mardi 26 janvier 2016
La Gauche Libre
Les partisans d'Emmanuel Macron ont lancé hier un nouveau mouvement de soutien au ministre de l'Economie, notamment en vue des élections présidentielles de 2017 ou 2022. Son nom : La Gauche Libre. C'est, plus précisément, un think tank, comme on dit aujourd'hui, c'est-à-dire un club de réflexion, un cercle de pensée (pourquoi ne pas utiliser ces mots-là ?), avec tout de même une orientation politique très claire. Il a vocation à être représenté dans chaque département. C'est donc du sérieux. Macron s'engage. L'annonce d'hier sera suivie, en fin février, par un lancement public.
Cette création part du constat que les partis politiques, contrairement à autrefois, ne sont plus le lieu du débat idéologique, qu'ils ont même perdu toute représentativité. Je suis en grande partie d'accord, mais les appareils, aussi vides soient-ils d'idées et de militants, sont toujours là, présents. Ils vivotent mais demeurent maîtres du jeu, c'est-à-dire des investitures. C'est surtout le sort d'une élection qui aujourd'hui se décide à l'extérieur des partis, au sein des divers réseaux d'opinion. En tout cas, La Gauche Libre se veut indépendante des organisations partisanes, y compris du Parti socialiste.
Est-il trop tôt, pour Macron, de penser à la présidentielle ? Non, en politique, il n'est jamais trop tôt, mais bien souvent trop tard. Simplement, les choses doivent se faire dans l'ordre. Si François Hollande se représente, il faudra le soutenir, car la priorité lui revient, en tant que chef d'Etat. S'il ne se représente pas, il y aura forcément une primaire citoyenne, qui se jouera entre Manuel Valls et Emmanuel Macron, même si tous les deux appartiennent à la même sensibilité, celle de la social-démocratie assumée. Là aussi, mieux vaut le trop que le pas assez.
Personnellement, je choisirai qui ? C'est déjà fait ! Macron of course. Les deux sont bons, mais Macron se recentre sur ce qui me parait essentiel, qui m'avait fait choisir DSK il y a 15 ans : les questions économiques. Et puis, Valls, sur l'autorité et la nation, a selon moi un discours trop droitier, même si j'en comprends la nécessité politique (au regard de l'opinion) et tactique (à l'égard de la droite). Alors, La Gauche Libre, avec Macron, on y va !
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3 commentaires:
DSK qui a mis le b... dans les entreprises et même certaines administrations comme les hôpitaux avec son idée des 35 heures finalement portée par Mme Aubry...
Et bien, vous êtes libre de ce choix que d'autres sont bien libres de ne pas aimer du tout tout en se sentant bien à gauche quand même.
Au fait notre ami blogueur était me semble-t-il un admirateur de DSK, mais n'étant pas un imbecile il peut bien entendu changer d'avis sur les 35 heures.
Rappel :
http://laisneavecdsk.blogspot.fr/
La "gauche libre" est-elle de gauche ?
En ce qui me concerne être de gauche c'est concilier l’initiative individuelle, la valorisation du travail, la protection des salariés, la solidarité avec les victimes d’accidents de la vie ou qui méritent le soutien de la Nation
E. Macron représente un courant nouveau, un courant de vérité car il dit les choses, ne tourne pas autour du pot et veut aller de l'avant. il veut une France forte qui s'engage qui innove et qui réussie. Il veut et dit que les temps changent que le monde va vite et que si nous ne voulons pas être à la traine, il faut savoir se remettre en cause. La justice sociale nous ne pouvons réellement la maitrisser que si tout le monde prend l'engagement d'y participer. Soyons percutants, performants,
réactifs et avec E. Macron nous ferons de la France un pays de joie de vivre.
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