mardi 15 novembre 2016

Le jour où Macron est devenu président



La déclaration de candidature d'Emmanuel Macron est annoncée pour demain matin. Dans quinze jours, la primaire de la droite donnera la victoire à Nicolas Sarkozy, de justesse, contre Alain Juppé. L'apport d'électeurs de gauche au maire de Bordeaux aura été insuffisant. L'ancien président a eu pour lui l'appareil, les militants et la droitisation de la campagne.

A gauche, François Hollande, comme tout le monde s'en doutait, s'est porté candidat en décembre, pour défendre son bilan et poursuivre son projet. Du coup, Manuel Valls, sur lequel beaucoup comptait au Parti socialiste, s'est effacé, reportant sa candidature pour la prochaine fois. Mais qui sait s'il y a une prochaine fois en politique ?

Arnaud Montebourg, lui, n'a pas renoncé. Et il n'a pas eu tort, de son point de vue. Ce qui devait arriver arriva : il ressort vainqueur des primaires de la gauche, face à un Hollande trop et injustement discrédité. Le président de la République n'aurait jamais dû s'engager dans ce piège des primaires. Mais le créneau de la gauche traditionnelle est déjà occupé par Jean-Luc Mélenchon : Montebourg a du mal à y prospérer.

Un seul homme tire profit de la situation : Emmanuel Macron. La gauche de gouvernement préfère se rallier à lui qu'à Montebourg. Quant au centre droit, qui espérait en Juppé, il ne supporte pas Sarkozy et choisit de voter pour le social-libéral. Le second tour voit donc s'affronter Le Pen et Macron, celui-ci l'emportant haut la main. Voilà comment un inconnu du monde politique il y a deux ans, simple conseiller du chef de l'Etat, est devenu le 8ème président de la Vème République.

11 commentaires:

Erwan Blesbois a dit…

On est en plein fantasme !!!

Erwan Blesbois a dit…

Emmanuel je ne sais pas si tu publieras ce commentaire, mais je voulais te dire : il y en a qui fantasment sur le sexe, toi c'est vraiment la politique qui te fait bander...

Anonyme a dit…

Quelle fable ! J'ai que cette semaine démarre la réception par La Poste des lettres au Père Noël, vous devriez écrire la vôtre !

Anonyme a dit…

Macron n'est pas socialiste et ceux qui pourraient le soutenir ne pourront plus l'être .............................
<< Le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis était mardi soir l'invité de France 2. La probable candidature d'Emmanuel Macron à la présidentielle, "c'est très embêtant", a-t-il déploré.

"Si on morcelle, si un jour il y a un candidat qui est Macron, un candidat désigné par la primaire (du PS, NDLR), un candidat qui est Mélenchon, un candidat du parti communiste, un candidat des écologistes, je vous donne le résultat: aucun de ceux que je viens de nommer ne seront au deuxième tour de la présidentielle", a-t-il assuré.


Le patron du PS a d'ailleurs rappelé que les socialistes qui soutiendront Emmanuel Macron lorsque le candidat du PS sera désigné seront exclus.


Enfin, il a ironisé sur le choix d'Emmanuel Macron de lancer sa candidature depuis un "centre d'apprentissage". "Perplexe", il lui a prédit des plaisanteries sur son statut d'"apprenti" politique. >>

Anonyme a dit…

Au pays des rêves, la vie est belle ! Monsieur le bisounours !
Un oligarque, un jeune Clinton élu dans notre pays, pas encore tricheur, menteur corrompu, ni belliciste comme la Hillary, mais un banquier, la fable est belle. Il n'a aucune consistance, il aura le P"S" contre lui. Comme aux USA un outsider, un vrai, peut gagner l'an prochain parce que vous oubliez que les Français ne veulent d'aucun des candidats présélectionnés par la caste médiatique.

I a dit…

Est ce un rêve ? Un cauchemar ?
Cet exercice de politique fiction est un jeu auquel aiment se livrer une bonne part de tous ceux que la politique intéresse.
Mais, diantre, comment un socialiste comme vous peut-il envisager la défaite du président socialiste qu'il y a cent jours tout au plus vous destiniez encore au pinacle vu ses formidables succès dans la menée de son programme initial et le succès (même si ce n'est qu'aux primaires puis au premier tour) du Nicolas de service emberlificoté dans ses divers démêlés ?
Prendre vos désirs pour la réalité, voilà où vous en êtes dans vos élucubrations et constructions intellectuelles pas plus convaincantes que rationnelles ni fiables...

