dimanche 27 novembre 2016
Vierzy, le 16 juin 1972
Le cinéma de Saint-Quentin, CinéQuai 02, organisera jeudi prochain une séance unique de projection du documentaire "Et puis nous sortirons revoir les étoiles", d'Isabelle Debraye, sur la catastrophe ferroviaire de Vierzy, qui endeuilla l'Aisne et la France entière, le 16 juin 1972 : 108 victimes, 240 blessés. La réalisatrice, qui a poursuivi ses études au BTS audio-visuel du lycée Henri-Martin, est la fille d'un survivant, gravement handicapé à la suite du tragique accident. Je vous renvoie à mon billet du 28 septembre dernier, pour une réflexion sur ce magnifique et terrible film. France 3 en a diffusé une version courte. Jeudi, nous aurons droit à l'intégrale. Isabelle Debraye sera présente et j'aurai le plaisir d'animer le débat qui suivra la projection. La séance débutera à 20h30.
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4 commentaires:
Vu ...réellement poignant
Quelqu'un que je connaissais y a laissé sa peau, ses os, sa chair et sa vie.
J'ai eu vent des conditions de contrôle de la sécurité des ouvrages d'art de l'époque.
Pas spécialement de celui-là mais les hommes peuvent changer, les méthodes restent les méthodes.
Je ne suis jamais depuis cette fatidique date remonté dans un wagon de chemin de fer.
Ni dans un aéroplane.
Ni sur un navire...
Je tiens à être responsable comme un grand de mon existence sans la remettre entre des mains différentes des miennes.
Et vive la marche à pied !
Ne soyez pas superstitieux.
Ne soyez pas superstitieux répondez-vous à V...
S'agit-il bien de superstition ou d'autre chose ?
A y regarder de plus près, V ne semble pas superstitieux mais responsable.
Il désire être responsable de ce qui peut lui arriver et ne pas s'en remettre aux mains d'autrui...
Exemple : deux avions en perdition du côté de Medellin dont l'un d'un rayon de vol de 3000km alors que la distance à parcourir dépasse les 2900km.
Résultat des courses : l'aéroport privilégie le vol A condamnant de fait ipso facto (et sans savoir) le vol B qui s'écrase en faisant 71 morts dont toute une équipe et un staff de football du Brésil venant jouer une finale continentale.
Ces 71 là comme le dit V auraient mieux fait d'y aller à pied ou pas du tout.
Ils auraient été responsables de leur vie au lieu de la laisser entre les mains d'autres.
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