samedi 14 juillet 2012

Bleu, blanc, rouge (1)







Dans le bus qui a conduit ce matin les participants au défilé du 14 juillet à Saint-Quentin, tout le monde me demandait pourquoi je n'étais pas bronzé de retour de Djibouti. Simple : on ne bronze jamais involontairement, il faut faire des efforts. Or, je ne fréquente ni les plages, ni les piscines, pas plus en Afrique qu'ailleurs. Donc, je reste tout blanc, à ma grande satisfaction.

Arrivés devant le monument aux morts, il y a eu un problème d'écharpe tricolore. Non pas une nouvelle polémique à propos de celle d'Anne Ferreira, qui ne la portait pas aujourd'hui, mais d'Alexis Grandin : l'adjoint était encerclé par trois collègues, Françoise Jacob, Marie-Laurence Maître et Denise Lefebvre qui donnaient l'impression de vouloir le déshabiller. Non, c'était seulement pour redresser l'écharpe du fringant élu qui tire-bouchonnait (l'écharpe bien sûr, pas l'élu). A sa place, je me préparerais chez moi, devant le miroir, pour éviter tout incident. A cette occasion, j'ai appris que l'écharpe d'Alexis Grandin était d'un meilleur tissu que celui des trois autres. L'adjoint au patrimoine historique est réputé pour son élégance.

L'Harmonie municipale a été comme d'habitude parfaite. Mais que faisait cette clarinette toute tristounette abandonnée dans sur l'herbe ? (vignette 1) Au fond, les enfants des centres de loisirs Artois-Champagne et Europe agitaient leurs petits drapeaux tricolores. A gauche, après les musiciens, les jeunes de l'EPIDE, accompagnés de leur directeur, se mettaient au garde-à-vous comme de vrais militaires.

Le boulevard Gambetta, où se déroulait le défilé, côté pile (vignette 2) et côté face (vignette 3). Une chance énorme : pas une goutte de pluie pendant toutes les cérémonies !

Aucun commentaire: