lundi 30 mai 2016

Le costard et le conard



Tous ceux qui ont fait un peu de politique vous le diront, du militant de base au dirigeant le plus élevé : on y croise pas mal de conards. Ce n'est d'ailleurs pas très grave : c'est ce qu'on appelle les risques du métier. Chaque activité a les siens. En politique, ce sont les conards. On essaie bien sûr de les éviter, de les contourner, mais le conard est généralement insistant, entêté. Il faut beaucoup de patience pour le supporter : c'est une vraie tête à claques.

C'est la mésaventure qui est arrivée à Emmanuel Macron. Elle est édifiante comme une fable de La Fontaine. A Lunel, le ministre visitait des jeunes en formation. Il tombe sur un type nerveux, portant un tee-shirt "Freedom Palestine", flanqué d'un autre type ayant un bouquin de Filoche et un autocollant de SUD en prime. On ne sait pas d'où viennent les gus, ce qu'ils font là, mais les experts vous diront qu'on sent les conards en puissance. Macron manque de métier : il est gentil, naïf, ne se méfie pas, entame la discussion. Erreur fatale : avec le conard, il ne faut surtout pas discuter, mais passer son chemin comme si de rien n'était, éventuellement en lui donnant raison (il est con, il ne comprendra même pas).

Résultat inévitable : le conard a sorti une connerie, c'est dans sa nature, il ne sait pas faire autrement. La voici : "Moi, j'ai pas les sous pour me payer un costume comme ça". Remarque idiote, propos démago, réflexion malhonnête, degré zéro de l'argumentation. Cette saillie ne mérite que l'indifférence. Le problème, c'est que les conards, s'ils ne se reproduisent pas entre eux, ont quand même la capacité de s'attirer, de s'agréger. A la suite de l'incident nullissime, les réseaux sociaux se sont mis à vibrer de tous leurs conards, qui sont aussi nombreux que les morpions au cul des vaches. En quelques heures, Macron est devenu le méchant, le méprisant, l'insultant.

Et pourquoi ? Parce que le ministre a osé très calmement ce qui ne se fait pas quand on est face à un conard : il lui a répondu, il l'a remis à sa place, par un "le meilleur moyen de se payer un costard, c'est de travailler". Réplique évidente, polie et bien sentie. Depuis, la connerie universelle nous fait des leçons de morale (elle est très forte pour ça) : le militant con con s'est transformé en Cosette qui lutte contre le puissant, le richard.

Aux cons, il faut un roi : dans notre petite affaire, c'est Arnaud Montebourg qui a coiffé ce matin la couronne. Il a des prédispositions pour ça : c'est un homme irréprochable en matière de tissu, il avait remplacé son costard par une marinière, quand il était ministre, à la même place que Macron. "Il faut respecter les plus modestes, qui disent ne pas avoir les moyens de se payer un costume". Voilà ce qu'a dit le roi du jour, avec ce sérieux pontifiant qui le caractérise. L'avantage avec les cons, c'est qu'ils nous détendent, nous font rire, nous font passer un bon moment. Et les occasions sont rares en politique.

75 commentaires:

Anonyme a dit…

Puisque c'est nul, pourquoi faire un billet sur ce sujet ?
J'ai toujours entendu qu'il fallait répondre aux imbéciles par le silence...
Mais éventuellement, ce pourrait être moins nul qu'à première vue, puisque le ministre a cru devoir répondre.

Emmanuel Mousset a dit…

Il ne faut pas toujours croire ce que vous entendez, sinon vous risquez de devenir un conard à votre tour. Le silence n'est pas une réponse.

Erwan Blesbois a dit…

Montebourg, je ne connais pas trop ses idées. Mélenchon a pu exposer récemment un programme cohérent sur France 2, auquel j'adhère. Mais derrière ce beau programme il y a malheureusement l'homme Mélenchon. Il a débuté comme trotskiste puis comme beaucoup a adhéré au PS de Mitterrand, et est devenu le plus jeune sénateur (le truc le plus réactionnaire à faire en politique) puis a voté Maastricht, il essaie de le faire oublier. Il a été ministre de Jospin et à ce titre a approuvé toutes les privatisations (le gouvernement Jospin est celui qui a fait le plus de privatisation). Et après 2002, où Le Pen est arrivé devant Jospin pour 300 000 voix, il s'est éloigné du PS. Difficile de faire confiance à un type comme ça. Mais il faut balancer aux traîtres socialos, le marxisme-léninisme à leur figure, car ils trahissent toujours les classes populaires, toujours, toujours. Comme on le voit de manière paroxystique avec Macron. Montebourg n'est peut-être qu'un écran de fumée pour nous faire oublier que d'un point de vue idéologique les socialistes sont toujours des " sociaux-traîtres". Je serais pour le communisme marxiste-léniniste si nous étions des hommes parfaits ou des dieux. Les paysans en Union soviétique ne foutaient plus rien, car ils étaient payés de la même manière. Ou alors, hypothèse par l'absurde, il faudrait un régime tellement dur à la Staline où on donnait des médailles aux meilleurs travailleurs, où Staline était comme un dieu pour son peuple, et où les Russes qui sont des gens très collectifs acceptaient d'avoir une salle de bain par pallier. Imaginons cela en France ! Le communisme est un messianisme, sauf que Staline mort, les vers de terre le bouffent ! Il n'y a que Lénine, le pauvre, qui voulait être enterré auprès de sa mère, qui continue à faire la momie. La seule chose que l'on peut envisager c'est de proposer une union des souverainistes de Mélenchon au FN. Car seuls, aucun des deux, sauf événement exceptionnel, ne peut arriver au pouvoir et renverser ce système. Or l'urgence aujourd'hui, si l'on veut sauver la planète, c'est de renverser coûte que coûte le paradigme capitaliste, dont les bases sont l'égoïsme, le vice, la compétition et la perversion, par un paradigme basé sur l'entraide et la coopération, à l'échelle du globe, en espérant qu'un changement de paradigme en France fasse tâche d'huile sur l'Europe entière dans un premier temps, comme aux plus beaux temps de la Révolution française. De plus pour que les personnes se sentent concernées par ce qu'ils font, il est impératif qu'ils aient leur propriété privée.

