dimanche 6 novembre 2016

Insolents et insoumis



Emmanuel Macron a réuni hier à Paris 800 cadres du mouvement En Marche ! Du nouveau dans son discours ? Pas totalement, et c'est heureux : il faut de la constance en politique. Mais il y a de petites touches inédites. D'abord, la charge contre le Front national : non pas pour se focaliser sur ce parti, qui n'en vaut pas la peine, mais pour s'adresser à son électorat, l'écouter et le reconquérir. Macron a fait ce constat, après le diagnostic de ses marcheurs : aujourd'hui, le terrain est occupé par l'extrême droite. C'est elle qui va vers les gens, maintient des activités militantes. On le voit bien à Saint-Quentin. Macron nous donne comme objectif d'aller rechercher ces électeurs perdus, désabusés par la politique et abusés par l'extrême droite.

Et puis, Emmanuel Macron a dénoncé fortement le pessimisme, le défaitisme, l'esprit de renoncement de la classe politique, qui considère lâchement comme un fait acquis la présence fatale de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle. Accepter cela, c'est légitimer le Front national, alors qu'on prétend le combattre. C'est en réalité baisser les bras ou faire des moulinets dans le vide, agiter du vent ! Non, le second tour doit se jouer entre candidats républicains.

Emmanuel Macron a annoncé qu'il présenterait un "contrat de transformation" dans la seconde moitié de novembre, qui finalisera son projet pour la France et les Français. Mais pas question d'un long programme de propositions flatteuses et intenables, qui créent d'abord la surprise et au final la déception. Si François Hollande n'avait pas, pour plaire au cœur de son électorat, lancé son stupide "mon ennemi c'est la finance" (seuls Lutte ouvrière ou le NPA peuvent sérieusement revendiquer ce slogan), s'il avait clairement annoncé son projet de loi travail, dit El Khomri, je pense que la gauche de gouvernement ne serait pas dans l'état où elle se trouve.

Le "contrat" que propose Macron fait inévitablement penser à celui de Pierre Mendès-France dans les années 50 : s'engager sur quelques grandes réformes auprès des Français, s'en tenir à ça, ne pas promettre la Lune, qui certes fait rêver mais engendre à terme la mélancolie. Pas de ça chez Macron, mais "l'optimisme de la volonté", et une combativité qui fait aujourd'hui défaut à gauche.

Des mots inhabituels sont sortis de sa bouche, lorsqu'il a demandé à ses partisans "insolence" et "insoumission". Jusqu'à présent, c'était "bienveillance" et "écoute". Mais ce n'est pas forcément contradictoire. De fait, sans même le vouloir, Macron bouscule le système. Après Jean-Luc Mélenchon, une nouvelle "France insoumise" ? L'insolence et l'insoumission, oui, ça me plait bien. Et "ne jamais s'habituer à la médiocrité", a précisé le leader d'En Marche ! Ok, chef, on y va.

Son discours s'est terminé par un très présidentiel "Vive la République ! Vive la France !" qu'il n'avait pas prononcé jusque-là. Et la salle a répondu par de nombreux et enthousiastes "Macron président !" Comment voulez-vous que cet homme-là ne se présente pas ? On y va, tous ensemble.

13 commentaires:

Philippe a dit…

Mon sermon du Dimanche !!!!!!!
Des rigolos vous dis-je que tous ces politiciens ………. pourquoi ? Lire la suite si vous en avez le courage !
Que l'on soit « libéra » ou « anti-libéral », l’écume des choses exprimée par des mots vides, l’emprise de la révolution technique, machines informatisées et robotisées, a entraîné une diminution massive du besoin en humains pour faire fonctionner les entreprises et les bureaux.
Inexorablement les machines intelligentes remplacent et prennent du travail à l’Homme et le prive ainsi d’activités professionnelles.
Ce que je veux dire est que techniquement la diminution des emplois salariés aurait progressé même sans les « ismes » « libéralisme » et « anti-libéralisme » ….
Nos sociétés développées ont eu brièvement, par rapport à leur longue histoire faite globalement de pauvreté pour leurs gueux, une période récente de plein emploi ce qui rend le choc psychologique plus rude pour leurs citoyens que pour ceux des sociétés qui n’ont pas connu les sirènes des usines. Il est peu probable qu’un écrivain indonésien ait eu la possibilité, à la même époque, comme notre écrivain régional, de produire le livre « Quand les sirènes se taisent » voir ...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Quand_les_sir%C3%A8nes_se_taisent
Bref, à l’avenir, il n’y aura pas de travail pour tout le monde, on peut même dire qu’il y aura de moins en moins de travail pour les humains.
Macron et tous les autres mentent en faisant rêver, en faisant croire que l’on peut améliorer les choses … à moins qu’ils ne soient … crétins !
Mais le grand nombre qui désormais va vivre dans l’oisiveté, la frustration généralisée, la drogue, l’alcool, avec l’aumône d’un minus revenu de survie il faudra que bien que l’énergie inutilisée s’exprime !
Cette situation va engendrer des sociétés, sur toutes la surface du globe, faites de défiance entre « gentry » et populo, de violence les premiers réprimant les seconds, de guerres dites de basse intensité ou asymétriques …. bref … le cinéma de science fiction a mis en scène et imaginé différents scénarios sociétaux de ce qui vous attend …
car d’ici là j’aurais rendu mes atomes à l’Univers qui est Dieu !
Amen

