dimanche 28 octobre 2012

La pensée est une fête







A l'invitation du café philo des Phares, place de la Bastille à Paris, j'ai animé ce matin autour d'un sujet original et de circonstances, à quelques jours de la Toussaint : "pour qui sont les fleurs des cimetières ?" (vignette 1). D'autant que dans l'après-midi, je faisais visiter le cimetière du Père Lachaise à nos amis du café philo de Soissons. Nous y avons d'ailleurs retrouvé le souvenir de Saint-Quentin, avec le monument en l'honneur d'Anatole de La Forge, défenseur de la ville contre les Prussiens en 1870 (vignette 2). Cette déambulation historique, esthétique et philosophique s'est terminée devant le Mur des Fédérés, où nous avons bien sûr entonné "Le temps des cerises" (vignette 3). Au retour, sur mon répondeur, Gunter Gorhan, l'un des fondateurs du premier café philo parisien, m'avait laissé ce sympathique message : "rencontre réjouissante, la pensée est une fête". Entièrement d'accord.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Utopie

Je rêve d'un jour où nous chers politiques penseront à la France plus qu'à leur image et à leurs prochaines investitures.
La politique semble tendre de plus en plus vers un show de télé-réalité. Sauf que malheureusement ce sont des personnalités censées diriger notre pays que nous voyons se débattre et se tortiller.
Ah ça ils sont doués pour nous pondre des "mesures symboliques" (le comble de l'ironie selon moi). Mais quand il s'agit de prendre des décisions importantes, de se mouiller un peu pour réformer le millefeuille français et autres grandes idées qui nous feraient gagner des milliards et ceci sans pour autant taxer et imposer à tout-va ; et bien là il n'y à plus personne.
C'est tellement visible que c'en est risible. Ces rapports souvent intelligents qui se multiplient et qui finissent dans un placard, avec un petit message nous indiquant que le gouvernement "va s'en inspirer"...
Je déplore également la brillante absence des "intellectuels" préférant discuter des petites phrases et des petites querelles internes aux partis plutôt que de l'inaction et de l'absence de courage de nos dirigeants. Cela vaut aussi malheureusement pour les journalistes qui semblent préférer écrire des articles sur la politique comme on écrit des articles sur un sport de combat, plutôt que sur le fond. Peut-être est-ce parce que le fond tend à disparaître ?

Emmanuel Mousset a dit…

Vous critiquez les politiques, les intellectuels et les journalistes. La liste n'est peut-être pas close. Je suppose que vous n'avez d'indulgence que pour vous-même.