mercredi 24 mai 2017

Une bulle anti-médiatique ?



Vous vous souvenez ? "Macron, c'est une bulle médiatique, elle va exploser". C'était il y a un siècle ! Aujourd'hui, les adversaires du nouveau président ont de nouveaux griefs, qui ne feront pas long feu, eux aussi. Sur la fameuse bulle, il faut même se demander si elle n'est pas devenue son contraire : anti-médiatique ?

Reprenons : Macron a trompé son monde en s'affichant plusieurs fois à la une de Paris Match. La presse people a fait ses choux gras de sa personnalité et de son couple. L'intéressé n'y était pas d'ailleurs pour grand chose : notre société est ainsi faite qu'elle veut du spectacle et des images. Je prédis qu'Emmanuel Macron sera le moins médiatique de tous nos présidents de la République, parce qu'il a commencé, parce qu'il l'a conceptualisé (manie de philosophe).

Désormais, comme autrefois, le chef de l'Etat choisira les journalistes qui l'accompagneront dans ses déplacements. Ce ne sera plus open bar. La profession a renâclé, prise dans les habitudes. Mais quand elles sont mauvaises, il faut en changer. Les médias, contrairement au préjugé, ne constituent pas un quatrième pouvoir (il n'y en a que trois dans notre République) : en revanche, ils forment un indispensable contre-pouvoir, et c'est déjà très bien comme ça.

Il y a quelques jours, le Premier ministre a commis un petit sacrilège médiatique, une sorte de blasphème : visitant un foyer pour personnes handicapées, il a refusé de répondre à une question de BFMTV sur la réforme du code du travail. Incroyable : la liberté de poser des questions va maintenant de concert avec la liberté de ne pas y répondre. Eh oui, c'est que la liberté ne se divise pas !

Depuis dix ans, l'activité politique s'était corrompue et rabaissée dans ses pratiques médiatiques, qui lui étaient souvent imposées, mais auxquelles elle concédait. Sarkozy souffrait d'une incontinence médiatique sévère, une boulimie à la radio et à la caméra. Son bling bling s'étalait jusque dans le domaine de la communication. Il éprouvait une fascination-répulsion pour les journalistes, qui le lui rendaient bien.

Avec Hollande, nous avons changé de ton, nous sommes entrés dans la normalisation, sans rompre avec le même appétit médiatique, allant jusqu'à la familiarité, effaçant la frontière convenue entre la parole publique et le off. Hollande en est mort d'indigestion, à cause d'un volumineux pavé au titre suggestif ("Un président ne devrait pas dire ça ..."), qui a précipité sa chute. Macron a assisté de près à cet univers de la confidence et de la fausse connivence. Il ne refera pas.

La politique n'est pas seule en cause, ni les médias traditionnels : les réseaux sociaux et les chaînes d'information continue ont tout chamboulé, dans un mauvais sens. Emmanuel Macron veut rétablir la dignité présidentielle, préserver et contrôler son image, raréfier et valoriser sa parole, maîtriser son temps, ne pas se soumettre à l'impératif de l'urgence, ne pas céder au commentaire qui n'est souvent qu'un commérage. C'est nouveau et c'est très bien.

21 commentaires:

Philippe a dit…

Il va y avoir du boulot !!!
Selon « Le Canard » l’amour du Veau d’Or ne semble pas n’atteindre que celui qui devrait être à la place de E.Macron aujourd’hui.
http://www.francetvinfo.fr/politique/gouvernement-d-edouard-philippe/direct-epingle-par-le-canard-enchaine-le-ministre-richard-ferrand-parle-de-denonciations-calomnieuses_2204854.html
Chacun son tour d’être dans la marre au Canard.

L F a dit…

Faire long feu... Expression d'artificier...
C'est quand une mèche allumée ne produit pas l'explosion initialement prévue...
Si on vous lit bien : vous avez écrit le contraire exact de ce que vous vouliez sans doute exprimer.

