samedi 7 juillet 2012

Dernières images









Mon corps est à Saint-Quentin mais mon coeur est à Djibouti. Je ne suis pas très photo, je crois à la supériorité des mots sur les images. Quelques-unes cependant me restent, en ultimes souvenirs que je vous offre. D'abord la vision de la baie d'Aden, que Rimbaud a sans doute vu comme je la vois, avec ce village de huttes au premier plan (vignette 1). Comment ne pas retenir une scène de travail puisque le séjour ne fut pas touristique ? Avec Vincent, je corrige des copies de philo au kilomètre, 360 pour chacun, dans la petite pièce destinée à cet effet (vignette 2). Les collègues djiboutiens, ici Oumalrobleh et Fatima, nous ont conviés en soirée dans un restaurant éthiopien où il fallait manger directement avec les mains (vignette 3). Enfin ma préférée, sur le port d'Obock, en compagnie d'une bande d'enfants, plongeant et replongeant sous nos yeux, ne mendiant pas pour une fois, heureux d'être là, joyeux, loin de toute misère pourtant si proche. Voilà mon Afrique à moi.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

"... ne mendiant pas pour une fois ..." Je trouve regrettable et déplacé de tenir des propos pareils à l'endroit de jeunes Djiboutiens. Cher Emousset sachez que les djiboutiens, jeunes ou grands, ne mendient jamais. Ceux qui ont eu le malheur de vous tendre la main à Djibouti ne sont point des djiboutiens mais des réfugiés somaliens ou éthiopiens et leurs progénitures. Veuillez retirer vos mots car vous salissez déjà notre honneur à peine réparti en France. C'est tout simplement pathétique. Bien à vous.

Emmanuel Mousset a dit…

J'ai parlé d'une "bande d'enfants", je n'ai pas mentionné leur nationalité, que je ne connais pas. Par aileurs, la mendicité est un phénomène hélas universel, qui ne se rattache pas particulièrement à tel ou tel peuple.