jeudi 15 septembre 2016
Hollande foutu ?
On prête à Manuel Valls cette formule : "C'est foutu pour Hollande". On prête beaucoup aux hommes politiques, qui rendent rarement. Bref, je n'accorde aucun crédit à ce genre de confidence. La question se pose néanmoins : Hollande est-il foutu ? Je ne sais pas si le Premier ministre pense que oui, mais moi je pense que non. Pour une seule raison, en béton, contre laquelle tous les arguments viennent se casser les dents : sous la Vème République, à 8 mois d'une élection présidentielle, tous les pronostics ont été démentis par le résultat final.
Il n'y a pas d'exception à cette règle. J'en serais presque heureux que les sondages annoncent Hollande battu : ça lui donne une petite chance de gagner ! Vous me direz peut-être qu'une règle n'est pas éternelle et que l'exception va cette fois la faire mentir. Si vous voulez, mais je suis plutôt méthodique : je préfère raisonner sur les faits, pas sur les hypothèses ; sur les certitudes de la longue durée, pas sur les anticipations aléatoires d'un futur proche.
Pourtant, je ne discrédite pas les sondages, mais je les prends pour ce qu'ils sont : un état de l'opinion à un moment donné, qui forcément va changer. Celui de BVA, paru aujourd'hui dans la presse régionale, est riche d'enseignements :
1- Le Pen arrive en tête au premier tour (merde), elle est battue au second tour (ouf). La leçon à tirer, c'est que la gauche (je parle pour mon camp) doit reprendre le combat contre le Front national, hyper-dangereux malgré la bonne nouvelle du second tour. L'extrême droite ne reculera pas d'elle-même. En politique, on ne vainc qu'en luttant. La gauche doit affronter le FN, pour stopper sa progression, reconquérir les voix que l'extrême droite lui prend, sinon cette histoire finira un jour très mal, trop tard.
2- Emmanuel Macron devance François Hollande. Nous ne devons pas en conclure que celui-ci doit automatiquement s'effacer au profit de celui-là. D'autant que n'importe quel candidat de gauche n'est qualifié pour le second tour, y compris Macron. Surtout, ce ne sont pas les sondages qui dictent les décisions personnelles. Mais la leçon est claire : le candidat socialiste de l'an prochain, quel que soit son nom, devra aller encore beaucoup plus loin dans la défense d'un projet social-démocrate, et marqué nettement sa rupture avec la gauche traditionnelle.
3- Montebourg ne perce pas, ne parvient même pas à égaler Hollande dans les intentions de votes, à quoi cependant Mélenchon arrive fort bien. Là aussi, la leçon est claire : toute candidature issue de l'aile gauche du Parti socialiste est vouée à l'échec. Les électeurs ne sont pas dupes, ils préféreront toujours l'original à la copie, Mélenchon à Montebourg. Les candidats de l'aile gauche ont le cul entre deux chaises, tiraillés qu'ils sont entre leur appartenance à un parti majoritairement social-démocrate et leur défense d'une ligne anti-social-démocrate. La politique ne peut pas être un exercice d'acrobate.
François Hollande a fait la semaine dernière un excellent discours. Aujourd'hui, il donne un excellent entretien à la revue "Le Débat". "La gauche ne doit pas baisser les yeux et être davantage fière de ce qu'elle a fait" : oh ! que oui. Le chef de l'Etat dénonce "l'autre gauche", celle qui défile cet après-midi contre la loi travail et contre le gouvernement, "les procureurs de l'alternative", comme Hollande les appelle, ceux qui n'ont à la bouche que le mot de "trahison", ceux qui répandent la "suspicion". Oui, ceux-là, qui croient tenir la dragée haute, il faut leur claquer le bec et les regarder droit dans les yeux.
Hollande, le meilleur candidat pour la gauche ? Je n'en sais rien. Ce sera lui, Valls, Macron ou rien. Mais je sais que le meilleur candidat en politique, c'est toujours celui qui a envie d'être candidat depuis longtemps, du fond de ses tripes. J'ai pu faire le constat à Saint-Quentin, puisque c'est vrai à n'importe quelle échelle : les candidats qu'on pousse, qu'on sollicite, parfois qu'on fabrique perdent immanquablement, avant même de combattre, parce qu'en réalité ils n'entrent pas dans le combat.
