mercredi 30 novembre 2016

Je suis un révolutionnaire



Je suis un révolutionnaire, et je ne le savais pas jusqu'à présent. Je me définissais plutôt comme un réformiste, un social-démocrate : pas un révolutionnaire ! Au contraire, je me suis toujours méfié de la révolution. Elle a sa nécessité, mais aussi ses errements. Elle est certes grandiose, mais aussi tragique. Elle est un soulèvement du peuple, mais aussi un bain de sang. Surtout, la révolution produit souvent son contraire : en 1789, les Droits de l'Homme se terminent par la Terreur et le despote Napoléon ; en 1917, l'émancipation des travailleurs débouche sur le culte de Staline et son totalitarisme. Non, la révolution, ce n'est pas trop mon truc, quand je compare pertes et profits.

Pourtant, je suis bel et bien un révolutionnaire. Peut-être l'ai-je même été toute ma vie ... J'en ai pris seulement conscience la semaine dernière, en achetant le livre d'Emmanuel Macron, intitulé : "Révolution". Macron est révolutionnaire, je soutiens Macron, donc je suis révolutionnaire : voilà un syllogisme parfait. Le candidat à la présidentielle m'a révélé à moi-même. Bien sûr, certains commentateurs ont souri ou se sont indignés à l'emploi de ce mot de révolution par Macron. Y aurait-il usurpation, imposture, abus de langage ?

Allons-y, réfléchissons. Oui, les mots doivent avoir un sens, et on ne peut pas leur faire dire n'importe quoi. Qu'est-ce qu'une révolution ? Le renversement par le peuple du pouvoir en place, aboutissant à un changement de régime. Est-ce que Macron est révolutionnaire selon cette définition ? Non. Mais qui l'est, en France, plus et mieux que lui ? Montebourg, Mélenchon, Besancenot ? Non plus ! Ils participent aux élections, font partie du système médiatique, respectent le pouvoir établi, ne s'en prennent à lui que verbalement. Besancenot a peut-être un projet révolutionnaire, dans sa tête, mais il n'est pas lui-même, stricto sensu, un révolutionnaire, dans ses actes.

D'ailleurs, il serait bon de le remarquer, il n'y a eu aucune révolution en France au XXème siècle. Mai 68 était une révolte d'étudiants, le Front populaire une immense grève ouvrière. On peut parler, si l'on veut, par métaphore, de révolution, mais une métaphore ne sera jamais une réalité. Même la Commune de Paris, au XIXème siècle, n'était pas une révolution, mais une insurrection (Karl Marx la qualifie de guerre civile).

Pour aggraver notre affaire, certains n'hésitent pas à utiliser le terme contradictoire de révolution conservatrice, pour qualifier les politiques de Reagan, Thatcher et peut-être aujourd'hui Fillon. Ou bien, allant encore plus loin, de faire de Hitler, Pétain et aujourd'hui Le Pen des révolutionnaires d'extrême droite. Arrivé à ce point, le mot prend n'importe quel sens et n'en a plus aucun. Mais puisque tout le monde, ou presque, se prétend révolutionnaire, il n'y a pas plus de ridicule à ce que je m'y mette aussi, à la suite de Macron.

C'est que la définition classique et rigoureuse du mot, que j'ai rappelée en début de billet, ne tient plus à l'heure actuelle. Dans une démocratie, le peuple n'a plus à se soulever, puisqu'il peut légalement s'exprimer. Dans une démocratie, le pouvoir n'a plus à être renversé par la violence, puisqu'il peut être remplacé par l'élection. Dans une démocratie, il n'y a plus besoin de révolution. Mais, en un sens plus faible, il y a encore des révolutionnaires : ceux qui ne jouent pas le jeu, qui perturbent le système, qui veulent renverser la table. Macron est de ceux-là. Je crois bien que moi aussi, à mon petit niveau, je suis un petit révolutionnaire.

Macron, en utilisant l'expression, prend à revers tous ceux qui le critiquent, qui l'accusent d'être un pur libéral, un homme de droite. Le mot révolution est un marqueur de gauche. Jamais un homme de droite n'en ferait le titre d'un bouquin. Quand les mots sont devenus vides de sens, et c'est le cas pour celui-là, ils sont laissés en jachère, à la libre disposition. Macron s'est emparé de la révolution comme d'un clin d'œil, mais aussi dans une intention réelle : remettre en cause les privilèges de la classe politique et des rentiers de l'économie, comme en 1789 ont été remis en cause les privilèges de la classe aristocratique et des propriétaires terriens.