Philippe a dit…

Qu'on soit con ou pas con
On est toujours le con de quelqu'un
Mais on est rassuré à chaque fois
Qu'on trouve toujours plus con que soi
(Pierre Perret)

Mais le con que je préfère est celui-ci : chanté par Pierre Perret

https://www.youtube.com/watch?v=cRjQcdBZpxw

(oreilles chastes ne pas écouter SVP)

Emmanuel Mousset a dit…

Il y a quelques semaines, tu votais Juppé. Maintenant, ton choix va à une alliance Mélenchon-Le Pen. Ce qui est bien avec toi, Erwan, c'est qu'on n'a même plus besoin de commenter ou de critiquer : il suffit de te lire. Autant de temps de gagné.

Emmanuel Mousset a dit…

Philippe, j'éprouve une certaine tendresse pour le con, car il n'est pas responsable de son état. Mais le conard, qui sait ce qu'il fait, m'est insupportable.

Erwan Blesbois a dit…

Evidemment que je ne voterai jamais Juppé. Je suis un "farfelu " idéologiquement, et les dogmatiques en la matière comme toi ou Olivier Tournay me font bien rire, mais laissons ça de côté. Vous n'envisagez le futur qu'avec les catégories du passé et vous ne faite preuve d'aucune imagination. Mais ce en quoi je crois c'est en la nocivité du capitalisme, ça oui ! Les pires pour moi : c'est la droite libérale représentée par Fillon/Sarko/Juppé/Bertrand, ce sont les pires ennemis d'un changement de paradigme qui serait basé sur l'entraide et la coopération. La question de l'alliance avec le FN est une simple hypothèse évidemment. Sachant qu'ayant lu un certain nombre d'auteurs et de scientifiques sur le sujet, si réellement on continue avec l'ultralibéralisme, et les ravages du profit à tout prix, non seulement sur les hommes mais sur le milieu qu'ils habitent, l'extinction de l'espèce humaine est programmée pour dans 2 ou 3 génération, pas plus. La question du changement de système est donc une question de survie. Mais à cela tu n'as pas et n'aura jamais accès, limité que tu es par la faiblesse de ton imagination. Et aussi parce que tu te soucies comme d'une guigne de ce qui pourra arriver aux hommes après ta mort : c'est ce qui fait la différence entre toi et un grand homme.

Emmanuel Mousset a dit…

Bon, si tu assumes d'être un "farfelu", je te laisse ce choix. Quant au "grand homme", je te le laisse aussi : je cherche plus simplement à être un homme, ce qui n'est déjà pas si mal.

Erwan Blesbois a dit…

Moi ma seule ambition serait que mes filles puissent habiter ce monde, et pouvoir y faire à leur tour des enfants, c'est bien la moindre des choses que je leur dois. Mais tu te fous de la destruction de la planète et de l'extinction de l'espèce, car n'ayant pas d'enfants tu n'as aucune empathie pour l'espèce. Tu es un pur idéologie désincarné, un peu comme Kant, philosophe désincarné.

Maxime a dit…

Monsieur Mousset, je suis on ne peut plus d'accord avec votre billet!
La polémique qui enfle n'est l'affaire que des démagogues qui veulent casser Macron.

Erwan, pensez-vous que l'apologie du stalinisme est autorisée en France? Celle du nazisme est interdite me semble-t-il, mefiez-vous la liberté d'opinion n'est qu'une apparence.

Emmanuel Mousset a dit…

Si les pères de famille étaient le salut de l'humanité, cela se saurait depuis longtemps.

Erwan Blesbois a dit…

Je ne fais aucune apologie du stalinisme, au contraire je dis que cet homme s'est pris pour un dieu, et que c'est là la limite du messianisme marxiste. Mais vous cherchez la guerre d'ego avec moi, Maxime. Or selon moi derrière le conflit des egos nous sommes en réalité tous semblables, et je prône une société qui reconnaisse davantage cette ressemblance plutôt que la guerre de tous contre tous. Je prône une société basée sur l'entraide et la coopération, pouvez-vous comprendre cela Maxime, ou bien êtes vous trop borné ? Donc je n'entrerai pas dans le jeu du conflit stérile avec vous, car en outre vous êtes trop jeune et trop dogmatique pour avoir déjà des arguments fins et nuancés, aveuglé que vous êtes par une idéologie ultralibérale qui vous empêche de lire et de comprendre ceux que vous considérez comme vos adversaires. Je ne sais pas quelle note mettait votre professeur de philosophie à vos copies, personnellement je vous aurais mis 3 sur 20 au maximum, en étant indulgent.
Emmanuel tu devrais voir le film "Interstellar", cela t'apporterais des éléments de compréhension sur ce que représente l'amour entre un père et sa fille : dans ce film effectivement cet amour sauve l'humanité, mais ce n'est qu'une œuvre d'art, du rêve pas la réalité, je l'admets.

