vendredi 6 mai 2016

Europe, nouvelle frontière



De tous les grands dirigeants européens, Angela Merkel est l'une des rares à avoir une vraie vision de l'Europe. Elle l'a encore prouvé hier à Rome, où se tenait une réunion de ces dirigeants européens. La chancelière allemande a rappelé que les frontières nationales n'étaient plus tenables, que c'était désormais les frontières externes de l'Europe qu'il fallait défendre. Ce sont donc les accords de Schengen sur lesquels il faut tenir ferme, avec ce principe politique très précieux de libre circulation au sein de l'Union européenne.

Le deuxième temps fort de l'intervention de Merkel, c'est la défense de l'accueil des migrants, où l'Allemagne a un comportement exemplaire. Il faut partager le fardeau du flux migratoire, une formule qui m'a fait penser à celle de Michel Rocard il y a un quart de siècle : il faut que la France prenne sa part de la misère du monde. Sauf qu'aujourd'hui cette politique ne peut être appliquée qu'au niveau de l'Europe.

Parmi les convergences possibles et nécessaires entre la gauche et la droite, il y a la question de l'Europe, le projet européen. De plus en plus, le clivage se fera sur ce thème, les préoccupations strictement nationales devenant secondaires. L'ennemi à combattre, c'est un monstre à plusieurs têtes : nationalisme, souverainisme, protectionnisme, populisme, extrémisme, nous avons le choix pour le nommer, mais il faut le nommer.

Cet adversaire politique agrège plusieurs sensibilités, jusqu'à dérouter, tromper. L'antilibéralisme est son cache-sexe : tirez la ficelle et vous découvrez, dans toute sa splendeur, la haine de l'Europe, le rejet de la démocratie parlementaire, l'exaltation de la Nation et du Peuple, comme autrefois on condamnait la pourriture parlementaire et on exaltait la Race. Les courants radicaux ne parlent plus de ploutocratie, mais d'oligarchie : sur le fond, ça revient au même. Que ce soit une Allemande qui nous montre le chemin à suivre, j'y vois un signe du destin.

22 commentaires:

Anonyme a dit…

Vouas avez l'illusion de prendre pour argent comptant les propos de Madame Merkel qui ne veut bien prendre des migrants et réfugiés que quand cela arrange son pays et sans demander l'avis des autres. Après elle dit prenez les autres que je saurais voir et avoir. Cela fait au moins 2 ans voire plus que l'Italie est laissée seule face au flot de migrants venue de Libye déstabilisé par l'agité qui nous a gouverné entre 2007 et 2012 sur les mauvais conseils du philosophe et milliardaire germano-pratin et néoconsevateurs en tous poils comme la candidate démocrate à la présidence des US surnommée à juste titre par une journaliste étatsunienne Diana Johnstone "la reine du chaos" pour avoir approuvé toutes les guerres néocoloniales que sont pays a mené et encouragé depuis la Somalie 1992
Depuis 1 an elle laisse quasiment seule la Grèce faire face au flot ininterrompu de migrants et réfugiés tout en l'accablant d'une dette impayable mais pour rassurer les vieux épargnants allemands et leurs retraites.
Parole, parole, parole, toujours de belles paroles pour les naïfs comme Emmanuel Mousset. J'espère que vous mettrez vos actes en accord avec vos écrits de votre blog en accueillant à votre domicile une famille de réfugiés et/ou migrants à vos frais. Vous pourriez alors parler à partir de la réalité et non pas énoncer que de belles paroles qui n'engagent personne et à rien.

Emmanuel Mousset a dit…

Je n'ai ni l'envie, ni la place, ni les moyens de recevoir des migrants chez moi. C'est à l'Etat et aux collectivités territoriales de faire leur travail. Je suis un militant politique, pas une dame patronnesse qui s'occupe de bonnes œuvres. En revanche, l'idée de forcer des électeurs frontistes à recevoir des familles de réfugiés chez eux serait pertinente : ce serait une bonne leçon de pédagogie politique pour eux (moi, je n'en ai pas besoin).

Anonyme a dit…

Monsieur Mousset quand on veut donner des leçons aux autres sur l'accueil des réfugiés et migrants il serait bon pour votre crédibilité de donner l'exemple vous-même et non de vous en remettre à l'Etat et encore moins à des électeurs frontistes qui, eux, n'ont pas votre naïveté et donc ne les ont pas demandés. Vous raisonnez comme un français moyen, et bien ordinaire malgré votre prêchi-prêcha internationaliste de pacotille.
Inspirez-vous plutôt de Simone Weil !