Hollande a-t-il envie ? Porte-t-il son désir dans les tripes ? A-t-il le goût du combat dans le sang ? Je crois bien que oui. C'est pourquoi je pense qu'il n'est pas "foutu".
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
24 commentaires:
Jamais dans l'histoire de la Vè République un président sortant n'a été aussi dévalué. Si un sondage ne fait pas une élection cependant il y a une tendance lourde à l'encontre du sortant. Votre combat contre le FN est perdu d'avance et cela depuis plus de 30 ans même alors qu'il était dirigé par Jean-Marie, alors sa fille ....
Vous oubliez que Macron a déclaré n'être pas socialiste donc ne peut être investi par le PS. De plus sa rivalité avec Hollande va s'exacerber dans la mesure où il doit crédibiliser sa candidature par un démarquage de plus en plus fort.
La primaire n'est pas jouée d'avance : étant donné le discrédit du président le PS aurait intérêt à choisir un autre candidat pour éviter la défaite électorale à la présidentielle, puis celle des législatives suivantes, qui verrait Hollande au 4è rang après Mélenchon.
Valls est plombé par son mauvais bilan qui divise pas seulement la gauche mais aussi le PS, il a intérêt à une défaite de Hollande qui lui ouvrirait un espace politique pour 2022.
Non Emmanuel, pas la peine de rêver, la gauche, ou le PS qui se prétend tel, n'arrivera pas au second tour. Philippe a raison, le paysage politique va considérablement se droitiser, et la polarité va consister dans le clivage droite républicaine/extrême droite : c'est quasiment déjà écrit. Et tu auras beau avoir l'impression de "lutter", tes mouvements saccadés de refus de la réalité, ressembleront à l'agitation d'un poisson dans un bocal : ta lutte est absurde comme les mouvements d'un poisson d'aquarium. Peu à peu ta liberté de mouvement se rétréci, et ne va cesser de se rétrécir. Tout cela est la conséquence logique de l'hétérogénéité qui règne dans la société française, issue de l'"esprit de 68". Toute société, et même tout être humain a besoin pour se construire, d'homogénéité, du même, par opposition à la différence. L'être humain doit se reconnaître en l'autre pour lui-même se reconnaître, si il voit dans l'autre trop d'hétérogénéité, alors il ne se reconnaît plus lui-même, et c'est alors, partant d'une fragmentation individuelle, au départ, que par un jeu de domino, c'est l'ensemble de la société qui s'effrite. D'où les mouvement de réaction, très forts, actuels, qui ne vont cesser de s'amplifier, avec les mauvais échos que renvoie l'actualité, et les événements de plus en plus tragiques et choquants. Comme l'égorgement d'un prêtre, qui d'un point de vue symbolique, est un signe très fort, qui ne s'effacera pas facilement des consciences, pas d'ici les élections en tout cas. Mais c'est bien, tu es consciencieux, tu fais ton devoir d'homme de gauche républicaine.
"Valls est plombé par son mauvais bilan qui divise pas seulement la gauche mais aussi le PS, il a intérêt à une défaite de Hollande qui lui ouvrirait un espace politique pour 2022."
C'est exactement ce que devait penser un certain François Fillon de son président en 2012.
On voit où cela l'a mené...
Ou Villepin...
Sous fifres après avoir été collaborateurs, c'est y pas de beaux rôles, ça ?
Le seul qui s'en soit sorti de cette position, c'est Georges Pompidou mais en ces temps déjà éloignés, il n'y avait pas les réseaux sociaux actuels et l'hyper-réactivité qui en est générée.
1- Les combats perdus d'avance sont ceux qu'on ne mène pas. Macron ne demande pas à être investi par le Parti socialiste. Surtout pas.
2- Faire son devoir est encore une des meilleures choses que l'homme ait inventée.
3- Je n'ai jamais vu un leader politique gagner en souhaitant la défaite de son propre camp. C'est de la mauvaise fiction. 2022, c'est dans 1000 ans, quand on fait de la politique, où l'on marche souvent au radar.
