vendredi 20 juillet 2012

Les couleurs de l'EPIDE









Ce matin, à l'EPIDE de Saint-Quentin (établissement public d'insertion de la Défense), la levée des couleurs, rassemblant tous les stagiaires, s'est déroulée inhabituellement en présence de personnalités (vignette 1). Juste après, en effet, le dévoilement d'une fresque a mis à l'honneur le travail des jeunes volontaires de l'atelier d'arts plastiques (vignette 2). Par la symbolique des couleurs, dans la ligne de Fernand Léger, l'oeuvre s'est donnée pour objectif de "regarder autrement" le centre EPIDE. Au côté de Stéphane Lepoudère, Christian Huguet, Joseph, Giovanna Monne (l'artiste plasticienne), le directeur Michel Devisscher a rappelé les missions de l'établissement en matière d'insertion sociale (vignette 3), pour lesquelles les activités culturelles sont largement sollicitées. L'EPIDE, ce n'est pas seulement une vie au pas militaire !

Pendant les rafraîchissements, il n'est pas toujours facile de trouver des sujets de conversation. C'est un art politique et mondain qui demande de l'expérience et du savoir faire. Je n'ai pas eu cette fois trop de mal : Huguet et Devisscher sont deux anciens de l'armée de l'air et j'ai quelque connaissance en la matière depuis ma visite de la base aérienne de Djibouti. Nous avons donc discuté, à trois, de Mirages et autres avions de guerre (je ne suis pas plus militariste que n'importe qui, mais il faut bien parler de quelque chose ...).

J'ai quitté le centre sous d'autres couleurs, soleil et ciel bleu, et une dernière photo de Joseph et des cadres (vignette 4). Je le retrouverai à la rentrée pour une nouvelle saison du café philo. Je salue la coordinatrice pédagogique, Nathalie Lefebvre, qui va quitter dans quelques jours l'établissement pour rejoindre Lille : c'est elle qui a eu l'idée, il y a un peu plus d'un an, d'installer un café philo dans les murs. Succès immédiat. L'art, la pensée, la vie, ce sont aussi les couleurs de l'EPIDE.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

temps que le pas militaire sera imposé je serai contre l'EPide.
c'est un principe pour lequel je ne transige pas quelque soit la qualité des encadrants et des activités qui sont proposées aux jeunes.

Emmanuel Mousset a dit…

L'intransigeance n'est pas toujours bonne conseillère. N'oubliez pas que les stagiaires de l'EPIDE sont tous des volontaires, qui ont donc sciemment choisi, en toute connaissance de cause, ce mode de vie. L'important n'est-il pas d'en juger aux résultats ?