dimanche 11 août 2013

Le cimetière mystère



Les lecteurs anciens et assidus savent que je suis spécialisé dans les visites de cimetières. Ce matin, j'en ai mis un nouveau à mon tableau, original et mystérieux. Comme le week-end dernier, je vous propose de deviner, à l'aide des quatre photos ci-dessus.

D'abord, à quelques dizaines de mètres de l'entrée, cet étrange éléphant qui semble monter la garde (vignette 1) ; ensuite, à l'intérieur de l'enceinte, cette église au drôle de clocher (vignette 2) ; et puis, ces croix bizarres dans un cimetière qui ne l'est pas moins, puisque les arbres y sont aussi nombreux que les tombes (vignette 3) ; enfin, cet exemple de tombe, somptueuse, attribuée à une personnalité du monde artistique, que j'aimerais que vous deveniez (vignette 4, observez attentivement).

Je ne vous donnerais qu'un seul indice géographique, plutôt ténu : je suis parti ce matin de Saint-Quentin vers 8h00, je suis arrivé dans ce cimetière unique en son genre en fin de matinée. Je ne vous en dis pas plus : cherchez, et vous trouverez, j'en suis certain. La semaine dernière, la bonne réponse avait été donnée vingt minutes après avoir posté le billet.

8 commentaires:

Vince le Yorkshire a dit…

C'est le cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois :)

Jean-Philippe Brazier a dit…

La chapelle et le cimetière russes de Sainte - Geneviève des Bois.
La tombe de Rudolf Noureiev.

Amicalement

Jean-Philippe

Anonyme a dit…

Le tombeau de NOREEV :

Le cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois est un cimetière communal. Le 8 février 1879, le Conseil municipal décide de créer un nouveau cimetière. Depuis cette date ce cimetière est resté communal. La princesse Véra Mechtchersky (1876-1949) grâce à l’aide de Dorothy Paget crée La Maison russe dans les bâtiments du château de la Cossonerie. En 1927 la première personne pensionnaire de la Maison russe est inhumée dans ce qu’on appelle maintenant le « cimetière russe ». Cette partie du cimetière ne se distingue pas du cimetière communal et en fait partie administrativement1.

Le président Vladimir Poutine et son épouse s’y sont rendus en 2000, et ont fleuri certaines tombes, dont celle de la princesse Obolensky (1911-1944), martyre de la Résistance2, et d’Ivan Bounine, prix Nobel de littérature. La Fédération de Russie participe à l’entretien du cimetière.

L’aménagement est à la russe (cadre pastoral, avec des abiétacées, des pins, et des grands bouleaux). Environ 15 000 Russes ou Français d’origine russe y sont inhumés dans 5 220 tombes. L’église Notre-Dame-de-la-Dormition fait partie intégrante de ce cadre typiquement russe.

Un des gagnants du dernier cimetière : les détails

Martine G a dit…

j'ai trouvé ! c'est le cimetière russe à Ste Geneviève des bois et c'est la tombe de Rudolf Noureev, immense danseur

Emmanuel Mousset a dit…

Bravo à tous pour ces bonnes réponses ! Je me demande si mon jeu de l'été n'est pas un peu trop facile. La prochaine fois, je vais compliquer ...

Anonyme a dit…

Cher MONSIEUR MOUSSET :

Avec le moteur de recherches GOOGLE , on a la réponse en temps réel ...

JUSTE entré : éléphant cimetière orthodoxe et la réponse est là ...

C'est un des multiples avantages des nouvelles technologies : la culture pour tous ......

Anonyme a dit…

MAIS ENCORE :

L'éléphant de Sainte-Geneviève-des-bois
Hors Paris

Nous nous trouvons sur la "grand place" de l'ancien hameau de Liers, aujourd'hui intégré à la commune de Ste-Geneviève-des-bois. En 1950, le propriétaire du café voisin achète cet éléphant pour décorer son patio. Hélas, il se révélera trop grand pour franchir la porte et sera donné à la ville. Il deviendra l'emblème de ce quartier.

Place Serge Herbach, Sainte Geneviève des Bois (Essonne)

.

Anonyme a dit…

Sur la place Serge Herbach à l'ancien Hameau de Liers, route de Corbeil à Sainte Geneviève des Bois, se dresse ce majestueux éléphant, représentant une masse de béton de quatre tonnes environ, on ne peut ne pas le voir!

Quand un voyageur arrive en notre ville, il est saisi, en abordant l'extrémité de la route de Corbeil, par la vue insolite d'un monstre qu'il croirait échappé d'un cirque de passage ou d'une étable voisine.

Son regard curieux découvre alors, dressé sur l'humble place Serge Herbach, un énorme pachyderme occupant un large emplacement sous les quelques arbres ombrageant ces lieux plutôt restreints; d'où vient donc cet animal pétrifié?

D'aprés la petite histoire locale, cet éléphant en béton gris, pesant prés de quatre tonnes, décorait une vaste propriété dans l'élégant quartier Beauséjour à Morsang sur Orge.

En 1950, il fut remarqué par l'ancien propriétaire du café-Tabac de Liers, Mr Jean-Paul MASSE. Emballé par la massive prestance stratifiée, il voulut en embellir son jardin dit-on. Le marché vite conclu, l'acquisition se réalise pour 5000 anciens francs (ce qui n'était pas cher au kilogramme) , le transport de ce lourd et encombrant objet nécessita la plus solide plate-forme d'un entrepreneur local ainsi que de multiples précautions pour le hisser au moyen d'un puissante grue.

Toutefois arrivée route de Corbeil à Liers, la bête gigantesque refusa de se courber pour passer sous le haut portail donnant accès au "patio" de son nouveau propriétaire. Que faire devant cette fâcheuse situation: pas question tout de même de décapiter le géant!

Après mure réflexion, il fallut bien se résoudre à prendre une décision...louable, car l'acquéreur, consterné et déçu, en fit don à la ville, à charge par elle de le faire installer sur la place, face à son négoce, lequel par la suite fut naturellement baptisé: "CAFE-TABAC de L'ELEPHANT" lui assurant une belle publicité.

Entre outre, la diffusion opportune de cartes postales, reproduisant ce sujet de poids, portant loin le nom de ce modeste Hameau, rattaché aujourd'hui à Sainte Geneviève des Bois, inconnu jusqu'à lors, mais désormais célèbre grâce à ce cadeau original.

C'est ainsi qu’après la grotte légendaire, le Donjon historique, le Syndicat d'Initiative put ajouter "l'ELEPHANT DE LIERS" à la collection des curiosités Génovéfaines!