Le révolutionnaire d'aujourd'hui, Emmanuel Macron, a sorti son ouvrage jeudi dernier. Le lendemain mourait le dernier révolutionnaire d'hier, Fidel Castro. Encore un clin d'œil de l'Histoire !

21 commentaires:

Maxime a dit…

Napoléon un despote? Mais vous vous égarez: son accession au pouvoir avait été approuvée par les Français. Avec une très large majorité.

Anonyme a dit…

Révolutionnaire, oui mais à la façon de Margaret Thatcher et Ronald Reagan puis de sa déclinaison locale issue de la primaire de la droite et du centre, François Fillon.

Erwan Blesbois a dit…

Mai 68 ne fut pas seulement une petite révolte d'étudiants, mais une révolution idéologique qui a permis le remplacement des anciennes élites plutôt conservatrices, d'origine catholique, et qui commençaient à avoir une sérieuse odeur de moisi, par de nouvelles élites plus modernes, cosmopolites justement, beaucoup plus ouvertes sur le monde. Là où le bât blesse, c'est que leur idéologie initiale à base de marxisme, de marxisme-léninisme, de maoïsme a très vite selon le principe de réalité, pris une orientation clairement libérale. Selon les principes de la doctrine économique anglaise qui a désormais 300 ans, environ. Cette révolution aussi a permis à une génération, celle des baby boomers, de prendre les rênes du pouvoir idéologique. Avec mai 68, la jeunesse étudiante a "tué le père" collectivement, assez lâchement, sans coup férir. Avec le tournant libéral de 1983, cette génération a décidé de garder tout pour elle et de ne pas transmettre à ses enfants, sans coup férir, collectivement et assez lâchement. Aujourd'hui même, en dehors de la génération du baby boom, qui a entre 60 et 80 ans désormais, aucune autre génération n'est audible de façon idéologique. On pourrait dire que la génération des baby boomers, fait inédit dans l'Histoire de l'humanité, a tué le père et qu'ensuite elle a "tué le fils (ou la fille)". Ce qui explique la situation inextricable dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui.
C'est bien lorsque les voix et les aspirations d'une société sont étouffées, que telle une cocotte minute sous pression, elle peut exploser et aboutir au totalitarisme, ou tout au moins une servitude volontaire accepté par consensus, pour que la société ne sombre pas dans la plus totale anarchie. Je le dis je le répète, la génération des baby boomers passera au tribunal de l'Histoire, ou alors il n'y aura peut-être tout simplement plus d'Histoire. Que se passera-t-il lorsque les hommes troncs des médias, qui représentent la génération du baby boom depuis plus de 40 ans, auront disparu ? Que se passera-t-il lorsque la génération des enfants des baby boomers sera livrée à elle-même, et à sa propre incurie morale, intellectuelle et spirituelle ? La seule solution pour une génération de faire entendre sa voix, c'est généralement de faire revivre les valeurs de celle de ses grands parents, c'est-à-dire de la génération antérieure à celle qui l'a directement engendrée. Or la génération des parents des baby boomers a été étouffée sous la honte de la suspicion de collaboration, voire de l'extermination en Allemagne. Seuls les Nord-Américains, les Anglais et les Russes peuvent faire désormais revivre aujourd'hui, les valeurs de leurs grands parents sans en éprouver de la honte. En faisant le choix soit de quitter l'union pour la Grande-Bretagne, renouant avec le vieux réflexe de résistance à l'Allemagne nazie. Soit pour les Russes et les Nord-Américains, de faire le choix d'"hommes forts" pour les gouverner. En France les enfants des baby boomers vivent totalement sous leur emprise néfaste et délétère, notre génération vit sous influence, du bon vouloir de ses parents, qui généralement continuent à jouir pleinement, et à vivre comme si ils avaient toujours 20 ans. La question qui se pose est : la génération des enfants des baby-boomers en France, renouera-t-elle avec l'esprit de capitulation propre au pétainisme ? Ou feront-ils le choix de la fierté, de la résistance, et du gaullisme ?

Emmanuel Mousset a dit…

Maxime, un despote ne peut-il pas être populaire ? Pétain a été populaire jusqu'au bout.

