mercredi 14 novembre 2012
Votez Battefort !
Arnaud Battefort : Ce nom ne vous dit peut-être rien. Et pourtant, retenez-le, ainsi que ce visage (en vignette) : cet homme sera probablement demain soir le premier secrétaire fédéral du parti socialiste dans l'Aisne, c'est-à-dire le "patron" des socialistes du département. Ces neuf dernières années, c'était Jean-Jacques Thomas, qui n'a pas souhaité se représenter. Le deuxième candidat à briguer le poste de numéro 1 est Anne Ferreira. Entre les deux, pas d'hésitation pour moi : c'est Arnaud mon champion !
Bien sûr, ce qui nous rapproche d'abord, c'est que nous sommes signataires tous les deux de la même motion, défendue par Harlem Désir. Mais il y a plus que ça. Dans la situation où se trouvent actuellement le président de la République et le gouvernement, face aux attaques qui viennent de toute part, il nous faut un premier secrétaire fédéral qui soit à 200% derrière François Hollande, qui soutienne à fond sa politique. Ce n'est pas le cas d'Anne, dont le courant rejette le traité budgétaire européen et émet des réserves sur le pacte de compétitivité, autant dire n'est pas en phase avec deux actes majeurs de la politique gouvernementale. Dans ces conditions, je vois mal comment elle pourrait répondre efficacement aux reproches de la droite.
Ensuite, puisque François Hollande a choisi de faire du non cumul des mandats un axe fort de sa politique, je crois qu'il faut, dans les responsabilités du parti, être au diapason, donner l'exemple. Arnaud Battefort n'a aucun mandat, c'est un militant de base, engagé depuis très longtemps dans le combat politique et syndical, donnons-lui sa chance ! Anne Ferreira a le très grand honneur d'être 4ème vice-présidente du Conseil régional de Picardie, chargée du développement économique, de l'agriculture, de la recherche, de l'innovation, de l'enseignement supérieur, de l'Europe et du co-développement. Je veux un premier fédéral qui n'ait que ça à faire, qui soit premier fédéral à plein temps, qui se consacre seulement au développement du parti dans l'Aisne.
Enfin, mais c'est plus subjectif, il nous faut un leader, quelqu'un qui entraîne l'adhésion, qui dégage de l'enthousiasme, qui sache haranguer une foule : pour moi, y'a pas photo, celui qui a l'étoffe d'un leader, c'est Arnaud !
Normalement, c'est lui qui doit être demain soir élu, puisque sa motion est majoritaire, et que le vote sur les textes se traduit ensuite mécaniquement par un vote sur les personnes. Mais est-ce que tout est complètement normal en politique ? Au dernier congrès, celui de Reims, c'est Claire Le Flécher qui devait devenir première secrétaire fédérale, ayant logiquement la majorité. Mais non ! La politique est fâchée avec l'arithmétique ...
L'explication ? Claire n'était pas élue, tout comme Arnaud. Dans un parti d'élus, il y a une sorte de solidarité naturelle, presque de déférence obligée à l'égard de ceux qui sont porteurs d'un mandat, une forme de connivence, d'esprit de corps comme on en voit un peu partout ailleurs dans la société. Un élu a du pouvoir à revendre, si j'ose dire ; un militant n'a que sa bonne volonté à offrir. Claire a été il y a trois ans la victime de ce tropisme, j'espère qu'il n'en sera pas de même demain avec Arnaud.
Et puis, j'ai un regret : pour la première fois depuis que je suis adhérent au parti socialiste, je n'irai pas voter, déposant un recours en annulation (voir billets précédents sur ce sujet) et ne pouvant donc pas participer à un scrutin dont je conteste à Saint-Quentin la légalité.
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