dimanche 9 octobre 2016

Bienvenue chez les keupons




Tonton en effigie, des odeurs de bière et de maroilles, des crêtes et des torses nus, un gars en kilt, un autre qui fait tourner ses rastas comme un lasso, la sécu très pro et l'orga nickel, les BTS du lycée Henri-Martin au son et à l'image : c'était ce week-end dans la salle Vermand-Fayet, 800 fous furieux amoureux des musiques alternatives, au festival Bizz Art, où comme chaque année "Y'a pas d'lézard" !

Social Diktat ouvre le feu, très politique, très antipolitique, anar quoi ! (vignette 1) Les Monty Picon ont un guitariste avec un drôle de casque, surmonté d'un mégaphone (vignette 2). Un autre de leur musicien enfile une combinaison en forme de tête de mort. Les Sales Majestés se sont taillés une fois de plus un franc succès avec Camarades. A la fin, la foule s'empare de la scène (vignette 3). Woo oh oh camarades !!! Ca, c'était vendredi soir.

Samedi, les punks étaient un peu moins nombreux, mais l'assistance toujours aussi forte. Les Saint-Quentinois d'E.K.O. ont mis l'ambiance (vignette 4). Quand passe OAI Star, des corps lévitent au dessus de la foule pour rejoindre le groupe (vignette 5). Le très attendu Panda Dub assure grave, déclenche la transe : un truc de ouf ! Ca décoiffe, sauf les keupons, toujours aussi raides de la crête.

Si vous en revoulez une louche : le 11 novembre, pas pour l'armistice, mais pour une nouvelle série de concerts, où l'on retrouvera au même endroit Social Dickat, et aussi Puta Guerilla et Quartier Libre. Vous voyez le genre ! N'empêche qu'avant, dans mon jeune temps, on n'aurait pas mêlé rock, punk et reggae. Merci à Fatima pour les photos.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Ce que nous entendons par convention, nous allons le découvrir au fil de cette séquence, nième phase : le Temps de Réponse. Ce qui m'amène à ce terme est l'audition récente de quelques concerts de rock. Il apparaît à la vue de ces dits concerts, dont nous tairons par ailleurs même les intitulés, que c'est sur l'acceptation de la convention ou des conventions qui les structurent que repose leur medium. Sans cette acceptation du visionneur au visionné, la forme même du concert risque l'effondrement et autant quitter la salle si ce moment advient. Du Temps de Réponse à (ou aux) la convention (ou les conventions) dépend l'équilibre fragile de l'exercice auquel, quoiqu'il advienne, ils nous obligent. Nous atteignons là, pour ainsi dire, à un moment ontologique de la séquence musicale qui les fonde. Manqué la ou les conventions, il ne reste plus grand chose du contrat implicite qui unit le "regardeur" au regardé. C'est cette patience propre au Temps de Réponse qui constitue, en quelque sorte, la convention. Le laps ainsi opéré nous fonde en tant que "le" spectateur. L'intrusion dans l'intimité de cette machination de l'oeuvre nous délivre de notre devoir de critique. Et c'est ainsi que notre possibilité d'accueillir la mélodie ou l'harmonie nous révèle notre condition d'écoutant, ou par ailleurs, de regardant. Tout autre équilibre nous conduirait au lapsus qui n'est autre qu'une révolution à advenir, la déconstruction du substrat de la dite oeuvre. Par ailleurs, cette déconstruction peut elle-même constituer la convention.

Emmanuel Mousset a dit…

Je ne comprends rien à ce que vous écrivez. Et vous ?

Anonyme a dit…

C'est normal que vous n'y compreniez rien. Sans vouloir me vanter, c'est de la VRAIE philosophie à laquelle vous n'entendez visiblement ou audiblement, pas grand chose.

Emmanuel Mousset a dit…

Puisque vous le dites ...

D a dit…

Je veux rassurer E M : il n'est pas le seul à n'avoir rien saisi de l'intervention anonyme ci-dessus...
Et s'il s'avérait que c'est ça la philosophie, que l'anonyme nous précise où ça s'apprend...
Peut-être à Sainte Anne...

Anonyme a dit…

NON, non, non, je ne suis pas FOU !!! Je vous interdis de me traiter de FOU !!!

Emmanuel Mousset a dit…

Ne vous formalisez pas : nous sommes, tous, plus ou moins fous ...