Jean M. a dit…

La déclaration de candidature de Philippe Poutou a été annoncée la semaine dernière.

Dans quinze jours, la primaire de la droite donnera la victoire à Nicolas Sarkozy, de justesse, contre Alain Juppé. L'apport d'électeurs de gauche au maire de Bordeaux aura été insuffisant. L'ancien président a eu pour lui l'appareil, les militants et la droitisation de la campagne.


Chez la gauche de droite, François Hollande, comme tout le monde s'en doutait, s'est porté candidat en décembre, pour défendre son bilan et poursuivre son projet. Il ressort vainqueur des élections primaires.
Nathalie Arthaud ne parvient pas à rassembler suffisamment de signatures pour être candidate.
Jean-Luc Mélenchon, avec des discours anti-européens et anti-allemagne frôlant de plus en plus le nationalisme déçoit de nombreux électeurs de gauche.

Un seul homme tire profit de la situation : Philippe Poutou. Les électeurs de gauche préfèrent se rallier à lui qu'à Hollande ou Mélenchon. Quant à la droite, elle se retrouve divisée avec les candidatures de Sarkozy, Bayrou et Macron.

Le second tour voit s'affronter Marine le Pen et Philippe Poutou. Les français ayant pu observer les désastres causés par Donald Trump aux U.S.A choisissent de voter Philippe Poutou, qui l'emporte avec plus de 70% des suffrages.

Voilà comment un ouvrier dans l'automobile peut remporter une élection présidentielle qu'il ne souhaite pas gagner.

Le futur a dit…

Vous oubliez la candidature de Bayrou si Sarko gagne. Il fera moins que Macron mais lui piquera quelques voix.

Anonyme a dit…

Macron, Président? Il n'y a que les naïfs pour y croire ou ceux qui y ont intérêt. Un jeune Rastignac opportuniste aux idées très dans l'air du temps, du moins ce qu'il croit mais comme toute la classe dirigeante il ne veut et ne peut prendre en compte le changement en cours qui s'appelle Brexit et Trump parce qu'il serait obligé de se remettre en question. Dans ce cas il perdrait une grande part de ses soutiens financiers qui comptent sur lui pour maintenir u système qui leur profite tant mais surtout pas au peuple et aux classes populaires qui ont payé le prix fort de l'ajustement néolibéral réalisé aussi par les "socialistes".
S'il obtient ces 500 signatures ce candidat de droite déguisé, plus habile que la droite officielle, aura tout le monde contre lui et pas grand monde avec lui contrairement aux apparences et aux chiffres officiels que son mouvement annonce.

V a dit…

"Macron, Président?"
Mais bien sûr que ce n'est pas impossible mais ça va être "coton".
D'abord trouver les parrainages...
Et il y a de quoi douter qu'il les trouve sauf s'il est le sous-marin d'un autre cador du genre François Hollande ou Martine Aubry.
Il est quasi-impossible qu'il passe sans les voix socialistes.
Et comment les aurait-il ces voix, sans l'appui de l'une ou de l'autre, voire des deux...
Ce n'est presque pas possible mais vu qu'il est parti bille en tête, c'est qu'il a vraisemblablement des assurances qui ne peuvent provenir que du côté gauche de l'échiquier politique.
Il paraît assez intelligent pour ne pas avoir inutilement brûlé ses vaisseaux : il aurait pu se contenter d'attendre tranquillement cinq ans que les autres démâtent dans le grand vent international qui ne va que forcir vu l'état du monde actuel.

Philippe a dit…

Il y a du boulot pour E.Macron
Macron et le Bondyblog

http://www.bondyblog.fr/201611161512/a-bobigny-la-carte-revolutionnaire-du-candidat-macron-a-du-mal-a-passer/?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Twitter#link_time=1479377736

Selon le journaliste Ilyes RAMDANI çà passe mal à Bondy le passage de Macron …. il parle des jeunes mais les met à la porte de son meeting ...