Anonyme a dit…

J'espère que vous allez prendre connaissance des propos de Martin Schulz et de Donald Tusk sur leurs illusions européennes. Comme ils sont trop bien dans leur rôle actuel ils sont bien incapables de se remettre en question eux et leur Europe. Ils iront jusqu'au bout de leurs logiques absurdes pour faire le malheur des peuples de l'UE et favoriser les populismes qu'ils prétendent combattre, en paroles seulement.

Philippe a dit…

E.M . déclare « L'ennemi à combattre, c'est un monstre à plusieurs têtes : nationalisme, souverainisme, protectionnisme, populisme, extrémisme, nous avons le choix pour le nommer, mais il faut le nommer. »
Si l'on considère l'Europe comme un ensemble de provinces qui s'appellent France, Allemagne, Italie, Espagne etc. « l'idée européenne » consiste à créer un monstre puissant, nous avons le choix nationaliste européen ou souverainiste européen ou populiste européen etc.
Bref cette « idée européenne » consisterait à réaliser le rêve avorté de quelques braves humanistes bien connus des derniers millénaires comme Charlemagne, Napoléon, Hitler et d'autres de moindre envergure sanglante  parce que arrêtés à temps.
Les migrants parlons en !
Les migrants venant de Turquie (Irak, Syrie) pour la plupart ils n'ont pas l'intention de rester . Parmi ceux qui avaient l'intention de s'implanter beaucoup vont renoncer devant les difficultés … chômage, difficulté linguistique entraînant des déclassements professionnels pour les métiers qualifiés etc. En fait nos gouvernants européens actuels auraient du organiser et financer des camps dignes et respectueux aux frontières européennes pour permettre aux migrants de patienter et non les livrer aux mafias qui leur promettent le paradis !
C'est honteux de la part de Merkel, Hollande, Cameron etc.

Emmanuel Mousset a dit…

1- Je ne donne de leçons qu'à ceux qui ont besoin d'en recevoir. Ce n'est pas de ma faute si des électeurs s'égarent à voter FN.

2- L'idée européenne ne se réduit pas à Napoléon et à Hitler, encore heureux ! Quant aux camps à installer aux frontières de l'Europe, je ne suis pas sûr que ce soit le summum de l'humanisme.

Philippe a dit…

"Quant aux camps à installer aux frontières de l'Europe, je ne suis pas sûr que ce soit le summum de l'humanisme."
sous le contrôle du Haut Comité aux réfugiés évidemment ...
on ne pouura bientôt plus parler de camps de vacances, de camps scout, de camp de base en montagne etc.sans être qualifié de nazillon !
il faut absolument réviser le dictionnaire

Emmanuel Mousset a dit…

Je crains que vos camps aient peu de rapport avec les vacances, le scoutisme et les montagnards. Mais ça ne fait pas de vous un nazillon. Il en faudrait plus.

Philippe a dit…

Le Haut Comité aux réfugiés de l'ONU et ses camps c'est quand même un peu mieux que de laisser l'organisation et donc des humains fragilisés aux mains des diverses mafias criminelles européennes comme le font hypocritement les gouvernants européens depuis plusieurs années.
Des enfants disparaissent que deviennent-ils ?

Anonyme a dit…

Encore une fois Monsieur Mousset ne réalise pas à quel point l'existence et la force du FN est du à l'absence de tout parti socialiste. Les électeurs qui "s'égarent" à voter FN n'ont pas sa naïveté de petit-bourgeois bien protégé de la violence de l'économie libérale par son statut de fonctionnaire.

Emmanuel Mousset a dit…

Mais qu'avez-vous donc contre les petits-bourgeois et les fonctionnaires ? Vous préféreriez que je sois un grand bourgeois gros patron ? Allons, soyez un peu sérieux ...

Maxime a dit…

Là il y a matière à réagir:

1) celui qui a cité pèle-mêle Napoléon, Hitler et Charlemagne n'a rien compris mais alors rien compris du tout à l'Histoire. Si Napoléon et Charlemagne peuvent être comparables, leur adjoindre Hitler est une grave faute de compréhension de ce qu'est le national-socialisme.

