'un Finkielkraut. De plus il est impératif que les enseignants regagnent l'estime de soi, par une augmentation spectaculaire des salaires : je propose le doublement. Comme aucun parti, je dis bien aucun... ne propose un tel programme, donc je m'abstiendrai certainement de voter, désolé... La France n'aura un avenir et un rôle à jouer dans le monde que si elle suit la voie que lui a tracé son passé, c'est-à-dire son destin, et que de grands précurseurs comme Louis XIV et de Gaulle, et bien d'autres plus modestes, ont commencé à tracer : ce n'était pas une simple voie de garage comme ont tendance à le penser nos économistes orthodoxes, obsédés par la question de la limitation des dépense publique. Donc il faut y croire, il y a encore un espoir, mais dans la prise en compte du passé de la France, qui est aussi son destin pour l'avenir.
la France a son génie propre, qui est ni d'inspiration libérale économiquement, ni d'inspiration communiste, encore une autre sirène portée par le parti de Mélenchon, et qui berne bien des Français, désorientés par les ravages de l'idéologie libérale libertaire qui domine en France.
La réforme sera spirituelle ou ne sera pas, si on continue l'argent à "penser" (comme dans l'idéologie libérale et finalement... le communisme), plutôt que notre Esprit.

Erwan Blesbois a dit…

"Extension du libéralisme et renforcement de l'autorité" sont deux termes antinomiques dans le contexte historique de la France, c'est pour cela qu'aucune politique de droite cohérente ne pourra être appliquée en France, comme l'a magistralement démontré le bilan catastrophique du quinquennat de Sarkozy, qui a abouti "in fine", à accroître les clivages et la fracture sociale, en France. A moins de s'aligner totalement sur le modèle anglo-saxon : le laisser-faire total en matière d'économie ; donc le règne de la prédation et du cynisme, dans les rapports sociaux et même humains sur le lieu de travail, donc la constitution d'une aristocratie d'argent cupide et malveillante à l'instar de l'aristocratie de l'ancien régime sur son déclin, société vermoulue et pourrie, à l'instar de la nôtre... dont Sade peut-être considéré à juste titre comme la figure emblématique. Et le gros bâton de la police, représenté par les forces de l'ordre mais surtout par la psychiatrie et psychologie, chargée d'instaurer une police de la pensée. La psychiatrie a toujours eu un rôle en France, d'auxiliaire des forces de police : durant la première guerre mondiale, elle était chargée de renvoyer dans les tranchées coûte que coûte, les soldats traumatisés par le combat ; on peut dire que depuis le rôle de la psychiatrie n'a pas changé, il est de renvoyer sur le marché du travail, aujourd'hui violent prédateur et sans aucune trace de solidarité ni de compassion, les travailleurs traumatisés par leur conditions (le social le plus souvent se répercutant sur l'intime). Un tel modèle dont se revendique la droite en France, aujourd'hui, signifie pour l'ensemble de notre pays aux racines catholiques puis républicaines... perdre son âme. Dans l'échelle des abominations politiques et elles sont nombreuses en France, je place la droite libérale à un niveau d'échelle bien pire pour le pays que le parti de Mélenchon, qui au moins se rattache à une tradition française celle de la révolte et de la Commune de Paris, plus en accord aussi avec les droits de l'homme. Même si le communisme une fois au pouvoir a conduit aux atrocités que l'on connaît. Pour ma part ma préférence va à l'aile gauche du PS, à condition qu'elle ait la volonté d'instaure en France, une politique de la demande, avec une ossature colberto-keynésiano-dirigiste économiquement. Je rejette aussi la tendance libérale de la gauche, représenté par Macron, car elle se rattache à un Esprit anglais du laisser-faire économique, qui ne convient pas au destin de la France... un épisode Macron, qui sera voué à l'échec de toute façon, serait une perte de temps dans l'intérêt de la France, et en vue de son redressement spirituel. Car si il y a une maladie en France, elle n'est pas d'ordre économique, mais spirituel.