Maxime a dit…

Oh mais vous n'avez qu'à demander à Monsieur Mousset combien il me mettait! Vous seriez surpris. Ne me prenez pas pour un débile, j'ai très bien compris votre position. C'est celle d'un idéaliste. L'entraide et la coopération désolé mais je ne crois pas que ce soit très naturel chez l'être humain.

Vous me cherchez avec l'ultralibéralisme et mon côté bourgeois donc je vous cherche avec Staline. C'est de bonne guerre non? Je ne trouve pas que les commentaires que vous faites soient des exemples de réflexion nuancée... alors question qui tue: combien vous mettriez-vous?

Erwan Blesbois a dit…

" A la guerre comme à la guerre " comme on dit. Je ne serais pas surpris d'apprendre que Monsieur Mousset vous mettait de très bonnes notes. Vous écrivez à peu près sans faire de fautes d'orthographe, cela vaut bien 10. Rajoutons 5 points parce que vous avez des convictions et que vous n'avez pas peur d'avoir des adversaires pour avancer. Comme Monsieur Mousset, vous avancez dans l'adversité, donc je dirais qu'il vous mettait au moins 15, voire un peu plus. Mais du temps de Monsieur Finkielkraut et de son école républicaine pré soixante-huitarde, vous auriez eu 3, car vous manquez de façon criante, de culture philosophique et littéraire.
Si l'entraide et la coopération ne font pas partie de la nature humaine, alors effectivement on peut dire " bye bye " à l'espèce humaine, d'ici trois génération, grand maximum. Vu votre jeune âge vous en verrez les prémisses tout au long de votre vie. Malheureusement pour mes filles, pas pour vous, puisque vous vous délectez à l'avance de la vie de compétition et d'égoïsme que vous allez connaître. La norme aujourd'hui est le libéralisme, voire l'ultralibéralisme, et il est devenu normal donc de considérer son prochaine avec malveillance, d'autant plus si il montre des signes de faiblesse : c'est ce que j'appelle la perversion. Détrompez-vous Maxime, le monde n'a pas toujours été comme ça.

Emmanuel Mousset a dit…

Après ton père, tes filles. Et l'esprit-saint, c'est pour quand ?

Maxime a dit…

Si on n'est pas d'accord avec vous Erwan, on manque de culture c'est ça? C'est vraiment pitoyable comme propos...

Erwan Blesbois a dit…

Et vous, vous êtes impitoyable c'est ça, en bon libéral qui se respecte ? Comme vous ne semblez comprendre que le langage de la force et de l'autorité patriarcale (Napoléon, De Gaulle... ), j'essaie de vous parler ce langage.

Philippe a dit…

Réponse d'un indigène à un petit blanc ….voire d'un conard à un costard
Saint Quentin, comme de nombreux autres lieux de la « France dite périphérique » , avant la désindustrialisation qui a commencé par le « textile », avait un gros noyau de population possédant comme capital culturel et économique ce que l'on appelle des métiers manuels liés à des industries aujourd'hui disparues.
« Métiers manuels », termes conceptuellement ineptes car suggérant que les cerveaux ne guident pas les mains !
Aberration physiologique induite par une idéologie de « petits blancs » vivants chez des « indigènes » …
« Petits blancs » constitue une catégorie métaphorique éternelle faite d'humbles se créant une distinction qui les les placent, selon eux, au-dessus d'une masse qu'ils considèrent comme inférieure.
Avant hier la couleur permettant de parler de races inférieures (donnant une pseudo moralité au commerce triangulaire), hier les cultures inférieures (donnant une pseudo moralité à la colonisation), aujourd’hui les « indigènes » des zones désindustrialisées déchus de leurs diverses cultures industrielles et du tissu de relations sociales qui dans ce cadre les enrichissaient.
Ces indigènes européens cette fois se retrouvent confrontés au mépris de « petits blancs » issus de leurs rang mais ayant une teinture culturelle dispensée par les mégapoles « branchées ».
Mais être branchés, avoir une teinture Monde, quelques diplômes ne font peut être pas de son détenteur un milliardaire hors sol sautant d'un jet à l'autre manipulant politiciens, journaux, cours de la bourse, créant des structures offshores aidé d'un nuage bourdonnant de laquais ...
Je ne pense qu'aucun de ces milliardaires hors sol, cosmopolite, ait un jour l'idée d'habiter Saint Quentin !
Nous sommes bien entre nous, chez « les fromages qui puent », petits blancs et indigènes du saint quentinois.… se crêpant le chignon sur un blog !
A mon avis aucun membre de la « World Compagny » (encore une métaphore empruntée aux guignols de Canal) ne viendra vivre chez nous.

Maxime a dit…

Il faut être un grand homme pour que ça marche avec moi, M.Blesbois. Vous accusiez M.Mousset de ne pas en être un mais vous n'êtes pas mieux. Un anti-libéral sectaire et agressif, c'est l'image que vous donnez. Que vous critiquiez mes idées, soit. Cela fait partie de l'intérêt de ce site, le débat. Mais vous refusez de discuter, partant du principe que vos adversaires sont au mieux des débiles manquant de culture, au pire des sadiques... Soyez un peu plus poli et respectueux dans vos propos, justifier vos prises de position et je comprendrai votre langage, car il n'y a qu'avec les connards que je suis impitoyable.