2) En ce qui concerne Madame Merkel: je rejoins l'auteur du blog pour dire qu'elle a fait de grandes choses dans son pays; elle fait sans nul doute partie des grands dirigeants de notre époque. Cela étant, son choix d'accepter des milliers de migrants, s'il est justifié par la situation démographique de l'Allemagne (encore que le peuple allemand va avoir du mal à digérer le coût que cela va avoir), ne doit pas être imposé aux autres pays européens, en premier lieu la France. En effet:
- nous n'avons pas les moyens financiers pour cela
- nous avons déjà une natalité trop élevée, nous n'avons donc pas besoin d'un surplus de population, qui finirait à pôle emploi
- nous avons déjà du mal à assimiler nos immigrés plus anciens
- cela ne ferait que renforcer les tensions raciales, le multiculturalisme étant de toute façon voué à l'échec, et ferait le jeu du Front national, qu'on ne peut combattre qu'en encadrant réellement l'immigration et en changeant de politique d'accueil (et non pas en hurlant "Vive la République" à tout vas, car une large partie de la population est littéralement gavée par les valeurs "démocratiques" dont les bien-pensants nous abreuvent)

Cela étant, que devons-nous faire des migrants? L'accord avec la Turquie est cette fois à porter au discrédit de Merkel (je suis étonné que l'auteur de ce blog n'en parle pas). En effet, cet accord nous coûte cher en devises et nous place en otages d'Erdogan, qui impose à la Commission de Bruxelles le moindre de ses desiderata (le dernier en date concernant les visas). Au delà du fait que cet accord compromet l'UE avec un régime tout sauf démocratique (cela encore ne me gêne pas, je suis partisan de la Realpolitik), je ne crois pas à son efficacité: les Turcs vont nous baiser, on ne peut pas décemment leur faire confiance. Il ne reste dès lors plus qu'une seule possibilité: l'érection d'un mur dans les Balkans et à la frontière Bulgarie-Grèce-Turquie, afin de contenir les vagues de migrants (je rappelle que cela existe aux USA, le pays de la Liberté). Cela nous coûterait moins cher et nous affranchirait des Turcs, tout en fauchant l'un des arguments des populistes d'extrême-droite: l'immobilisme de l'UE face à la pression migratoire.

Philippe a dit…

1 _C'est vrai que Charlemagne avec son génocide des saxons est un petit faiseux comparé au moustachu ...
2-
Mme Merkel avale et digère actuellement une énorme couleuvre ?
CDU, SPD et CSU (le parti qui avait reçu en grande pompe le Premier ministre hongrois Viktor Orban le 23 septembre 2015 en Bavière) viennent de se mettre d'accord sur une loi cadre concernant les migrants. Horst Seehofer est content (CSU) de cette loi ... c'est dire que les migrants ne vont pas être à la noce.
On encouragera certes les demandeurs à s'intégrer en les faisant accéder à une formation mais avec obligation de suivre des cours d'intégration et d'apprentissage de la langue. Pour ceux qui refuseront cet accord prévoit que les aides seront coupées et le permis de séjour annulé.

Maxime a dit…

1/ Comment pouvez-vous comparer sérieusement l'Allemagne du Haut Moyen-Âge et celle du IIIème Reich?

2/ Bien sûr qu'elle digère une grosse couleuvre! La progression de la AfD l'a bien montré. D'ailleurs elle est obligée d'adopter la loi dont vous parlez pour que cela passe (le migrant étant notablement un met assez lourd du point de vue électoral)... enfin je vous ferai remarquer que cette loi n'est pas si terrible que cela: apprendre la langue et chercher un travail est la moindre des choses quand vous débarquez dans un pays étranger...

Philippe a dit…

Comment pouvez-vous comparer sérieusement l'Allemagne du Haut Moyen-Âge et celle du IIIème Reich?
Si les époques sont différentes c'est uniquement en raison du formidable développement technique mais la psychologie humaine reste inchangée.
Charlemagne concernant les saxons aurait pu faire aussi bien que Hitler avec un réseau ferré et autres bienfaits de la modernité.
Mais plus simplement et quotidiennement au niveau banal des commentaires d'internet on perçoit par certains mots cette violence mortifère humaine dès qu'un commentateur en indispose un autre en troublant ses certitudes.
L'assassin reste comme dans les temps anciens tapi à l'intérieur de chacun sans aucune exception.
Il existe des associations discrètes où l'on apprend à supporter l'irruption déstabilisante du Monde de l'autre dans son propre Monde.