Erwan Blesbois a dit…

Si un jour tu étais traité avec le plus profond mépris par un de tes "maîtres", en raison par exemple de la faiblesse de ton salaire qui atténuerait ton autorité morale dans une circonstance particulière, simple hypothèse je le répète dans une circonstance particulière, comment réagirais-tu après tous les services que tu as rendu à tes maîtres ?
Evidemment c'est une hypothèse irréaliste, puisque effectivement désormais tu as une réputation et une autorité morale de par ta fonction, qui te rendent intouchables. Oui en cela tu as "changé" radicalement par rapport à l'Emmanuel Mousset que j'ai connu, qui pouvait être encore en proie au doute, et faire l'objet d'attaques dangereuses pour son intégrité psychique, voire physique (alors que désormais elles sont inoffensives et que tu les traites par le plus profond mépris).
Magnifique construction que ton existence, désormais pratiquement indestructible, sauf par la mort qui ne manquera d'arriver et dispersera tes atomes dans le néant et l'oubli. Et tout ça grâce au langage, c'est quand même merveilleux le langage et surtout la méritocratie républicaine, dont tu es un très pur produit, après être passé, cerise sur le gâteau, par une initiation catholique à la spiritualité et à l'existence, dans ta jeunesse.
Ton seul handicap, et ta blessure narcissique aura été le mépris par lequel t'auront traité certaines femmes, en raison de ton physique peu attrayant, ou tout simplement peu à la mode... Mais plus encore le mépris par lequel t'aura traité la classe moyenne médiocre, sur laquelle tu prends aujourd'hui une fantastique revanche. Classe moyenne en voie de disparition, et sur le sort de laquelle tu ne t'apitoieras pas un instant. Et comme tu as raison !
Enfin bref, si tu étais traité avec le plus profond mépris par tes maîtres, je crois que cela rétablirait à tes yeux la valeur de la notion de respect. Mais bon, au moins vis-tu dans le réel et non dans un hypothétique monde fantasmé, fruit d'un "préjugé de faible", pour reprendre une expression de Nietzsche.
Au Moyen-âge, les seigneurs avaient leurs troubadours qui relataient leurs faits et gestes ; Emmanuel Mousset est un peu un troubadour des temps modernes, à la différence du fou du Roi (Houellebecq par exemple), il ne dit jamais de mal des puissants car ils sont son gagne-pain.
Chapeau l'artiste !

Nicolas L. a dit…

Il est un personnage qui parcourt l’ensemble de l’œuvre de Molière, et qui a pris corps aujourd’hui. Un personnage que Molière fait inlassablement revenir dans ses comédies. Un personnage qui fascine Molière jusqu’à l’obsession car, outre son potentiel comique inépuisable, il est un concentré de nature humaine. Il incarne ce que l’homme a en lui de moins glorieux : cet étonnant mélange de narcissisme et de vacuité ; ce puissant mariage entre la médiocrité et l’autosatisfaction. Ce personnage, c’est Mascarille dans Les Précieuses ridicules ; dans Le Misanthrope, il prend les traits d’Oronte ; et dans Les Femmes savantes, il s’appelle Trissotin. C’est le pédant ; le petit marquis inepte et prétentieux, qui s’admire d’autant plus qu’il est plus médiocre.
C’est l’homme vide de culture, mais plein de certitudes. Celui qui « sait tout sans avoir jamais rien appris ». Celui à qui le savoir et la compréhension du monde viennent « naturellement, sans étude ».

C’est celui qui a un avis sur tout, sans avoir jamais réfléchi à rien. Celui qui affirme d’autant plus fermement qu’il ignore tout de son sujet ; qui assène d’autant plus catégoriquement qu’il n’a pas d’argument.

Celui dont l’assurance est proportionnelle à l’ignorance.