Erwan Blesbois a dit…

C'est toujours rigolo et absurde de voir un ego sortir de ses gonds pour des peccadilles et d'en venir à l'insulte, alors que cela ne se justifie absolument pas. Calmez-vous Maxime cela n'en vaut pas la peine.

Anonyme a dit…

Monsieur le Professeur (de philosophie) sachez que votre mentor et ses séides sont d'une vulgarité que le peuple n'aime pas. Souvenez-vous que Georges Marchais s'est discrédité en faisant le clown à la télévision à la fin des années 70, ce dont vous devez vous souvenir. Je ne suis pas sûr qu'il aime les tricheurs comme votre mentor Emmanuel Macron qui, lors de son entrée dans des fonctions politiques, a "sous-estimé" la valeur de son patrimoine, et se retrouve donc assujetti à l'ISF. Dans ces conditions il devrait éviter de faire la leçon à tous les salariés qui n'ont pas eu sa chance d'avoir des études payées par l'argent public et de devenir banquier chez Rotschild. De toutes les façons Macron n'est qu'un opportuniste porté par la complaisance des médias comme tous ceux que vous avez soutenus.

Ne vous en déplaise il n'y a que les connards qui ne changent pas d'avis et Erwan Blesbois est fondé à le faire comme tout citoyen libre de penser. Simplement l'alliance Mélenchon au FN qu'il propose est des plus improbables voire antinomique même si l'ondit de façon plaisante que les extrêmes se rejoignent. Ne dit-on pas que le programme économique du FN est digne de celui du Parti de Gauche et des socialistes des années 70 et début des années 80 avant qu'ils ne virent à droite par l'adoption du néolibéralisme comme vous.

Erwan Blesbois a dit…

C'est vrai, je semble souvent agresser votre professeur que vous respectez, mais je m'estime peut-être à tort en relation de pair avec lui, et puis c'est quelqu'un que je connais depuis longtemps. Et vous je comprends que vous soyez dans une relation de maître à élève avec lui, donc vous prenez sa défense, c'est humain.

Philippe a dit…

Bataille entre indigènes ?

Anonyme a dit…

A Erwan,
Il y a une chose que je ne comprendrai jamais c'est pourquoi on ne parle quasiment que d'Hitler et du national-socialisme alors que le stalinisme est quasiment passé sous silence ?
C'est vrai l'Union soviétique est tombée et la politique des successeurs de Staline n'avait pas la même intensité de terreur. Après Khrouchtchev et ses erreurs à répétition (on a quand même failli avoir une 2ème guerre mondiale avec les fusées soviétiques à Cuba) on a eu Brejnev qui lui n'avait qu'un seul mot d'ordre, ne rien faire à l'intérieur et s'étendre à l'extérieur. On a vu les résultats. Il n'y a pas beaucoup de programmes télé sur toute cette période extrêmement intéressante.
Par contre Hitler, il est à toute les sauces, c'est bien simple, si vous n'êtes pas d'accord avec quelqu'un vous êtes forcément un émule d'Hitler. La doctrine d'Hitler c'est la supériorité de la race aryenne, c'est-à-dire allemande, les autres "races" comme les slaves sont des "sous-hommes" !!! Et les "races" occidentales ne valaient guère mieux, dont les français. A partir de là il a mené la politique de crimes contre l'humanité qui visait à exterminer tout ce qui n'était pas allemand et avec un acharnement particulier sur la population juive. Tout ceci m'amène à me demander QUI aujourd'hui prône la supériorité d'une "race" sur une autre ??? Des individus, des groupuscules ? Quelques uns. Et ces groupuscules-là, en France, sont systématiquement dissous !