Anonyme a dit…

Le libéralisme de Macron est une trahison de l'esprit français... qui a dit qu'Emmanuel Mousset était quelqu'un de spirituel ?

Emmanuel Mousset a dit…

Le libéralisme économique est né en Angleterre, mais le libéralisme politique doit beaucoup à "l'esprit français", Montesquieu par exemple. On ne peut pas dissocier la démocratie et le marché.

Erwan Blesbois a dit…

Alors de Gaulle était un dictateur et non un démocrate ? car il ne souscrivait pas au libéralisme anglo-saxon : la liberté totale du marché, et les valeurs que cela véhicule ; et lui préférait un modèle plus conforme à l'histoire de la France, d'influence colberto-keynésiano-dirigiste. On voit que le bilan du général fut un véritable désastre, avec les 30 glorieuses, la prospérité pour tous les Français, la joie de vivre pour la jeunesse qui a pu faire ainsi sa "révolution" qui était aussi une fête... au départ, avant de devenir aujourd'hui un cauchemar. Quel chef d'Etat français, a eu le bilan du général... absolument aucun ! Tu n'es pas républicain Emmanuel, tu es un démocrate au sens anglo-saxon du terme.

Erwan Blesbois a dit…

Au départ Emmanuel, j'étais issu d'un milieu plutôt bourgeois, la libéralisation du monde a entraîné ma prolétarisation spirituelle, et aux yeux de certains membres de ma famille, matérielle. Toi tu es issu d'un milieu modeste, on pourrait sans exagérer dire prolétaire, et par ton talent et l'ascenseur social, grâce au mérite républicain, tu t'es hissé au rang de notable bourgeois, je le dis sans aucun sens péjoratif, mais dans un soucis d'exactitude et d'objectivité. Donc tu défends les valeurs de la bourgeoisie dominante française : l'ultra libéralisme et la mondialisation, qui sont au fond des valeurs de droite, alors qu'au départ tu étais plutôt de gauche. Quant à moi issu d'un milieu plutôt bourgeois, je défends des valeurs de gauche, comme de Gaulle à mon sens, qui a toujours encouragé la redistribution sociale, et qui a assuré la prospérité des Français, pendant que les Anglais dans les 60, privé de leur modèle économique ultra libéral périclitaient économiquement.
De Gaulle se réclamait au dessus du clivage gauche/droite, pour rassembler un maximum de Français. Ce qu'il a réussi : de certains communistes jusqu'à la droite, hormis celle de Jean-Marie Le Pen qui exécrait le Général, à cause de l'épisode algérien.

Anonyme a dit…

Montesquieu n'est pas un bon exemple, il fut taxé de racisme, par des milieux associatifs proches du mouvement "touche pas à mon pote"vers la fin des années 80.

Erwan Blesbois a dit…

Montebourg se définit comme un gaulliste de gauche, j'adhère. J'aime le personnage, avec son côté un peu aristocrate d'ancien régime, dans sa façon désinvolte et légère d'aborder les problèmes, l'esprit français de légèreté quoi ! Éloigné de l'esprit de sérieux d'un Valls... Montebourg, avec sa colossale boutade sur "la cuvée du redressement", qui lui valut d'être viré "manu militari" du gouvernement Hollande, ce dernier, en tant qu'homme, qui a des airs de Guy Mollet, si peu charismatique, qui se prend tant au sérieux et qui est si ridicule et si peu aimé des Français... Montebourg est un homme d'esprit, ce qui a tant déplu à Valls, qui n'en a aucun... Ce n'est pas parce qu'on a de l'esprit et de l'humour, que l'on fait forcément de la mauvaise politique, c'était aussi le cas de de Gaulle : le meilleur homme d'Etat que la France ait jamais produit. Ce n'est pas parce qu'on fait de l'humour qu'on n'est pas sérieux, et plus profond que les autres au fond, car l'humour est la politesse du désespoir, et il y a effectivement certainement, un fond mélancolique et sans doute aussi même un peu triste chez Montebourg, ce qui le rend humain... Là où Valls a des côtés inhumains : il déteste l'humour, qu'il prend systématiquement pour une agression. Même si Dieudonné n'est pas ma tasse de thé, loin de là, on a vu avec quelle férocité il s'en est pris à l'humoriste : il y avait peut-être moyen de dialoguer avant de punir. Là où Elisabeth Lévy, pas réputée pour sa tendresse particulière, a tendu la main à l'humoriste pour tenter un dialogue. Valls a sabré, stigmatisé, ostracisé et livré en pâture l'humoriste aux yeux de l'opinion publique.
Et là où Macron fait preuve d'un dérisoire enthousiasme de "Golden Boy" de la City de Londres, complètement déconnecté de la réalité du pays, si ce n'est celle des bobos parisiens, des milieux artistiques et de la finance : les deux désormais ne sont pas incompatibles, avec l'engouement pour l'art contemporain...

Anonyme a dit…

"Le libéralisme économique est né en Angleterre", pourquoi en Angleterre? Pour faire la guerre aux Français par le commerce et lutter contre leur hégémonie culturelle et continentale. Vous leur avez pardonné aux Anglais, vous Monsieur Mousset c'est de l'histoire ancienne? Moi pas!

E a dit…

"On ne peut pas dissocier la démocratie et le marché."
Donc il y aurait comme une bourse des idées politiques.
Parce que vouloir importer l'économie dans les idées politiques est une imposture.
Les marchés d'ordre économique n'ont rien à voir avec les idées que doivent développer les théoriciens politiques.
Les politiques doivent se servir des données économiques pour se déterminer.
Comme des statistiques. Comme de l'histoire. Comme de la sociologie. Comme de beaucoup d'autres paramètres.
L'économie est l'un des paramètres permettant de se situer politiquement.
Donc revenons au départ : il y aurait comme un marché, comme une bourse des idées d'ordre politique.
Eh bien moi, je crois que la démocratie n'a strictement rien à voir avec tout ça.
De même que la laïcité n'a rien à voir avec tout ça non plus.
Démocratie et Laïcité sont des données fondatrices d'un consensus social. Pour pouvoir vivre ensemble.
Idem pour la liberté.
Liberté de la presse, liberté d'opinion, liberté d'aller et venir, liberté de se vêtir et d'avoir ou non une religion reconnue ou non, liberté d'association, liberté de voter ou de ne pas voter, liberté de pouvoir se nourrir selon envies et besoins comme nécessités, liberté de vivre seul ou en couple ou en groupe (ça fait partie de la liberté d'association), liberté d'être ou de ne plus être (euthanasie), et je pourrais continuer comme cela encore un peu en songeant à la liberté qui est laissée à nos animaux dits domestiques "élevés" pour la "bouffe" ou plutôt la "malbouffe" comme aux légumes réellement "légumisés".
A la limite, la démocratie et le marché ne sont nullement nécessaires pour que fleurissent toutes les libertés, tant humaines qu'animales et végétales.

Emmanuel Mousset a dit…

1- Suis-je républicain ou démocrate ? Peu importe, pourvu que je ne sois pas facho.

2- Montesquieu n'était pas raciste, mais de son temps.

3- On va faire court : Montebourg est un clown et Dieudonné un facho. Ca te va, Erwan ?

4- Tiens, un anglophobe. Depuis Mers el-Kébir, je n'en avais pas rencontré.

Erwan Blesbois a dit…

Si Montebourg est un clown, Macron est un bouffon !

Anonyme a dit…

Vous êtes bien conforme Monsieur Mousset à l'idée que je me fais de la bourgeoisie actuelle: uniquement obsedée de rentabilité et d'efficacité à court terme: même vos réponses qui se veulent humoristiques frisent le mépris de classe. Vous êtes devenu plus féroce que vos maîtres: c'est un phénomène fréquent chez les nouveaux riches,de la culture comme vous.