Philippe a dit…

« Pétain a été populaire jusqu'au bout. » … en effet quand il parlait à un balcon il remplissait les places encore peu avant le débarquement.
Il est révolutionnaire de proposer l’austérité comme le fait Fillon, plutôt que la soumission comme le propose le PS et ses avatars Macron etc.
Pourquoi Fillon propose-t-il l’austérité :
pour se donner un peu de marge de manœuvre vis à vis des pétrodollars et ainsi éviter d’aller demander des aides financières aux royaumes wahhabites du Golfe comme le font depuis 10 ans Sarkozy et Hollande. Ces royaumes sont les principaux prêteurs mondiaux.
Mais ces facilités financières ont pour corollaire chez nous des facilités données en retour aux prêcheurs de haine eux aussi financés en pétrodollars.(donnant donnant)
Maintenant on sait que ces gens veulent notre mort ou notre soumission.
Résister est plus révolutionnaire que se soumettre.
A lire le livre de Fillon qui vient de sortir ces derniers jours : « Vaincre le totalitarisme islamique » chez Albin Michel.
NB la tentative de privatisation d’une plage avec l’aide de Hollande cet été par le roi d’Arabie a été révélatrice de la soumission … c’est le populo qui a fait reculer les deux … le monarque et son paillasson.

Emmanuel Mousset a dit…

Je n'adhère pas à ce concept de "totalitarisme islamique", qui n'explique rien du tout. Selon Anna Arendt, l'inventeur du concept de "totalitarisme", celui-ci qualifie un Etat devenu tentaculaire, à tel point qu'il finit par absorber la société. Ce n'est pas l'analyse qu'il faut faire de l'islamisme. Parlons de fanatisme, mieux encore de nihilisme, mais pas de totalitarisme. Les islamistes n'ont trouvé ni leur Hitler, ni leur Staline. Quand Badiou parle de "jeunes fascistes", il a tout faux lui aussi. En fait, Fillon et Badiou projettent leurs propres obsessions sur le phénomène islamiste, au lieu de partir de lui, de sa spécificité pour tenter de le comprendre.

Un mec qui veut être renseigné sur Macron a dit…

Bonjour,

Le parti socialiste propose dans son ébauche de programme pour 2017 un retour du service militaire.
http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2016/11/29/le-ps-ebauche-un-programme-pour-2017_5039990_4854003.html
D'autres partis l'évoquent aussi.

Quand à Emmanuel Macron, l'a-t-il déjà évoqué ? Semble-t-il être pour ou contre ?

(Moi je suis contre...)

Merci !

Anonyme a dit…

Un révolutionnaire ne doit pas être timide , commentez nous donc ce sondage sans doute pas très loin de la réalité actuelle ..........

<< François Fillon enchaîne les bons sondages. Mardi soir, le candidat des Républicains était donné vainqueur d’un sondage Kantar Sofres-OnePoint pour LCI, RTL et Le Figaro. Il recueillerait environ 30% des voix. Marine Le Pen serait en deuxième position avec 23% des voix. Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon recueilleraient respectivement 15% et 12% loin devant François Hollande à 7,5%. Dans l’hypothèse où Manuel Valls serait candidat de la gauche, il ne ferait guère mieux avec 9,5%. Au second tour, François Fillon l’emporterait. >>

En fait on retrouve bien la structure des 3 blocs qui naviguent entre 25 et 30 % laissant les 10 % de miettes aux candidats de moindre calibre sauf que à gauche avec les 3 ténors on a un émiettement qui pénalise toutes les candidatures et rend impossible un accès au deuxième tour ............

Philippe a dit…

"Les islamistes n'ont trouvé ni leur Hitler, ni leur Staline."
Vous n'êtes pas au courant que les pays du Golfe ont des gouvernements depuis longtemps!
Beaucoup d'analystes musulmans ne partagent pas votre candeur à leur propos.
lire :
http://www.liberte-algerie.com/actualite/lheresie-du-wahhabisme-257935