Anonyme a dit…

A Erwan (suite)
Par contre il faudrait s'intéresser à l'histoire, non pas personnelle de Staline, encore que cela peut avoir un intérêt réel, mais à ce qui a amené un régime sous la férule de Staline, de Mao, de Pol Pot et j'en passe, dont le leader actuel nord-coréen. Je ne parle pas non plus des ex-dirigeants d'Europe Centrale et de l'Est sous férule soviétique.
Mon propos est de dire tout simplement qu'il faudrait à un moment, si on veut discuter sérieusement s'intéresser non pas à ce qui n'existe plus (le nazisme) mais à ce qui existe toujours dans les têtes à savoir le messianisme athée d'une société imaginée par Karl Marx qui a d'ailleurs très bien décrit l'industrialisation britannique (sans doute la plus dure après celle que nous venons de voir, la chinoise) et cette idéologie mise en place par Lénine et ses camarades. Cela s'appelle le marxisme-léninisme.
Il y a des courants de pensée à l'extrême gauche qui ont pignon sur rue et qui prônent toujours la dictature du prolétariat comme L.O. Je ne me souviens pas que le NPA ait abandonné le marxisme-léninisme ? Quant au parti communiste j'avoue ne plus très bien savoir où il se trouve puisqu'il se complait à se cacher derrière Mélenchon et le Parti de Gauche. On ne sait plus trop quelle est leur base doctrinale : ils ne sont plus stalinistes, mais cela fait belle lurette. Ils le disaient déjà du temps de Georges Marchais ... qui approuvait depuis Moscou de Brejnev, l'intervention en Afghanistan sur TF1 de 13H ! Alors ils laissent le FdG défendre ce qu'il reste du marxisme-léninisme, comme autrefois Jean-Pierre Chevènement représentait le marxisme au sein du PS. Et Mitterrand (Ah mon homme d'extrême droite je viens de le trouver, je le tiens ! Vichyste, faux résistant, c'est lui qui a approuvé la torture en Algérie comme ministre de la Justice) de dire : "Chevènement et ses amis sont de faux marxistes et de vrais petits bourgeois." Le rusé et habile florentin avait bien compris, lui ! Chevènement depuis a beaucoup évolué et de bonne manière comme souverainiste de gauche, encore que pour moi il y a des souverainistes, point barre ! Le reste c'est du baratin .... Les partisans de l'indépendance de la France d'un côté et de l'autre les tenants de la soumission de la France au mondialisme ou aux ordres d'une petite oligarchie mondialiste dont le but est de réduire les peuples à leur merci. Mais cela demanderait une autre intervention...
Revenons à notre sujet, il faudra m'expliquer pourquoi des gens qui manifestement se revendiquent toujours du marxisme - léninisme, même s'ils ne sont pas nombreux, se font régulièrement inviter dans tous les médias et que cela ne provoque aucun débat...
Certains disent même que c'est parce qu'ils sont trotskistes, parce que Trotski n'est pas le fondateur de l'armée rouge ??? rouge comme le sang qui n'a cessé de couler en Union soviétique, guerre ou pas, sous Mao, sous Pol Pot, sous les régimes d'Europe Centrale et de l'Est.
La France a donc besoin de ces néostaliniens, car il faut parler franchement, pour exister !
Peut-être sont-ils ce qu'on appelait autrefois les IDIOTS UTILES du système de mise en esclavage des peuples...

Maxime a dit…

Je prends la défense de certaines de ses idées. Celles que j'estime juste ou qui se rapprochent de ma sensibilité et de ma vision du monde. Mais je ne suis pas tout le temps d'accord avec lui (sur le multiculturalisme par exemple)...
Je respecte chacun de mes interlocuteurs Erwan, à l'exception des abrutis, dont vous ne faites manifestement pas partie.

Anonyme a dit…

C'est fait exprès ou vous ne savez pas écrire "connard" ?

Emmanuel Mousset a dit…

Conard s'écrit avec un n ou deux, au choix. Je privilégie toujours, en orthographe comme dans la vie, la simplicité. Et puis, esthétiquement, conard rime mieux avec costard.

Anonyme a dit…

l'insulte est l'argument du faible !

Emmanuel Mousset a dit…

Pas d'accord avec vous, avec tout le respect que je vous dois : une insulte bien sentie, rigoureusement ciblée, est bien plus efficace qu'un long argument peu convaincant. Il y a de la force, de l'intelligence et de la révolte dans l'insulte. Le faible se soumet, suit : il n'insulte pas. Notre société stigmatise l'insulte, à tort. Elle nous prive de sa pertinence et de sa richesse. Voyez la grande variété des jurons. Tout un vocabulaire se perd. Et puis, l'insulte a le mérite de la sincérité, alors que la politesse est hypocrite. Non, sortez du vilain cliché, "l'insulte est l'argument du faible", osez à votre tour, si le courage vous en dit, insulter. Moi même, hélas, ai perdu de ma verve : j'insulte moins, sur ce blog, que par le passé. C'est sans doute ce qu'on appelle la vieillesse, cette fausse sagesse.

Philippe a dit…

Désolé pas d'accord
L'insulte est émise le plus souvent lorsque l'insulteur est hors de portée de l'insulté.
Hors de portée pour des raisons diverses et variées ... distance, anonymat etc. .....
Elle est presque jamais émise vis à vis d'un plus puissant ou un plus costaud lorsque ce dernier peut réagir physiquement ou autrement juridiquement ... appel à la force publique etc. etc. voire lorsque l'insulté sait que le plus puissant sait aussi que réagir serait ridicule pour lui … cas de Macron qui aurait du se taire (pire Sarkozy avait fait la bêtise du « sale con » ce qui va le suivre jusque dans les oubliettes de l'Histoire)
Des humoristes surtout anglo-saxons ont fait des tests en caméra cachée qui en disent très long sur la nature humaine …. personne n'insulte en face à face une énorme armoire …. type catcheur poids lourd made in USA !

Emmanuel Mousset a dit…

Il est évident que si l'insulte va du fort au faible, elle est détestable. Mais cela n'exonère pas le faible de ses faiblesses. Le célèbre "salaud de pauvres", lancé par Gabin contre des petits commerçants exploitant une enfant juive ("La Traversée de Paris") était mérité, même si la formule parait scandaleuse hors de son contexte. L'insulte ne vaut que par son environnement et ses protagonistes. Macron a eu raison, il a remis à sa place un insolent démago ; Sarkozy a eu tort, il s'est laissé emporté par une simple main qu'on ne lui tend pas. Côté Macron, il n'y a d'ailleurs pas d'insulte littéral : l'hypersensibilité de l'époque fabrique des insultes, pour s'adonner à son jeu de rôle préféré, celui de la victime.