Cet homme a une tellement haute image de lui-même qu’il n’envisage pas qu’il lui soit nécessaire de travailler, avant de la ramener. Non. Aussi inconsistant que sûr de lui, il parle sans cesse, mais ne pense jamais. Le problème, c’est que n’ayant rien à dire, il est condamné à produire des phrases qui ne disent rien. Des phrases pleines de mots, mais vides de sens.
« Il faut que l’émergence de cette diversité qu’est la société française, elle reste dans la vibrance de cette diversité. » Des phrases ronflantes, boursouflées, verbeuses, où l’absence de structure et l’inflation de mots servent à masquer l’absence de contenu. « Ce qui constitue l’esprit français, c’est une aspiration constante à l’universel, c’est-à-dire cette tension entre ce qui a été et la part d’identité — cette ipséité stricte — et l’aspiration à un universel, c’est-à-dire à ce qui nous échappe. » Des phrases brumeuses, vaguement lyriques, dont aucune signification n’émerge, mais alors assénées avec conviction pour faire croire qu’elles recèlent un sens et une cohérence, quand elles ne veulent rigoureusement rien dire. « La réconciliation cohérente que je propose et le projet progressiste assumé sont de nature à réveiller des initiatives très fortes au niveau de la société. »

Tout le monde le connaît, Trissotin. Tout le monde a déjà eu le malheur de voir ce morveux narcissique répandre son arrogance et son inculture sur un plateau de télévision ou dans Télérama. Et dans les grandes villes — singulièrement à Paris —, ce sont des bataillons de Trissotin que l’on croise en terrasse, dans les cafés et dans les restaurants. On a renommé « bobos » ces coquets vaniteux, mais ça ne change rien : ce sont des Trissotin. D’ailleurs, vous verrez, ils s’apprêtent à voter massivement pour leur sosie. Pour Master Trissotin. C’est-à-dire Emmanuel Macron. Emmanuel Macron, saint patron des bobos. Et, accessoirement, auteur des perles linguistiques ci-dessus.

Emmanuel Mousset a dit…

A part ça, vous aimez qui ?

Nicolas L. a dit…

La France éternelle non corrompue par l'esprit libéral-libertaire post 68, Molière, de Gaulle, la religion catholique et Florian Philippot...

Emmanuel Mousset a dit…

Philippot et de Gaulle, Molière et le catholicisme, ça ne va pas trop ensemble. Mais je suppose que vous avez l'esprit de synthèse, à défaut d'avoir celui d'analyse.

Nicolas L. a dit…

je tiens la critique pour l’essence de la vitalité, de la consistance, et finalement de l’existence même des individus et des civilisations. Sans critique — à commencer par l’autocritique — , tout individu, toute institution humaine entre en décadence, et finit par sombrer dans l’insignifiance. C’est ce qu’est en train de subir notre époque d’orgueil illimité…

Mais ce ne sont pas des critiques que la « pensée » contemporaine adresse au catholicisme : ce sont des clichés. Des clichés en escadrille. Des clichés aussi ridicules que répugnants, des clichés atterrants de bêtise, des clichés qui devraient faire rougir de honte tous les prétendus descendants des « Lumières » et autres adeptes de la « Raison » qui les reprennent à leur compte sans effectuer le plus élémentaire travail de vérification. Un « effort » de renseignement d’environ une heure suffit en effet à comprendre l’origine des croisades, et à tempérer — c’est le moins qu’on puisse dire — l’indignation convenue qu’elles suscitent chez les idiots utiles de l’anticatholicisme. Une heure supplémentaire suffit pour balayer le mythe de « l’Inquisition sanguinaire », et pour apprendre que non seulement l’Inquisition fit en plusieurs siècles infiniment moins de victimes que la Révolution égalitaire et fraternelle en quelques mois, mais que l’Inquisition représenta un progrès majeur pour les droits de la défense et, plus généralement, un adoucissement des pratiques par rapport aux standards de la justice séculière.

De même, un calcul élémentaire suffit à établir qu’il y a moins de prêtres pédophiles parmi les prêtres, qu’il y a d’hommes pédophiles parmi les hommes ; et que donc, si l’on tient vraiment à adopter (en les retournant) les très intelligents raisonnements des bouffeurs de curés, il faudrait que tous les hommes deviennent prêtres pour que diminue le nombre de pédophiles.Je le répète : on peut et on doit critiquer le catholicisme. Mais le catholicisme ; pas sa caricature. Le catholicisme ; pas les fantasmes colportés sur lui par la propagande post-révolutionnaire. Essayez : c’est un effort d’une toute autre nature que la récitation machinale du catéchisme anticatholique. Un effort qui élève celui qui s’y adonne ; et qui peut même, au final, rendre ce dernier assez indulgent envers le catholicisme… surtout s’il s’aventure à critiquer avec la même rigueur toutes les religions, toutes les idéologies…

Emmanuel Mousset a dit…

Qu'est-ce qui vous prend ? Je n'ai pas critiqué le catholicisme. A moins que vous vouliez jouer au martyr ...