Ce qui compte le plus, et les militaires le savent, c'est que les troupes aient suffisamment le moral pour être en mesure d'accomplir leur devoir. Quand le moral est trop entamé, il n'y a plus de possibilité de faire s'accomplir le devoir, et les troupes refusent de monter à l'assaut. Tu as toujours sous-estimé le rôle du moral, et surestimé le rôle du devoir. Or ce qui mine la société française, est qu'elle n'a plus le moral, ce que tu ne cesses de dénoncer "à coups de pied au cul", au lieu d'essayer d'en trouver les causes. Autre question, pourquoi, toi, tu échappes à cette perte de moral ? J'en attribue la cause, au fait que tu es l'héritier de l'époque gaullienne et pleine de promesses, toutes déçues, les unes après les autres. Quand la société française aura touché le fond, alors elle pourra rebondir. Mais sur d'autres bases, certainement religieuses, car c'est désormais une nécessité de survie.
Non, si j'ai le moral, de Gaulle n'y est pour rien. Question de naturel, sans doute. Et puis, quand on a la chance de ne pas venir d'un milieu petit-bourgeois, on se fait à tout, on prend la vie comme elle vient, on ne se plaint pas, on ne recherche pas la reconnaissance. J'aime beaucoup cette chanson de Serge Lama, "Les ballons rouges" : "J'ai rien demandé, j'ai rien eu, j'ai rien donné, j'ai rien reçu, mais j'ai fait ce que j'ai voulu". C'est terrible, mais il y a quand même toute une morale là-dedans.
Le PS est foutu, on passe à autre chose ...
Trés progressivement le paysage politicien français va se scinder en deux tendances : d’un côté les européistes c’est à dire les partisans de l’intégration européenne et de l’autre côté les europhobes c’est à dire les partisans du maintien des états-nations.
NB : L’européisme est un néologisme, utilisé par Jules Romains dès 1915 d’où le mot dérivé « européiste ». Ce néologisme n’est absolument pas une création de l’extrême droite !
Ce n’est pas pour autant que le débat économique entre social-libéralisme et libéralisme (« pur et dur ») ne va pas reprendre force et vigueur dans cette nouvelle configuration des années à venir.
Au sein de ce que l’on appelle, selon la propagande des dominants politiques en place depuis 1969, « l’extrême droite » actuelle les débats sont déjà en cours, alors même qu’elle n’a pas encore accédé à la moindre parcelle de pouvoir. Marine Le Pen est considérée, à mon avis à juste raison, comme ayant une philosophie plutôt socialisante, il suffit de fréquenter certains forums privés de « la droite de la droite » pour le savoir.
Notre belle utopie européiste d’une Europe fédérale a été construite sur un jeu de dupes.
Quand j’ai voté pour Maastricht en 1992 ce fut en comblant mentalement (grave illusion) les vides de ce traité, c’est à dire en pensant qu’il y aurait, par le haut/par le mieux disant, convergence sociale et fiscale de tous les pays membres.
A la place il y a eu dumping généralisé et sauvage entre les pays membres dans ces deux domaines social et fiscal.
Le « carburant » de ce remodelage politicien français/européen est donné par la carence de cette UE à protéger son pré carré d’un afflux massif incontrôlé de réfugiés économiques et de guerre dans un contexte de chômage structurel.
En France ce « carburant » est dopé par un risque maximum d’attentats visant la population en raison de la détestation que la France provoque, avec d’autres, chez les tenants de l’Islam politique par son attitude guerrière de « croisés » de ses dirigeants depuis janvier 1991 en Afrique.
Cette population française présente un surplus de détestation particulière en raison de sa laïcité intolérable idéologiquement, à la vieille hérésie Wahhabite née en Péninsule arabique et paresseusement assise pour faire sa propagande depuis plus d’un demi siècle sur « mille milliards » de pétrodollars.