Anonyme a dit…

Macron est un con! Il ferait bien de sortir du microcosme politico-médiatique pour faire une plongée dans la France profonde telle que l'a fait le député centriste Jean Lasalle, le journaliste Eric Dupin dont il a rendu compte dans "voyage en France", et l'autre journaliste Philippe Meyer dans "gens de mon pays". Mais son mépris du monde du travail à travers toutes ses déclarations depuis sa prise de fonction en tant que ministre rend cette hypothèse hautement improbable à moins qu'il ne se contente d'aller à la rencontre de ces seuls partisans. Il ferait connaissance avec une France plus réelle que celle qu'il fréquente.

Anonyme a dit…

Monsieur Blesbois, vous ne percevez pas l'ironie, socratique, de mes propos en pensant que j'ai un rôle de maitre à élève avec Mossieur Mousset. Ni Dieu, Ni Maître comme disent les anars! J'ai souvent souligné les insuffisances de la pensée et de la réflexion politique de l'auteur de ce blog qui a tant de choses, superficielles aussi, à nous dire. Que ce soit en matière de philosophie politique et d'économie.
Quant à moi je me situe, politiquement, entre Jean-Pierre Chevènement et Jean-Luc Mélenchon. Quoique ces derniers soient encore prisonnier de la religion Europe comme toute la gauche dite radicale.

Philippe a dit…

Bon ... Mr E. Macron
Un très bon premier de la classe qui l'acné venu tourne le dos à sa maman pour un substitut de maman !
Freud, Jung qu'en pensez-vous ?

P a dit…

"la politesse est hypocrite"...
Voilà une assertion, Monsieur Mousset, qu'il vous sera difficile à démontrer.
Ce n'est pas tout de dire, il arrive que pour prétendre faire mouche, il faut aussi prouver.
A vous suivre, plus besoin d'enseigner la politesse à l'école.
Triste perspective...

Emmanuel Mousset a dit…

1- La politesse est hypocrite comme le chien aboie et comme le chat miaule : ça ne se démontre pas, ça se constate.

2- L'école est faite pour enseigner des connaissances, pas la politesse. En matière d'hypocrisie, la famille suffit.

Maxime a dit…

Vous ne paraissez pas plus intelligent que Macron alors évitez de l'insulter de la sorte.

P a dit…

Si "L'école est faite pour enseigner des connaissances, pas la politesse. En matière d'hypocrisie, la famille suffit" comme vous le soutenez hardiment et même légèrement, alors c'est que les professeurs selon votre conception ne sont pas éducateurs.

Mais on peut aussi concevoir la politesse comme une connaissance, celle du savoir vivre ensemble.

Non ?

Emmanuel Mousset a dit…

Non.

Maxime a dit…

Ah le "vivre ensemble"... quelle belle expression que celle-là. Je suis d'accord avec M.Mousset la politesse c'est foncièrement hypocrite. Ne dit-on pas d'ailleurs aux enfants "qu'ils doivent être polis pour obtenir ce qu'ils veulent"? Je trouve ça très révélateur.

Donc non, ce n'est pas aux enseignants d'inculquer aux jeunes la politesse. Et la morale n'a aucune place à l'école.

Philippe a dit…

"Et la morale n'a aucune place à l'école."
La morale, mais vous le savez, ne se réduit pas à la politesse qui est marginale
Au contraire la morale, dans ses aspects les plus importants, s'applique à l'école et donc s'y enseigne par l'exemple ... plus qu'ailleurs ! et avec férocité au moindre soupçon de non respect !
Essayez un peu de transformer votre établissement en Sodome et Gomorre !
j'irai au parloir en discuter avec vous !

Anonyme a dit…

La galanterie non plus, sans doute...
La belle société que vous préconisez, ML et EM...

Emmanuel Mousset a dit…

Mes interlocuteurs confondent morale et discipline. La morale relève du privé : c'est une affaire personnelle, souvent familiale. La morale des uns n'est pas forcément la morale des autres, d'autant que la morale a souvent des racines religieuses. C'est pourquoi la morale n'a pas sa place dans l'école publique, laïque et républicaine. En revanche, une forte discipline, avec des règles valables pour tous, doit régner à l'école. C'est une discipline de travail collectif, qui ne concerne nullement les options éthiques de chacun.

Erwan Blesbois a dit…

A EM, pour une école amorale plutôt qu'immorale, admettons. Mais pour ce qui est de la pure discipline sans affects, dans son développement le plus extrême, les nazis avaient écrit "le travail rend libre " sur le fronton du camp d’Auschwitz, non que je cherche à discréditer mon interlocuteur en atteignant le point Godwin, et en le comparant à un nazi, je sous-entend que ce n'est pas la faute d'EM, il est kantien, mais la faute de Kant, entre autres lui-même : puisque selon Onfray et il a raison, Sade est le chaînon manquant entre Kant et le nazisme. Mais comme je l'ai déjà expliqué, la mondialisation en détruisant toutes les formes d'altérité et de différence a déjà commencé, je dis bien seulement commencé, mais par une logique qui va suivre son cours comme un destin, à transformer la planète en un vaste camp de discipline concentrationnaire, représenté par le monde du travail, comme le montre le chef d'œuvre cinématographique " La loi du marché " de Stéphane Brizé, et sans "lignes de fuite" possibles. Je ne ferais ni la morale, ni de psychologie à EM, car de toute façon je sais qu'il ne changera jamais en quoique ce soit, en bon kantien qu'il est, persuadé qu'il est d'être libre de toute détermination, se fiant uniquement à son intention et à sa bonne volonté pour toutes les actions qu'il effectue.