Maxime a dit…

1/ Les époques sont différentes, les tenants et aboutissants aussi. Si Charlemagne massacre des Saxons, il s' agit uniquement de nobles qu'il faut soumettre afin d'évangéliser et de pacifier cette marche de l'Empire d'Occident. Dans le cas des Nazis, non seulement les juifs n'ont jamais attaqué les Allemands mais en plus, il n'y a chez Hitler aucune volonté de soumettre mais bien d'éliminer.

2/ en ce qui concerne la nature humaine je suis d'accord avec vous, encore que des siècles de civilisation ont bien aplani nos instincts reptiliens.

3/ Vous ne m'indisposez pas, c'est la vérité historique qu'indisposent vos propos.

Anonyme a dit…

Europe, nouvelle frontière ? Ou plutôt une vieille idée datant déjà de Charlemagne, Napoléon et Hitler pour ne citer ces partisans et réalisateurs les plus connus. Depuis 1945 c'est une idée étatsunienne pour faciliter son emprise sur des pays ayant choisi la servitude volontaire de leur parapluie nucléaire pendant la Guerre froide. En France leurs meilleurs agents furent le marchand de cognac Jean Monnet et l'alsacien Robert Schumann au comportement ambigu avant et pendant la seconde guerre mondiale.
Depuis la Chute du mur de Berlin et la dislocation du système soviétique on aurait pu s'attendre à la dissolution de l'Otan comme ce fût le cas de son homologue du Pacte de Varsovie. Mais la servitude est une douce habitude que seuls quelques esprits forts veulent rompre tel n'est pas le cas de Monsieur Mousset.

La plupart des pays de l'UE sont toujours sous influence étatsunienne par paresse et conformisme et quand ce n'est pas par corruption. L'Allemagne domine l'actuelle parce que tous les autres pays sont sous son influence voire tutelle économique ârce qu'ils n'osent pas lui dire non. Il est permis de penser comme Emmanuel Todd qu'étant donné l'état réel de l'UE, économique et social, l'Allemagne va détruire une troisième depuis 1914 l'Europe. En effet les modalités de sa domination se révèle catastrophique économiquement et socialement en raison d'une monnaie conçue selon le modèle du DM alors que ce qui convient à un pays ne convient pas forcément à d'autres pays aux histoires politiques, culturelles, économiques, sociales et anthropologiques différents.
Si vous connaissiez l'état réel de l'UE vous ne seriez pas aussi naïf, aussi religieusement attaché à cette Europe comme la plupart des socialistes, et des gens de droite. La montée en puissance des formations populistes sont la traduction de ce malaise politique devant une Europe qui ne tient pas vraiment compte d el'avis des peuples. Quand ils votent mal leurs votes sont tenus pour nuls et non avenus, quand on ne les fait pas revoter quelques mois après.
Les socialistes français ont une appétence particulière pour cette servitude volontaire puisque, non contents d'entériner le clone d'un traité refusé par le peuple français le 29 mai 2005, ils viennent de terminer la réintégration du commandement intégré de l'Otan entamée par Nicolas Sarkozy en autorisant les militaires étatsuniens à s'établir dans notre pays. Notre classe dirigeante ne prend plus ses ordres que de Bruxelles, Berlin et Washington, que, accessoirement, du peuple français quand il entérine leur servitude.

Anonyme a dit…

Au lieu de disserter sur l'Europe et ses ennemis réels ou supposés Monsieur Mousset serait mieux avisé d'analyser l'Europe réelle, telle qu'elle est dans sa cruelle réalité : un monstre bureaucratique digne de l'URSS qui impose des politiques rétrogrades.
Il serait mieux avisé de réfléchir également quant aux derniers aveux sur cette réalité européenne qu'il ne veut pas voir par les propos de Donald Tusk et Martin Schulz.

Maxime a dit…

Mais la véritable question cher Anonyme c'est: "les Français seraient-ils encore capables de se gouverner sans les décisions de Bruxelles, Berlin et Washington?" Vous feriez bien de réfléchir là dessus plutôt que de donner des leçons... avec notre système actuel je pense que non.