Anonyme a dit…

Vous êtes d'un profond conformisme comme votre mentor mais vous récupérez un adjectif de Mélenchon "la France Insoumise" qui est un vrai insolent et insoumis. Pas la pacotille d'un homme profondément installé au coeur de l'oligarchie ultralibérale au service de Bruxelles, Berlin et Washington.

Emmanuel Mousset a dit…

Philippe, seriez-vous spinoziste ? "Deo sive natura", Ethique, partie IV, préface. Moi pas, depuis que j'ai renoncé à "persévérer dans mon être"

Philippe a dit…

Spino ... iste oui peut être ...
Je n'aime pas trop les istes et les ismes car, à mon avis, si on s’en contente, ils poussent à la paresse intellectuelle en permettant de classer extrêmement grossièrement les humains.
Disons que dans la masse des idées qui ont trouvé en moi une relative résonance il y a celles de Spinoza ou de ceux influencés au moins partiellement par lui ensuite.
Mais aussi celles d’un John Toland le philosophe anglais « sulfureux » et entre autres son Pantheisticon ou son Clidophorus.
Une citation : « Le Ciel est mon père, la Terre est ma mère, le Monde est ma patrie et tous les hommes sont mes parents. » (Pantheisticon, Partie I, fin du chap. VIII) reprise dans le texte ci-dessous. Son œuvre est bien décrite ici par Antoine que je crois frère de Vincent Peillon l’ex ministre : http://blog.edgarquinet.com/public/John_Toland__l_etoile_flamboyante_des_Lumieres.pdf

Erwan Blesbois a dit…

De toute façon, on semble avoir oublié presque totalement le génocide des Indiens, car il n'y eu pas assez de survivants, pour réclamer justice aux yeux du reste du monde, à l'instar du peuple juif... qui pu lui, faire valoir son droit à s'exprimer sur une injustice (la pire dans toute l'histoire de l'humanité, euphémisme pour qualifier un crime sans précédent), qui fut commis contre lui... Tout comme si les Allemands avaient gagné la guerre on aurait oublié leur génocide (Juifs, Tziganes, malades mentaux) : relativisme absolu des valeurs ! On pense que le camp du bien gagne toujours qu'il est inscrit dans l'ADN de nos sociétés démocratiques... Mais la substance de nos valeurs spirituelles se dilue dans l'économie de marché, dans l'ultra libéralisme, dans l'argent qui n'est pas porteur de valeurs. Montebourg se situe dans une tradition spirituelle, en accord avec l'héritage spirituelle de la France, que de Gaulle avait si bien incarné, le seul dans toute l'histoire de la Vème République. Il avait élaboré avec ses conseillers, une constitution à sa mesure. Les habits furent bien trop grands et trop lourds à porter pour ses successeurs. Aucun hormis lui, n'a su se montrer digne de l'héritage spirituelle de la France. Donc nous allons continuer à nous enfoncer dans le chaos, chaque jour qui passe un peu plus qu'hier, et Macron propose cette voie... de garage si l'on est optimiste, moi je dis carrément vers l'abîme : car l'argent n'est pas porteur de valeurs, le "camp du bien" représenté par les démocratie, est corruptible, lui aussi, le bien n'est pas dans son ADN, et la liberté et la justice, sont des valeurs qui demandent un effort permanent, si l'on veut qu'elles soient efficientes. Ce mouvement décadent de notre société matérialiste, égoïste et cupide, sera battu en brèche, à condition qu'un mouvement prenant en compte l'héritage spirituel de la France, et les valeurs qu'il véhicule, parvient à s'établir durablement au pouvoir : je pense que Montebourg, au vu de ses idées et de ses discours, est le mieux à même de porter ce courant...
Le FN semble lui porteur de toutes ces valeurs conformes à l'héritage spirituel de la France. Mais ne s'agit-il pas d'un serpent qui derrière un masque de respectabilité, cherche à imposer des valeurs moins avouables, comme le racisme et l'intolérance ? Il s'agirait alors d'un serpent pour lutter contre un autre serpent représenté par une société, comme la nôtre, où la valeur suprême est l'argent, valeur d'échange nihiliste, qui je le pense à terme, ne créera pas d'autres valeurs, si on les met toujours "in fine", au service de l'argent, et non l'argent au service des valeurs.
Historiquement jamais aucun parti parvenu au pouvoir fruit d'une colère populaire, comme le nazisme ou le communisme par exemple, n'a réussi depuis la Révolution française, non exempte de dérapages et de crimes, et réussissant à imposer ses valeurs sur le temps long de plus d'un siècle... n'a réussi donc, à mettre en place un régime où le poids des atrocités ne l'emporte pas sur les effets bénéfiques (rappelons-nous que le nazisme avait su régler le problème du chômage et de la crise économique... mais en préparant le pays à la guerre).