H a dit…

En quoi la discipline ne relèverait-elle pas aussi de l'hypocrisie dont se vante EM ?
Être poli = être hypocrite...
Être discipliné = être hypocrite...
Être galant = être hypocrite...
Hypocrite, hypocrite, hypocrite, est ce qu'on a tous des gueules d'hypocrites ?

Emmanuel Mousset a dit…

Quand je vous aurai gueulé dessus parce que vous aurez fait une connerie, vous comprendrez la différence entre la discipline forcément brutale et la politesse forcément hypocrite.

Maxime a dit…

"Essayez de transformer votre lycée en Sodome et Gomorre"
Ce ne serait pas si compliqué que cela, quand on regarde l'esprit de débauche d'une bonne partie des lycéens. Vous n'avez qu'à regarder le film intitulé "LOL" (certes un peu caricatural mais pas si éloigné que ça de la réalité des grands lycées parisiens), après on en reparlera.

Je suis contre l'enseignement de la politesse et de la morale pour les mêmes raisons que M. Mousset. Bien évidemment, je suis par contre pour un retour d'une véritable discipline dans les établissements scolaires, celle-ci ayant une facheuse tendance à se déliter.

A Anonyme: si l'école doit enseigner l'égalité homme-femme, cela exclut la galanterie des programmes scolaires car elle n'est jamais que l'expression de l'ancien ordre patriarcal. CQFD

Anonyme a dit…

Heureusement, ni EM ni ML n'auront loisir de mettre en pratique leurs idées sur la morale, l'hypocrisie, la galanterie, la discipline...
S'ils mettent ça dans un programme électoral, ils ne sont pas là de passer.

Emmanuel Mousset a dit…

On ne mettra jamais ça dans un programme électoral, puisqu'on est contre. Réfléchissez un peu avant d'écrire !

Erwan Blesbois a dit…

Emmanuel Mousset et son jeune disciple Maxime... C'est mignon, touchant !

Philippe a dit…

à Maxime
je disais
"Essayez un peu de transformer votre établissement en Sodome et Gomorre !
j'irai au parloir en discuter avec vous !"
Les deux phrases se complétant ...
Je veux dire par là que dans ce cas votre avenir était la prison ...
je ne parlais pas de la faisabilité de la "chose"

à Maxime et Emmanuel
Par ailleurs une discipline fait respecter un réglement et ou des principes.
Quels en sont les éléments constitutifs s'ils ne sont pas moraux ?

Erwan Blesbois a dit…

Je ne suis pas sûr que tous les jeunes qui s'adonnent à une forme de débauche dans leurs établissement, a fortiori quand ces établissements sont des établissements huppés, terminent leur vie en prison. En général les profs ferment les yeux sur la " débauche " sexuelle, et ils ferment même les yeux sur la consommation de drogue : enfin c'était les cas à mon époque, dans les années 80, ça a peut-être changé depuis.

Anonyme a dit…

Des profs fermant les yeux...
Et faisant la sourde oreille sans doute...
Et pourquoi pas en arrangeant les cours et les contrôle pour que les élèves soient les plus satisfaits possible...
C'est pas loin de la loi du moindre effort...
Pas étonnant s'ils ne sont guère rémunérés si c'est ainsi.

Philippe a dit…

je n'évoquais pas le sort des potaches mais celui des profs qui feraient règner "une discipline sans morale".
Ce concept "une discipline sans morale" ne me semble pas avoir d'existence dans les sociétés humaines ... mais je fais probablement erreur ... à l'époque des iPod et autres bidules divers tout semble exister ... au moins dans les rêves de certains ............. lol !!!

Anonyme a dit…

Monsieur Mousset, vous qui aimez les riches de préférence aux pauvres comme tout homme de droite, mettez donc 2 n à conards, un seul ça fait pauvre! Vous qui aimez ceux qui s'achètent un costard à 1200 euros ce qui est environ le salaire net médian des salariés français et insulte ces derniers ne vous étonnez pas que dans le monde réel lui soit renvoyé à la figure le mépris dont il fait preuve envers les salariés.

Emmanuel Mousset a dit…

Sur le n, je ne céderai jamais. Sur le reste, je m'en moque.

Erwan Blesbois a dit…

Si, si une " discipline sans morale " a une existence dans les sociétés humaines, à l'école pour commencer. L'école est devenu un camp disciplinaire sans morale, je suis d'accord avec ça. Morale cela sous-entend l'idée d'une communauté, d'une modèle. Or il n'y en a plus, puisque nous n'avons plus de mœurs en commun en France, par rejet de l'idée d'assimilation, au nom du " droit à la différence ". Ce qui sauve encore certains gosses du naufrage, c'est éventuellement la " foi ", le charisme et l'esprit de responsabilité de certains enseignants. Personne n'est dupe ni le parents, ni les profs, ni les élèves, c'est la compétition dès la maternelle, et la guerre de tous contre tous.

Maxime a dit…

Macron n'a jamais insulté qui que ce soit. Et de toutes façons ces zouaves de le CGT n'avaient qu'à être plus respectueux. On ne tutoie pas un ministre pas plus qu'on ne l'attaque sur ses vêtements. Il est d'ailleurs normal que l'un des ministres les plus importants du pays ne s'habillent pas chez Aldi non?

Maxime a dit…

Discipline sans morale: le IIIème Reich?