C'est vrai qu'un désir de reconnaissance totalement déçu, à 100%, peut contribuer à anéantir totalement le moral, voire conduire tout droit à la folie (c'est ainsi que j'interprète la folie de Nietzsche, par exemple). Mais cela provient-il d'un excès de vanité, comme toi tu l'interprètes (donc une faute morale de la petite-bourgeoisie, qui aujourd'hui lui retombe dessus) ? Ou alors la reconnaissance n'est-elle pas un besoin humain, profondément ancré, par lequel l'humain se construit (se reconnaître dans le miroir : c'est le premier stade de construction de soi selon Lacan, non ?). Disons que même chez toi la reconnaissance joue un rôle, mais trop enfoui, et que tu dénies pour des raisons politiques (haine de la petite-bourgeoisie), donc finalement d'ego, propre à notre époque pleine de promesses déçues, pour quelqu'un comme moi, mais pas pour toi je le reconnais. Ça et là, quelques exceptions, comme toi échappent au destin de notre époque et à son caractère propre, encore une conséquence de 68, bénéfique pour toi. Mais le destin de l'époque qui touche des masses de plus en plus considérables de concitoyens aliénés, te rattrapera, et alors fatalement tu te sentiras moins libre à ton tour, mais je conçois que tu lutteras de toutes tes forces, jusqu'au bout, pour conserver ta liberté, au nom du combat qui te sembles le plus juste : le combat pour la conservation de la gauche républicaine. Et détrompe-toi sur mon compte, le mal est bien plus grand qu'un simple petit désir de reconnaissance petite-bourgeoise, même si le point de départ de la problématique semble effectivement se trouver là : quand on a des enfants, on aspire à autre chose qu'à un simple désir de reconnaissance petit-bourgeois, j'ai dépassé ce stade depuis la fac.
1- Philippe, "notre belle utopie européiste d'une Europe fédérale", je continue à la partager.
2- Erwan, c'est trop de psychologie pour moi.
Si vous n'avez jamais vu un lider politique gagner après une défaite de son propre camp c'est que vous raisonnez à très court terme et ne pensez pas à la bataille électorale d'après par exemple celle de 2022 après 2017, une alternance classique droite/gauche, c'est aussi que vous avez la mémoire courte: souvenez-vous qu'en 1981 les chiraquiens ont préféré la défaite de Giscard et l'élection de Mitterrand plutôt que la réélection de Giscard qui risquait de les laminer politiquement.
Si tu ne veux pas faire de psychologie, fais au moins un peu de philosophie, à moins que ce ne soit qu'un devoir pénible et alimentaire pour toi.
Aucun président n'a été élu sans avoir l'investiture d'un parti et/ou de son parti. Même Giscard a bénéficié en 1981 de son petit parti "Les Républicains Indépendants". Macron et son particule ne fait pas le poids, le soutien des médias et sa popularité actuelles sont artificiels. Macron, tel Barre,Rocard, Balladur, va tomber aux oubliettes. Peut-être en 2029 s'il est habile et sert aux français une autre chose que sa soupe cuite et recuite depuis plus de 30 ans, tellement qu'elle est imbuvable même sous ses habits de jeune premier actuels.
En outre Philippe a raison, d'un point de vue strictement économique et social, Marine Le Pen et Florian Philippot (j'exclus Marion Maréchal Le Pen), semblent se situer à gauche (sociale-libérale) de la droite dite républicaine (libéralisme pur et dur). Mais tu sembles avoir un faible pour tout ce que craint la petite-bourgeoisie, comme le libéralisme pur et dur qui augmenterait encore plus les failles de la société française. Comme le souligne Philippe, le FN fonctionne encore comme un tabou, un épouvantail créé par Mitterrand, qui empêche de penser, sous peine d'être taxé aussitôt quasiment de nazisme, ce qu'il a à proposer sur le fond.
"1- Philippe, "notre belle utopie européiste d'une Europe fédérale", je continue à la partager."
L'avoir eu en 1992 mais conserver cette utopie en 2016 c'est du masochisme !
Après 24 ans magouilles anti populations européennes illustrées symboliquement au niveau de la Commission Européenne par le sinistre Barrosso relayé actuellement par un ancien premier ministre ayant orchestré le lessivage de l'argent sale dans ses banques …. les bras m'en tombent !
L'Europe est ce que les peuples en font par leur vote. Barroso ne résume pas à lui tout seul 70 ans de construction européenne.