Nicolas L. a dit…

Si ce n'est pas toi c'est donc ton frère ou bien quelqu'un des tiens... Macron ne va-t-il pas nous sortir bientôt que l'ensemble de la religion catholique fut un crime contre l'humanité, avec les croisades, l'inquisition, la persécution des juifs accusés d'avoir tué le Christ, le génocide des Indiens d'Amérique, j'en passe et des meilleurs...

Nicolas L. a dit…

Il n’y a que les progressistes comme vous et les incultes comme Macron, et inversement — mais c’est la même chose — pour croire que l’homme change fondamentalement ; il n’y a que les moulins à stéréotypes contemporains pour "penser" qu’il n’y a pas d’invariants anthropologiques : de tronc commun éternel à partir duquel se développent les branches, éphémères, propres à chaque époque.
Quand la vénération prend des formes aussi gratinées, les avertissements ne sont pas seulement inutiles ; ils sont contre-productifs. Plus on cherche à le sortir de son aveuglement, plus Mousset s’aveugle. Plus on tente de lui ouvrir les yeux, plus il s’enferme dans le déni.
Chaque critique envers son gourou rendra ce dernier plus incritiquable. Chaque tentative de l’atteindre le rendra plus intouchable. Chaque attaque renforcera son statut de victime. Et légitimera, par conséquent, qu’on le défende de plus en plus férocement.
C’est pourquoi, à mesure que la pièce progressera et que les critiques se multiplieront contre Macron, Mousset se crispera, se raidira, manifestera une intolérance de plus en plus hystérique envers ceux qui formuleront des doutes sur l’honnêteté et la compétence de Macron :
N’a-t-on pas là, décrit magistralement, ce prodigieux mélange de mauvaise foi, de cécité volontaire et d’aigreur qui caractérise le militant ? Cette abolition de toute exigence de vérité, qui rend impossible un échange loyal ? Ce dogmatisme hargneux, qui transforme le contradicteur en blasphémateur, et exclut donc d’entretenir avec lui un désaccord civilisé ? N’a-t-on pas là, décrits magistralement, les sommets de haine, de bêtise et de destruction vers lesquels peut mener l'envoûtement par un charlatan ?
Ainsi, l’homme contemporain se distingue par une atrophie sans précédent de l’exigence de vérité et, partant, une forte perméabilité au mensonge, une prodigieuse indifférence aux faits, et une incapacité structurelle à solliciter sa mémoire pour éclairer le présent. L’homme contemporain est un amnésique. Il s’expose donc à être perpétuellement dupé. C’est toute l’histoire de ces trente dernières années. Et des cinq années à venir.
Une fois de plus, en effet, les Français ont reconduit aux affaires un héritier du système : Macron et sa cour de piteux, tous les Attali, Raffarin, Estrosi, Ruquier, Cohn-Bendit, Bayrou, Galzi, Ferrari, Cohen, Aphatie, Birenbaum, Minc, tous ces apparatchiks empêtrés dans leurs intrigues minables pour conserver leurs places et perdurer au détriment des Français, leur infligeant chaque jour le spectacle de leur médiocrité et de leur arrogance...

Emmanuel Mousset a dit…

Je vous envie : vous avez du temps à perdre.

Anonyme a dit…

Joseph P.
E. Macron n'est pas un messie monsieur Mousset. C'est la gueule de bois qui nous attend dans 5 ans.

Emmanuel Mousset a dit…

Macron n'est certes pas un messie et ne s'est jamais présenté comme tel. Vous, en revanche, vous jouez les prophètes et ça peut vous revenir dans la gueule (sans bois).

Anonyme a dit…

Joseph P.