Erwan Blesbois a dit…

Ce qui est un peu inquiétant en tout cas, dans mon bled, c'est la véritable mutation ethnique d'une petite ville bretonne comme Redon. en 40 ans. Désormais environ un tiers de la population est composé de Turcs, de Tchétchènes assez fraîchement arrivés, qui n'ont pas tous encore la nationalité française, et très récemment on a eu notre lot de réfugiés syriens dont les enfants ont été immédiatement scolarisés. Je sais qu'il est interdit de dire ça en France, car c'est faire preuve de discrimination raciale que d'évoquer la moindre statistique en la matière : nous sommes tous "Français", telle est la doxa officielle.
Les Français de longue date, de peur d'être taxés de racisme, ont préféré retirer leurs enfants d'une des quatre principales écoles de Redon, qui est désormais exclusivement composée d'enfants d'origine immigrée de fraîche date. Car en France la mixité sociale cela n'existe pas, c'est un leurre. Les Français de longue date mettent tout simplement leurs enfants dans le privé, pour éviter les histoires, et ne pas être taxés de racisme... Le pays ne s'aime plus, et il a décidé de capituler, peut-être de se soumettre : là est peut-être l'esprit de capitulation propre au pétainisme, auquel la génération des enfants des baby boomers a peut-être décidé d'adhérer. Le rôle des instits est désormais de faire une place à nos nouveaux concitoyens, par une sorte de réflexe pavlovien antiraciste. La plupart de mes collègues sont enthousiastes et fiers dans cette tâche, sinon, ils iraient dans le privé qu'ils exècrent pour la plupart. Tout comme les logements sociaux profitent principalement aux immigrés, migrants et réfugiés, peut-être que dans peu de temps l'école publique sera le bastion à conquérir des Français de fraîche date. Les Français de longue date, qui en auront les moyens, se tourneront en masse vers le privé, pour éviter les histoires, et de crainte d'être taxés de racisme.
Mais bien sûr, Emmanuel Mousset est le seul à avoir tout compris, et il est certainement beaucoup plus intelligent que Fillon ou Badiou, qui ont des pensées subjectives. Alors que lui, philosophe de Saint-Quentin, est la garant de la vérité objective...

Erwan Blesbois a dit…

...Ceci dit je crois que Philippe se trompe sur Fillon. Le problème de Fillon n'est pas du tout celui du petit peuple français, il ne s'intéresse qu'aux intérêts du patronat. Le patronat vise à rendre plus pauvres, les classes populaires et les classes moyennes, et plus riches les déjà très riches, suivant la logique propre du libéralisme. Fillon est avant tout un pur libéral, qui entend faire jouer à fond la loi du marché, sans aucune régulation. Il prône un retour à une société proche du XIXème siècle, où les salariés ne bénéficiaient d'aucune protection sociale, et d'un droit du travail inexistant.
Il fera selon moi strictement la même chose pour les flux de populations, sachant que l'immigration massive favorise le dumping social, et Fillon me semble être un champion du dumping social, j'en suis même sûr. Puisque le dumping social ne fait qu'accroître la puissance de l'oligarchie. L'immigration aura été une bénédiction pour le patronat, elle lui aura permis de détruire la gauche, qui n'arrive pas à se sortir du bourbier idéologique de l'antiracisme, idéologie qui aura fini par avoir raison des droits des travailleurs. Idéologie au nom de laquelle on préfère faire une place au réfugié (paradigme moderne et larmoyant de l'immigré), plutôt que de défendre les droits des plus fragiles des Français de longue date. Selon cette logique de nivellement vers le bas, les Français de longue date n'auront pas à avoir plus de droits, en matière de droit du travail notamment, que les plus récents réfugiés : le nivellement vers le bas, pourra donc se faire avec Fillon, au nom de l'équité avec nos concitoyens de fraîche date, et au nom de l'antiracisme. Bien sûr, chez Fillon, cette utilisation du thème de l'antiracisme, se fera de manière sous-jacente et non explicite. Mais il ne remettra pas en question le consensus commun du petit peuple de gauche qui résiste, et qui est l'antiracisme. Il jouera à fond cyniquement de ce thème pour faire taire les derniers réfractaires, et imposer l'idéologie libérale, c'est-à-dire renforcer les droits du patronat et de l'oligarchie financière, et détruire définitivement la classe moyenne et ses revendications.

Emmanuel Mousset a dit…

Comme on dit dans le Berry, Erwan "ne s'arrange pas".