Erwan Blesbois a dit…

La Révolution française fut un révolution populaire, mais non populiste, porté par une idéologie bien construite, celle des Lumière. La révolution communiste fut, elle aussi, une révolution populaire et non populiste, mais portée par l'idéologie d'une seul homme, Marx, à la différence de la révolution française, qui fut portée par les idées de plusieurs, donc qui fut plurielle. Quand l'idéologie est le fruit de la pensée d'un seul, elle est monoïdéique, et ne peut être sujette à la pluralité des interprétations... et on a pu le constater par les faits, elle a débouché sur le culte de la personnalité et "in fine"... le totalitarisme. Le nazisme fut porté par une idéologie raciale qui trouvait notamment certaines de ses racines les plus virulentes en France, comme l'exprime si "bien" un BHL... qui manifestement à un compte à régler avec la France, et jette le bébé "France", avec l'eau du bain raciste. Le FN est un mouvement populiste et non populaire porté par une idéologie de façade ou non ? Il prétend aujourd'hui représenter le gaullisme et l'héritage spirituel de la France, sous l'égide de l'idéologue Philippot, qui dicte la marche à suivre à Marine Le Pen, constituant la vitrine charismatique de ce courant : doit-on leur faire confiance ? Toujours cette question de la tentation, du mal représenté par le serpent, exprimée par la parabole de l'Eden et du péché originel, dans la bible... La question mérite peut-être d'être posée sur le plan des idées... quand Emmanuel Mousset se contente de l'invective, de l'insulte et du mépris, comme seule explication. Alors que le FN prétend avoir effectué sa réforme des esprits, son "aggiornamento", ce qu'Emmanuel Mousset ne cesse dénoncer comme un piège, car pour lui le FN n'a même pas d'idées, rien... juste le ressentiment des exclus du système, de plus en plus nombreux. Pour Emmanuel Mousset, le FN est un égout, une fosse septique idéologique, où viennent se déverser tous les déchets émotionnels des Français, et dont l'orientation générale est le fruit du ressentiment . La question qui mérite d'être posée, est pourquoi, le ressentiment et la colère grondent en France ? Emmanuel s'attaque aux conséquences d'une politique menée depuis plus de 40 ans, pas aux causes : le déclin de l'héritage spirituel de la France, sur les Français, selon moi, mais aussi désormais Zemmour, Finkielkraut ou une Elisabeth Lévy, mais passons... Emmanuel traite cette question par le mépris, et préconise une certaine forme d'autoritarisme républicain, propre à se fonction, pour y remédier.

