Chaque année, à cette date, les défenseurs de l'école publique, laïque, gratuite et obligatoire ont à coeur de se retrouver devant le monument dédié à l'instruction publique et à ses grands ancêtres, dans le jardin des Champs-Elysées. C'est une cérémonie officialisée par la présence du sous-préfet et des élus locaux : Jean-Jacques Boyer, Françoise Jacob (vignette 1, le dépôt de gerbe), Marie-Laurence Maître, Alexis Grandin, Vincent Savelli. L'Education nationale est représentée par Richard Krawiec, inspecteur de la circonscription de Saint-Quentin 1. Les DDEN, délégués départementaux de l'Education nationale, participent également : Annette Pierret, Daniel Bourdier, Gérard Blanquart.
Jacqueline Hargous, présidente de l'association des amis de l'école publique, à l'origine de la manifestation, a rappelé, centenaire de la Grande Guerre oblige, le lourd sacrifice des instituteurs dans ce terrible conflit : ils ont été 7 500, dans l'année 1914, à y laisser leur vie (vignette 2). Françoise Jacob, adjointe chargée de l'Education, est allé dans ce sens. Le discours du sous-préfet a été un peu plus politique, soulignant que l'école était traversée par tous les grands débats de notre société (vignette 3). Mais aucun des trois intervenants ne s'est risqué à aborder la réforme des rythmes scolaires, dans le cadre de cette manifestation très consensuelle.
La rencontre s'est terminée par la traditionnelle Marseillaise, chantée par les enfants des quatre écoles du secteur Marthe-Lefèvre, sous la responsabilité de Guy Perrine, directeur de l'école Eugène-Corrette (vignette 4). Les élus ont repris en choeur l'hymne national, en articulant distinctement et en poussant la voix. En ces temps où il est question de "karaoké d'estrade", il faut veiller à être sur ce point irréprochable.
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