Emmanuel Mousset a dit…

1- Le clown amuse les enfants, petits et grands. C'est Montebourg en marinière. Le bouffon est celui qui dit leur vérité aux puissants, petits et grands.

2- Ah ! si j'étais riche ... comme dit la chanson. "Milliardaire", comme dit Macron.

Erwan Blesbois a dit…

J'ai dit bouffon au sens péjoratif, comme disent les jeunes, pas la peine de faire d'étymologie. Macron ne dit la vérité à personne, et les réponses qu'il apporte à la crise sont mauvaises. Toi tu es le bouffon qui dit la vérité, c'est le rôle du philosophe, mais pas la peine de faire un transfert de ta personnalité sur Macron. Macron et toi ce n'est pas la même chose, je dissocie les deux.

Anonyme a dit…

"Ah ! si j'étais riche ... comme dit la chanson. "Milliardaire", comme dit Macron."vous me répondez comme ça Monsieur Mousset ça illustre bien le mépris que vous avez pour les gens comme moi, des gens modestes bien obligés de voter FN, si on veut être débarrassé des bouches à nourrir et qui prennent les emplois des gens comme moi. Avant je votai communiste. Vous vous rendez pas compte Monsieur Mousset. Et ça se dit de gôche!

Anonyme a dit…

@ E.
Je n'ai pas tout compris à votre démonstration, une chose est sûre, le libéralisme n'agit pas seulement sur l'économie, mais aussi sur les consciences. Aujourd'hui les élites, les gens diplômés sont complètement coupés du peuple et le méprisent. Donc l'économie n'est pas neutre, et elle a un rapport avec le modèle de gouvernement, et l'état d'esprit de la société, l'économie est dans les têtes de tous : riches ou pauvres. J'ai lu dans un autre commentaire que l'économie libérale peut s’accommoder d'un régime autoritaire, voire pire peut-être, il faut méditer là dessus.

Anonyme a dit…

Montebourg... marinière... clown... je ne vois pas le rapport, c'est juste de la communication. Si faire de la communication c'est être un clown, alors tous les hommes politique sont des clowns.

Emmanuel Mousset a dit…

Si vous ne voyez pas le rapport, cherchez bien.

Anonyme a dit…

Mais bon sang, on ne va pas coller cette image de marinière à Montebourg jusqu'à la fin des temps ! Vous ressemblez à un enfant, dans une cour de récréation, qui croit avoir trouvé le point faible d'un autre enfant, comme un nom de famille ridicule, et qu'y s'en amuse pendant toute l'année, et qui n'a au passage que ça comme argument pour le taquiner avec méchanceté, c'est un peu court pour quelqu'un qui occupe quand même la fonction de professeur de philosophie... dérisoire et enfantin, pfff... gamin, va !

Emmanuel Mousset a dit…

Si, jusqu'à la fin des temps. Ce n'est pas moi qui fais l'enfant en me déguisant.

Anonyme a dit…

La meilleure façon de se tailler un costard, c’est de rencontrer le petit peuple, la diversité rien de mieux pour être vêtu à la monde de chez nous ! Ça aussi, cela poursuivra Macron jusqu'à la fin des temps : « la meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler ». Comme vous êtes totalement partial et de mauvaise foi, vous trouvez toute saillie de votre chouchou, parfaitement légitime. Pas la peine de me répondre, je sens que ça va m'énerver !

Emmanuel Mousset a dit…

Il vaut mieux s'énerver que rester indifférent. Sur le costard, Macron a dit une banalité : pour ceux qui veulent s'en payer un (ce qui, personnellement, ne me viendrait pas à l'idée), il faut bosser, en effet, c'est la seule solution, à part le vol ou le cadeau. Quoi de scandaleux dans ce propos ?