Anonyme a dit…

C'est fait ! Le ravi de la crèche Macron, Emmanuel Mousset a eu sa révélation en lisant le livre de son prophète Emmanuel Macron. Il se découvre sur le tard, bien tard, si tard, un révolutionnaire. Mais attention il y a révolutionnaire et révolutionnaire. En effet comme il y a tellement de bons livres à lire que je n'ai eu le temps de parcourir celui de son mentor, et j'ai pu constaté que la révolution annoncée n'est qu'un vaste retour en arrière du temps où le libéralisme économique était roi c'est-à-dire au milieu du 19è siècle. Bien avant que les mouvements socialistes ne se mettent en marche pour corriger les effets désastreux de ce libéralisme-là. Même l'Eglise catholique a fini par se réveiller, à cette époque, pour s'opposer à cela, cela a donné une doctrine sociale de l'Eglise bien oubliée de toute la droite française surtout des catholiques genre Christine Boutin, Jean-Frédéric Poisson et François Fillon, voire dénigrée, vilipendée par les bien-pensants actuels comme E. Mousset, parmi tant d'autres. Sa culture politique ignore tout ce pan de notre histoire quoique l'on en pense par ailleurs. De Frédéric Ozanam (1813-1853) jusqu'à l'encyclique de Jean-Paul II intitulée "Laborem exercens". Je ne doute pas qu'en évoquant cela Monsieur Mousset fera de l'ironie facile comme tous les bien-pensants, ce pseudo-révolutionnaire mais vrai réactionnaire.

Philippe a dit…

On vit une période intéressante.
Tout fout le camp
https://www.youtube.com/watch?v=RCtyj_rz1Ow
A fronts renversés ... dans tous les sens possibles des termes !!!
lire ici :
http://actu.orange.fr/france/a-mayotte-le-grand-chef-des-religieux-musulmans-adoube-marine-le-pen-CNT000000yipgP/photos/marine-le-pen-a-son-arrivee-a-mayotte-le-30-novembre-2016-499efa8ef337a37ca5115a20d7d990ff.html
La vraie gauche celle trouvant ses racines philosophiques chez Mitterrand d'avant 1983 se retrouve chez MLP.
La droite celle trouvant ses racines philosophiques dans la droite bonapartiste (Second Empire) chez Filon qui a phagocyté, bouffé à partir de l'intérieur, le parti UDR/UMP/LR.
Il n'y aura bientôt plus dans l'offre politique pouvant accèder au pouvoir que ces deux là !!!
Grand bravo à notre Autiste en chef et à DSK ..................

Erwan Blesbois a dit…

Et si l'idéologie de l'antiracisme n'était pas un préjugé au même titre que le racisme, avec des conséquences presque aussi dangereuses. Et si l'antiracisme était une idéologie, non pas aussi dangereuse que le racisme, mais presque, avec l'envahissement consenti et progressif du pays France, sans aucune forme de résistance, mais avec le consentement de la plupart de ses habitants, au nom de cette idée, généreuse en apparence, porteuse de nihilisme en réalité ?

Anonyme a dit…

Continuez comme cela, Monsieur Mousset, vous et votre mentor Macron allez contribuer au naufrage de la "gauche".

Anonyme a dit…

Erwan Blesbois devrait savoir, ou ignore comme beaucoup de gens de "gauche" que selon la grand Karl Marx l'immigration est l'armée de réserve du Capital. C'est une réalité depuis 40 ans à laquelle la grande bourgeoisie et la petite bourgeoisie de province telle Emmanuel Mousset est très favorable puisque le monde du travail est le cadet de leurs soucis.

Erwan Blesbois a dit…

Oui Emmanuel Mousset est un piètre politique, mais il possède la plus grande des qualités : la tolérance. Il laisse en effet toutes nos voix discordantes librement s'exprimer, et il n'exerce que peu de censure. Son blog est une richesse, peut-être la postérité retiendra-t-elle ça de lui...

Emmanuel Mousset a dit…

Tu ne me gâtes pas, Erwan : j'aurais préféré que tu me dises que j'étais un grand politique et un insupportable intolérant. Mais tu peux encore te rattraper ...

Anonyme a dit…

"La postérité retiendra-t-elle ça de lui" ? Permettez-moi d'en douter. Comme Clémenceau est présumé avoir dit que les cimetières sont remplis de gens irremplaçables". Lui comme moi tomberons tôt ou tard dans un anonymat le plus complet.

B a dit…

à l'anonyme de 20h32...
Du point de vue universel, vous avez raison sans aucun doute.
Le soleil (et notre planète avec lui) étant destiné à disparaître en une masse inerte métallique et de fer principalement.
Mais à notre échelle qui est relative, vous avez tout faux et vous vous contredisez puisque vous citez un bon mot que vous attribuez à Clémenceau dont la postérité se réclame encore, ce qui lui épargne ainsi l'anonymat.
Bref si à dans un demi millénaire, la postérité aura bien évacué (sauf improbable retournement de situation) Emmanuel Mousset, vous-même et moi-même des mémoires, à un demi siècle, Emmanuel Mousset a bien plus de chance d'être encore dans quelques mémoires que vous ou moi.