Erwan Blesbois a dit…

Maxime Lépine dit n'importe quoi avec en plus ce ton péremptoire et désagréable des gens qui croient détenir "la" vérité, alors qu'ils ne détiennent qu'"une" vérité, celle d'avoir été élevé dans un contexte familial pas trop perturbé, et plutôt équilibré, cela les rend équilibrés mais ils n'approchent pas pour cette raison plus de la "vérité", que le quidam moyen, si ce n'est qu'ils sont très doués pour donner des leçons à tout le monde ; "des siècles de civilisation ont bien aplani nos instincts reptiliens", et il a fallu effectivement attendre le XXème siècle pour que se produise la pire des tragédies humaines, le pire des génocides. Non Maxime en matière d'instinct reptilien le temps ne fait rien à l'affaire, et la technologie et les moyens qu'elle donne les aggrave. Mais je crois que Maxime est un positiviste, une croyance comme une autre après tout. Il n'a certainement pas touché de près, dans sa famille notamment, la tragédie ordinaire que vivent des millions voire des milliards de nos confrères humains, Maxime veut avant tout que l'on ne touche pas à son confort moral et à sa bonne conscience, qui dans le contexte actuel peut apparaître quasiment pathologique, à mon sens, tellement elle fait preuve d'indécence et d'indifférence pour la souffrance de nos contemporains. Je me sens beaucoup plus proche de Philippe avec ses doutes et ses incertitude, que de ce Maxime qui nous assène ses certitudes comme si il s'agissait de la "vérité". Quant à Emmanuel Mousset c'est un indécrottable idéologue de la mouvance "nouvelle philosophie", qui pense que forcément l'antilibéralisme est un alibi pour couvrir un antisémitisme latent, puisque c'est logiquement, une logique que je partage, vu les évènements de 39-45, le mal de siècle et même du siècle suivant. Pourtant je ne partage pas ce point de vue sur le libéralisme et pense qu'un mal peut en entraîner un pire encore. Effectivement le libéralisme sera le mal du nouveau siècle, dont Macron n'est qu'un gadget vouée à l'obsolescence programmée, et beaucoup de juifs qui furent notamment communistes en leur temps non plus, ne partagent pas le point de vue d'E.M, à l'instar notamment d'Eric Zemmour, qui n'est pas communiste pour un sou, pour n'en citer qu'un et qui est contemporain ; puisque l'on ne peut pas être mieux que son époque mais "au mieux de son époque". Et malgré les apparences trompeuses, où ils sont traités de réactionnaires Finkielkraut et Zemmour notamment, sont "au mieux de leur époque".

Maxime a dit…

Vous aussi M.Blesbois, vous nous assénez votre vérité avec une dextérité remarquable...

Laissez mon contexte familial là où il est je ne suis pas partisan du déterminisme social.

Ce que vous oubliez de préciser, c'est que le IIIème Reich est une entité exceptionnelle. Et ne me faite pas dire ce que je n'ai pas dit: notre cerveau reptilien n'a pas disparu, il a été "lissé" par la civilisation (pour moi aplanir=lisser=enterrer) et non pas anéanti. Ainsi il se cache sous la culture, la politesse... un contexte particulier (Guerre Mondiale) et une propagande bien sentie (merci Goebbels, le magicien du micro) peut le faire ressortir.
L'opinion que j'ai défendue n'est donc nullement contradictoire avec l'Histoire...

Je pense que pour vous je suis même bien pire qu'un positiviste: non seulement je pense que la Science peut tout décrire mais qu'en plus elle seule peut tout expliquer (encore mieux que Comte)!

Quant à votre diagnostic, il est faux docteur: si je me ménage "un confort moral", ce n'est pas par bonne conscience "criminelle", mais par rejet de la morale, tout simplement. Il faut vous réveillez, la morale c'est une idée dépassée: "Dieu est mort" comme dirait l'autre...

Philippe a dit…

Ici nous ne pouvons donner que de courtes et pauvres opinions, chacun apporte sa minuscule pierre mal dégrossie.
On peut être plus complet sur le thème de la vérité.
Ici :
http://www.ledifice.net/3039-1.html
Mais là encore c'est très insuffisant et à l'issue de l'écoute de ce texte les interventions/opinions des uns et des autres peuvent durer des heures ……… sans aboutir à la Vérité sur la Vérité.
Le mode agressif est dérisoire et n'exprime jamais que notre degré de vanité.