Erwan Blesbois a dit…

Le problème de notre génération, Emmanuel, et tu ne t'en rends pas compte car tu es d'une autre génération, c'est qu'elle a fait sienne des valeurs de maltraitance, véhiculées par nos parents. Il suffit de lire Houellebecq, ou de voir certains films de Pasolini (réellement un PD, lui, méprisé à son époque pour son orientation sexuelle), pour s'en rendre compte. Nos parents vécurent et continuent à vivre beaucoup mieux que nous, dans leur monde où le mot "solidarité" veut dire encore quelque chose, mais pour eux seulement. Et encore aujourd'hui, pour eux seulement, devenus vieux ; ceux qui s'en sortent chez leurs enfants, sont les plus individualistes et les plus cyniques, car nous vivons dans un monde où les valeurs de bien et de mal, ne veulent plus rien dire, démolies par le relativisme de la science : les gens parlent avec leur cerveau, rarement, plus souvent avec leurs couilles ou leurs pieds, mais jamais avec leur cœur, ou alors si rarement, de manière inaudible, ou bien par une logique grégaire de compassion imposée par le pouvoir (comme l'accueil des réfugiés), mais non ressentie. Quant à nous, les enfants des boomers, dont tu ne fais pas partie, Emmanuel (car toi tu es sociologiquement un boomer), nous sommes là à nous déchirer entre nous, par manque d'emplois et d'argent, et surtout par individualisme et cynisme. Mais ce sont nos politiques qui ont décidé de ce monde pour nous, et nous ne nous sommes pas battus pour en avoir un meilleur. C'est pour cela que je dis avec conviction, que Macron n'apportera pas de solutions, car il suivra la logique d'individualisme et de cynisme propre à notre époque, et que seul Montebourg, se réclamant d'un néo gaullisme de gauche, pourra apporter éventuellement des solutions convenables...
Je n'ai pas l'instinct grégaire... c'est vrai ! Le docteur Freud, aussi, a pris ses particularismes comme grille de lecture du monde... Et cela a tellement bien marché, qu'il serait aujourd'hui effrayé par l'apport de son œuvre, qui a entraîné une totale mutation anthropologique, dont la banalisation de la pornographie, à tous les échelons de la société, comme grille de lecture du comportement social de nos contemporains, et qu'aujourd'hui si il revenait parmi nous, je crois qu'il renierait son œuvre.
L'esprit d'insoumission aujourd'hui, c'est de résister, bien sûr à l'individualisme et au cynisme, mais aussi à la pornographie morale qui envahit nos consciences, qui fait de nous tantôt des putains ou des proxénètes. Freud a contribué a totalement "déniaisé" le sexe, et il a transformé ainsi l'amour, en relation pornographique... Quand Houellebecq parle de Soumission, il ne parle qu'accessoirement de la religion musulmane, la seule chose que l'on retient aujourd'hui de lui, alors que l'ensemble de son œuvre, nous parle de la soumission aux valeurs mercantiles du libéralisme, dont fait partie la pornographisation de l'amour...

Erwan Blesbois a dit…

J'espère que les lecteurs de ce blogue ne ressentent pas mes interventions intempestives , nombreuses... trop nombreuses, longues... trop longues, comme du "harcèlement", ce que me reprochent beaucoup de gens qui veulent rester confiné dans l'entre-soi. L'entre soi encore un mal contemporain ! J'ai beaucoup de mal à séduire les femmes en général, car elles trouvent que je les harcèle, pourtant je ne suis pas moche ! Mais bon je parle encore de moi, est-ce le lieu ici ? Facebook est le lieu de l'entre-soi généralisé, universalisé, que l'on a cultivé en art de vivre, totalement déconnecté de tout esprit de communauté universelle : la somme des égoïsmes particuliers mis bout à bout, la réalisation effective de la plus pure doctrine libérale, en remplacement d'une religion universelle, comme le catholicisme... la virtualité en matière d'idéologie libérale, devenue réalité... mais de façon virtuelle, comme l'amour qui se pornographise, et qui tend à s'évanouir, se fait de plus en plus rare, remplacé par des rapports entre les gens dans leur rapport au sexe : de putains et de proxénètes ; où "in fine" la taille du sexe dans l'image que l'on nous vend de la sexualité, tend à supplanter, chez l'homme, la beauté du visage par exemple. Et c'est ce genre de fantasmes malsains que l'on fourre dans la tête de nos femmes soi-disant émancipées, que je retrouve chez tant de femmes contemporaines, "libérées", épanouies", qui vont chercher le sexe chez l'homme d'origine africaine, réputé être mieux membré. Quelque part je comprends un peu, que les femmes musulmanes aient envie de se voiler, pour se protéger de ce monde dégoûtant qu'on leur propose en Occident. Ce ne sont pas forcément les hommes musulmans qui voilent leurs femmes, mais un libre-choix de la femme, de se protéger des valeurs corrompues de l'Occident.