Quand je disais "messie", je parlais plus de votre admiration à l'égard de E. Macron que je trouve excessive (mais vous avez parfaitement le droit bien entendu). Je ne prophétise rien, c'est juste mon point de vue, ma conviction de simple citoyen. Quand on regarde son livre, son programme, son parcours on se rend bien compte qu'il ne mettra pas à plat le système.
Le système actuel a de beaux jours devant lui...

Emmanuel Mousset a dit…

Cher monsieur, l'admiration est une vertu qui se perd, à l'heure du narcissisme de masse. J'essaie de la réactiver comme je peux.

H M a dit…

1 - Vous, en revanche, vous jouez les prophètes et ça peut vous revenir dans la gueule (sans bois).
2 - Cher monsieur, l'admiration est une vertu qui se perd, à l'heure du narcissisme de masse. J'essaie de la réactiver comme je peux.
3 - entre 1 et 2 : changement de ton !
thèse : au 1 : du "ta gueule"...
antithèse : au 2 : du "cher monsieur"...
synthèse : au 3 : ferme ta gueule, cher monsieur !
On est où, là ?
En classe de philosophie à Henri Martin ?
C'est difficile à avaler !

Erwan Blesbois a dit…

"Narcissisme de masse", voilà c'est là qu'il faut creuser, qu'est-ce qui a pu engendrer un tel phénomène, aussi massivement ? Le narcissisme s'accompagne d'une perte d'idéal, d'une perte de confiance dans la communauté, d'un repli sur soi individualiste et d'un grand cynisme.
Il faudrait réenchanter l'action politique, or effectivement Macron semble n'être que l'avatar ultime d'un système libéral à bout de souffle, qui prend l'eau de toutes parts. Ce ne sont pas Macron ni même Trump qui réenchanteront la politique, nous nous sommes trop laissés abuser et manipuler, pendant trop longtemps, par des valeurs purement matérielles, par le veau d'or.
Ce n'est pas dans la fuite en avant dans laquelle le monde entier est engagé peu ou prou volontairement que nous construirons des valeurs spirituelles, cela exigerait désormais un retour en arrière et une sagesse individuelle hors de portée des masses corrompues collectivement que nous constituons désormais.
Ceci dit je comprends que la démarche d'Emmanuel Mousset, de se faire humble, respectueux et admiratif devant l'autorité, constitue un élan spirituel loin d'être à la portée du commun des mortels, râleur, individualiste, narcissique et surtout homo œconomicus.

Emmanuel Mousset a dit…

1- En tout cas, avec un tel commentaire, ce n'est pas vous que je vais admirer.

2- Erwan, t'es plus copain avec Trump, maintenant ? Et avec Juppé, comment ça va ?

Erwan Blesbois a dit…

Trump représente pour le peuple américain la nostalgie d'un âge d'or qu'il situe dans les années 50, objectivement Trump est sans doute trop limité pour aborder sereinement la complexification du monde. Mais les Américains ont eu cependant une bonne intuition car le monde aurait besoin d'un choc de simplification et d'un retour à des valeurs spirituelles.
Sinon j'ai voté étrangement aux primaires de la droite, non pour Juppé mais pour Fillon.
Le mal reste plus que jamais et beaucoup plus qu'autrefois, la propriété privée indécente, l'autorité et le pouvoir qu'elle suscite sur les âmes simples et manipulées, alors que l'on sait très bien depuis Rousseau que la propriété privée indécente, est une imposture de quelques uns pour exploiter le reste de l'humanité.
Jamais l’accaparement par une poignée d'individus de toutes les ressources de la planète, n'aura été à l'origine d'autant de dégâts sociaux, spirituels et écologique, que de nos jours. Tant que les gouvernants n'auront pas la volonté de réglementer et de limiter la propriété privée dans de justes proportions, et dans un partage équitable, la colère légitime qui découle de l'injustice d'un mauvais partage des richesses ne cessera de croître.

Emmanuel Mousset a dit…

Fillon ? Ton cas est plus grave que je ne croyais, mais pas désespéré. Le retour des valeurs spirituelles avec Trump ? Au moins, tu n'es pas très exigeant...