Comme à la campagne

Hier, c'était la Fête champêtre de la Remicourtoise, dans le jardin horticole des Champs-Elysées. Chantal Laxenaire à la guitare et sa chorale A toute voix peur (cherchez le jeu de mots) ont mis l'ambiance, en interprétant entre autres du Léo Ferré et du Pierre Perret, toujours dans la bonne humeur (vignette 1). Yves à l'accordéon, mon instrument favori, n'était pas mal non plus (vignette 3). L'air de la campagne, même en pleine ville, donne vite soif. Heureusement, Christian, Lino et Bernard sont là pour une petite mousse (vignette 2). Au micro, Monsieur Micro, évidemment, pour l'animation.

Je me suis risqué à la tombola, même si la chance n'est pas toujours avec moi. En revanche, j'ai décliné une partie de pêche aux canards. Le chamboule-tout me plait beaucoup. Vous connaissez le principe : des boîtes les unes sur les autres, en forme de pyramide d'Egypte, et une balle qu'on projette rageusement pour détruire le tout. De loin, comme il y en avait 7, j'ai cru pouvoir me faire les candidats à la primaire de la droite. Mais non, ce n'était pas leurs effigies.

Tiens, puisque je parle politique, nos élus étaient présents : le député Julien Dive, en chemise à carreaux de bûcheron, mais aucun arbre à abattre, même pas un adversaire. L'adjoint au maire, Alexis Grandin, avait tenu à garder ses vêtements de ville, costume, cravate et souliers vernis, selon ses élégantes habitudes. Le conseiller général Thomas Dudebout, lui, a pris une autre habitude : comme Tintin avec son Milou, il participe aux manifestations publiques avec son chien (en laisse). Quelqu'un me glisse à l'oreille : "Le plus cabot des deux n'est pas celui qu'on croit". Les gens sont méchants et je n'aime pas ça. Journée réussie : la pluie aura attendu la fin pour tomber.