samedi 22 février 2014

L'événement au Méphisto



Quel a été l'événement de la semaine à Saint-Quentin ? La candidature de Xavier Bertrand ? La surprise d'Anne Zanditenas ? La liste du FN ? La visite de Gilles Pargneaux (n°1 sur la liste socialiste aux européennes) ? Vous n'y êtes pas, rien de tout ça ! L'événement, c'était ce soir, au pub Le Méphisto, la venue du chanteur américain Kelley Stoltz, un bon du rock anglo-saxon, une célébrité dans le genre (en vignette). La puissance invitante, c'était Raphaël Louviau, alias DJ Raffy , président de l'association Bang Bang. Kelley est en tournée française, dans quatre villes seulement, la dernière chez nous, au "Meph", à Saint-Ku. Cool, non ?

1 commentaire:

Erwan Blesbois a dit…

Mon pays ne pardonnera pas mes péchés. Puisque nous vivons non seulement un monde sans pitié, pour reprendre le titre d'un beau film d'Eric Rochant, mais encore davantage on pourrait dire un monde sans pardon, où la dérision semble régner en maître ; ce qui ne laisse aucune chance aux largués qui s'engouffrent dans la brèche de la dérision, alors qu'en réalité le pays n'a jamais été aussi intolérant pour les marginaux ou les déviants. Ces derniers auraient eu une chance de s'en sortir, si enfants on avait eu le droit de les élever à l'aide des principes et de valeurs rigides voire réactionnaire, pourquoi pas catholiques. Car l'enfant a besoin d'obéir. Or notre société fait tout le contraire, elle laisse les enfants faire n'importe quoi, avoir tous les droits, et ne laisse aucune liberté aux adultes. Effectivement ceux qui en auraient le plus besoin ne maîtrise pas le code qui, adulte, leur permettrait de se rebeller. Alors enfants ce sont des rebelles, et adultes ils deviennent des moutons. C'est le crime parfait à l'échelle d'une société : aucune contestation possible, quelques émeutes oui ; mais aucune idéologie pour conduire une révolution. Une révolution pourtant nécessaire contre le système de l'économie de marché, le libéralisme économique, qui distribue si injustement le bonheur entre les hommes : voire reproduit à l'échelle de la société les principes de la nature la plus sauvage : jungle comme on dit, adaptation du plus fort et autres saloperies du même acabit. Et dont le rock, et la violence qu'il génère est un instrument de cette sélection absurde. Ce n'est pas que le rock soit mauvais en soi, il y a beaucoup de morceaux d'une grande beauté, c'est encore ce qu'on en fait qui est souvent mauvais ; plus un instrument de sélection entre "forts" et "faibles" ( au sens de Darwin, pas de Nietzsche), qu'un instrument de rébellion contre la société. Je connais beaucoup de passionné de rock, j'en connais peu de plus conformistes qu'eux.