Philippe a dit…

Erwan
La propagande anti FN est de nature et de posture politique voire commerciale.
La politique est un commerce favorisés car trusts et ententes secrètes y sont permis.
Les autres commerces paient de lourdes amendes quand ils sont pris la main dans le sac d’une entente ou d’un trust devenant monopole..
Ce commerce donnant lieu à émoluments souffre d’une enflure en personnel considérable.
Le mille-feuille institutionnel n’a pas diminué de hauteur malgré toutes les (pseudo?) réformes.
Il n’a pas diminué non plus à proportion du passage de l’activité intellectuelle des parlements nationaux vers le parlement européen.
Bref au niveau France de moins en moins de travail intellectuel chez nos politiciens français mais ils sont toujours aussi nombreux.
Les postes sont occupés massivement par les mêmes partis politiques qui ont fini au fil des décennies par créer des intérêts communs, des liens et des connivences dont le fameux (entre autres) « je te tiens tu me tiens par la barbichette ».
Le fondement essentiel maintenant en vie notre république oligarchique est le maintien des clientèles et pour cela il faut postes, passe droits, promotions éventuellement canapé, rétrocommissions à distribuer
Un intrus se présente, il n’est absolument pas question de partager le fromage.
Alors notre coterie institutionnelle trouve des arguments dans le passé qui tournent tous autour de l’affirmation « la fille ne peut être que la digne fille de son père ».
Bien entendu cet argument n’a aucun sens commun … à ce compte F. Hollande ne peut être que le digne fils de son père Georges.(voir ces antécèdents avec "google")
Il aurait, avec ce même raisonnement,donc les mêmes racines idéologiques que Marine Le Pen.
Cet argument crétin fait cependant florès uniquement pour le FN …
Erwan Tu demandes l'impossible, tu demandes au consortium LRUDIPSPC … etc..de faire une petite place … menfin menfin

Anonyme a dit…

@ Erwan Blesbois
Vous faites une reconstitution historique a posteriori sur le Révolution française. Si les auteurs des LumièreS avaient vu ce qui s'est passé entre 1789 et 1799 je ne suis pas sûr qu'ils l'aient du tout approuvé. Pour Voltaire cela me semble sûr et même Rousseau pour des raisons différentes: sa sensiblerie n'aurait pas supporté le flot de sang répandu par les révolutionnaires. C'est le peuple qui, en fin de compte, a payé le tribut le plus élevé à cette Révolution. D'autre part entre populaire et populiste y-a-t-il une si grande différence? Populiste, n'est que le terme lancé par l'oligarchie dont Emmanuel Mousset est le défenseur, à l'égard du peuple qui ne vote pas selon les souhaits des puissants et privilégiés dont Emmanuel Macron en est le défenseur.

Erwan Blesbois a dit…

Philippe vous êtes un cynique, mais un cynique au bon sens du terme, un cynique "old school", pas un cynique libéral libertaire, individualiste, ce dernier étant cynique sans s'en rendre compte, cynique malgré lui, cynique sans culture... Je pense que vous au moins vous avez conscience de votre propre cynisme et que vous l'assumez, avec en plus l'appui de la culture dont vous n'êtes pas avare. J'avoue même que parfois devant l'étendue de vos connaissances, et votre maîtrise aisée du langage, j'ai un peu honte, de ma façon si gauche de m'exprimer...
Cependant, je ne suis même pas sûr que vous soyez persuadé que l'arrivée de Marine Le Pen au pouvoir, apporte des solution. Quand à "l'héritage spirituel de la France", moi-même vous savez je m'en fous un peu, cela ne me concerne plus, depuis que après 68, on a décidé de ne plus faire l'instruction des enfants, mais de les conditionner à l'idéologie... à mon époque c'était l'idéologie "communiste et anti-bourgeoise". Mais qu'importe puisque de toute façon, la déculturation de la société sert effectivement les intérêts de l'oligarchie... vu que j'appartiens à une génération à qui la "France" a refusé de donner quoi que ce soit : vous savez Philippe le mot "civilité" sur le lieu de travail ne veut plus rien dire, même dans l'"éducation", on se déchire les uns les autres, et les collègues n'ont que le mot efficacité et compétition à la bouche... Cette difficulté à faire une petite place que vous évoquez n'est pas seulement le fait des partis politiques, mais entre générations, la vieille génération des "boomers" refusant de faire une place aux jeunes. Je comprends que vu votre âge, vous ne soyez pas sensible à ce problème. Pour ma part je me contente de l'évoquer, mais je sais que ma génération, totalement déculturée et perverse malgré elle, est incapable d'en prendre conscience. La situation est assez grave, Philippe, il faudrait un sursaut national, c'est certain ...

Erwan Blesbois a dit…

Les "boomers" ont liquidé la France. Emmanuel Mousset sait lui-même qu'il a eu son concours de prof de philo, parce que le niveau avait considérablement baissé, étant "boomers" lui-même, ayant bénéficié d'un haut niveau d'instruction, il est entré en rivalité avec notre génération déculturé, et a eu son concours haut la main sans forcer son talent, c'était du tout cuit... Tant mieux pour lui ! Il a eu son concours à 33 ans, pensez-vous qu'il l'aurait eu 10 ans plus tôt : la réponse est évidemment non.

https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/louis-chauvel-le-retour-des-classes-moyennes-encore-plus-moyennes

Emmanuel Mousset a dit…

Mais qu'est-ce que tu vas chercher là, Erwan !