J'imagine que la réponse est : le FN ne "pense" pas, et il n'a pas de fond, il est juste le fruit du ressentiment de la petite-bourgeoisie. C'est la réponse que je me fais à moi-même, mais je constate que tes solutions ne sont pas meilleures, celles du PS, et de la "liberté" peut-être artificielle que tu t'es construite en le soutenant. Le mal est en réalité trop profond pour que la politique puisse y remédier, puisqu'il faudrait réintroduire de l'homogène dans la société, par la voie du religieux. Non seulement c'est Hollande qui est foutu, mais aussi un certain avenir de la France, à moins qu'elle ne touche le fond et rebondisse.
1- « L'Europe est ce que les peuples en font par leur vote. »
De Gaulle puis Mitterrand se sont opposés à donner quelque pouvoir que ce soit à ce Parlement.
Hormis celui de crier au scandale contre la commissaire socialiste (délit de favoritisme) Edith Cresson par exemple !
Le traité d’Amsterdam a commencé à lui donner des pouvoir relatifs à partir de 1999. L’essentiel du pouvoir appartient actuellement aux conseils de ministres et chefs d’État dont les délibérations restent secrètes et ne sont jamais publiées par les médias dans la mesures où elles pourraient être communiquées !
2-Par magouilles j'entendais la mise sous tutelle des fonctionnaires et élus européens. La tutelle est exercée par les lobbyistes des multinationales que ces dernières soient industrielles financières voire religieuses (les évêques catholiques par le COMECE … http://www.comece.eu/comece )
3-Je parlais « symbole » ... comme le drapeau tricolore en est un, la rose un autre pour le PS, la croix de Lorraine pour les gaullistes … la tête de Maure coupée ? Pour les corses …
donc la tronche de Barrosso pour l’UE en est le symbole
Bref beaucoup de choses à dire sur ce « machin ».
@ Erwan...
T'es vraiment un pauvre type quand tu t'y mets, le FN est un parti fasciste dont le fond de commerce est la xénophobie, l'antisémitisme et la bêtise, c'est pas une grosse blondasse et un homo sorti de l'ENA qui vont y changer quelque chose. Cite moi un intellectuel ou un artiste d'envergure soutenant le FN. Le FN est un parti d'abrutis acculturés, ne vient pas me parler de culture. Et concernant les racines, qu'est ce que tu peux dire comme conneries, je suis attaché à mes racines françaises (laïques, athées, contestataires, insoumises) aussi bien qu'à mes racines slaves. Ce que tu peux être con par moment. Le FN est une grosse merde dangereuse, et si ses supporters pouvaient disparaître comme par enchantement on s'en trouverait bien apaisés...
Pas de liberté pour les ennemis de la liberté !
Je ne sais pas si tu es complètement con, pervers ou malade mais y'a un truc qui va pas chez toi...
"Je ne sais pas si tu es complètement con, pervers ou malade mais y'a un truc qui va pas chez toi... "
Niveau d'analyse cosmique !
Le FN est surtout une affaire familiale , financiére et un clan .....Autour ... Qui surfe facile sur les vagues de la bêtise des dirigeants actuels ...
"Le FN est surtout une affaire familiale , financiére et un clan .....Autour ... Qui surfe facile sur les vagues de la bêtise des dirigeants actuels ..."
et boosté par notre Mitterand
Tout cela est vrai hier, de moins en moins vrai aujourd'hui car nombre de talents lorgnent sur les possibilités qu'il va offrir ... compte du fait que l'on ne discerne pas comment les dirigeants actuels pourraient devenir plus habiles demain et comment ceux qui veulent continuer à atteindre la population française se priverait de le faire ...
Hélas, vous avez raison. Le pouvoir attire, et même s'il faut passer par le FN pour en obtenir un bout, certains vont tenter le coup. A l'émission de Sarkozy, j'ai été surpris de voir ce petit patron, propre sur lui, semblant normal, honnête et civil, être le représentant départemental du FN. La banalisation est en marche. C'est pourquoi il faut re-diaboliser la bête.
Encore faut-il des personnes ayant à la fois audience populaire et légitimité pour diaboliser, il n'est pas sûr qu'il y en ait encore beaucoup dans les sphères dirigeantes.
Dans cette situation il peut y avoir retournement de la diabolisation.
Enregistrer un commentaire