Maxime a dit…

Rectification. A bien y penser il y avait une forme de morale chez les Nazis. Mais une morale vicieuse, très éloignée de celle à laquelle vous pensez. Voilà pourquoi la morale c'est personnel et relatif, cela n'a pas sa place dans l'espace public (du moins en démocratie).

Erwan Blesbois a dit…

Les nazis étaient des kantiens sadiques. Kant c'est la solitude du sujet autonome et libre, et l'individualisation absolue de l'être au monde, basée sur l'autosuffisance de la conscience et le salut par soi-même. Avec le kantisme, qui est toujours le dogme officiel de pratiquement toute l'éducation nationale en France, en gros nous ne sommes plus catholiques (universels), mais des monades coupées les unes des autres, au lieu de dépendre aussi des autres. Rajoutez à ça une bonne dose de sadisme et de jouissance perverse au spectacle de la torture d'autrui et vous obtenez le nazisme. Notre société sous ses airs bonasses, n'est en réalité pas si loin de ça : c'est mon ressenti, qui est tordu je sais.

Anonyme a dit…

Monsieur Mousset, si vous ne voulez pas céder sur le 2è n à conard c'est que vous n'êtes qu'un pauvre fasciné par un riche comme Macron. Comme tous les pauvres. Pour votre mentor Macron aussi, vous n'êtes qu'un pauvre, un "idiot utile" d'ambitions vaines et infondées.
@ Maxime Lépine
Si Monsieur Macron ne veut pas être insulté qu'il commence par respecter ses interlocuteurs quoiqu'il en pense. Le bon exemple doit venir d'en haut sinon ce haut n'est rien de respectable, ne mérite pas le respect dû à toute personne.
@ Erwan Blesbois
Vous qualifiez les nazis de Kantiens, c'est leur faire beaucoup trop d'honneur et je ne serais point surpris que Kant ne s'en retourne point dans sa tombe à vous lire. J'ai tendance à penser que les nazis ne respectaient aucuns des impératifs moraux de la philosophie de Kant. J'ai également tendance à penser que les nazis étaient plutôt inspirés par la philosophie du Surhomme de Nietzsche.

Anonyme a dit…

Si vous ne cédez pas sur le n "sur le reste je m'en moque" donc de Macron et tutti quanti ! du libéralisme "de gauche" ....

Emmanuel Mousset a dit…

Le Surhomme de Nietzsche est incompatible avec l'idéal nazi. Je le sais, je suis ce Surhomme, et je ne suis pas nazi.

Philippe a dit…

J'ignorais avoir un jumeau ..... homozygote !

Erwan Blesbois a dit…

Je ne suis pas tout à fait d'accord, Nietzsche n'est pas exempt de toute responsabilité, je pense que les élites nazies et Hitler en particulier, avaient lu Nietzsche, et ont en tiré une interprétation de la volonté de puissance pangermaniste, après tout pour Nietzsche lui-même "il n'y a pas de faits mais que des interprétations." Pour ce qui est des exécutants je pense que la morale kantienne de l'individualisation absolue de l'être au monde, basée sur l'autosuffisance de la conscience et le salut par soi-même, a dû considérablement fluidifier et faciliter les conditions de possibilité de la solution finale, comme "discipline sans morale " mais dictée par un impératif catégorique.

Maxime a dit…

Vous êtes neuneus ou vous le faites exprès? Le manque de respect est d'abord venu des grévistes. Macron les a remis fort justement à leur place. Affaire réglée.

Emmanuel Mousset a dit…

Non Erwan : Nietzsche détestait la culture germanique et l'esprit grégaire ; il aurait détesté le nazisme. Que les nazis aient manipulé pour leur compte ses idées est une éclatante confirmation de sa philosophie : les idées sont "interprétées", pour le meilleur ou pour le pire. Et puisque j'en ai l'occasion, je rappelle que je suis nietzschéen, pas kantien. Mais libre à toi d'"interpréter" ma pensée, sachant que ton interprétation en dit plus long sur toi que sur moi.

Erwan Blesbois a dit…

Mais qu'est-ce qu'être nietzschéen ? J'espère quand même que c'est de l'humour quand tu dis que tu es un Surhomme. Pas très politique, ni diplomatique comme affirmation, qui demanderait à être développée.

Erwan Blesbois a dit…

Mieux que nietzschéen, tu es peut-être la réincarnation de Nietzsche. Un Nietzsche pas fou qui se réalise dans son travail et le militantisme politique ! Que vaut-il mieux, l'œuvre et le prix à payer : la folie. Ou comme toi l'accomplissement dans le travail et la transmission aux générations futures ?

Emmanuel Mousset a dit…

Tu idéalises trop mon cas.

Philippe a dit…

Son service de protection policière, ses conseillers ont évidemment averti Macron des risques d'accrochages avec des contestataires.
Il est allé provoquer pour se faire de la pub.
Les anciens ministres qui relèvent cette pantalonnade savent de quoi ils parlent !
http://actu.orange.fr/politique/jets-d-ufs-filippetti-et-hamon-taclent-macron-magic-CNT000000pItln.html
Comme Sarkozy avait provoqué en son temps les "racailles".

Maxime a dit…

Enfin bon Philippe depuis quand deux trois connards de la CGT doivent faire peur à un ministre et lui faire annuler un déplacement?

Philippe a dit…

le mot "connard" ... devient d'un usage extrêmement fréquent !
Ne jamais oublier le "l'un chasse l'autre" ou le "vous en êtes un autre" ou le "on est toujours celui d'un autre"
Bref sans intérêt !