dimanche 16 novembre 2014

King Kong sans smoking




Courez vite cette semaine au 34e festival international du film d'Amiens. D'abord, parce que vous serez très bien reçus par sa présidente, Anne-Marie Poucet, par ailleurs ma cousine (vignette 2, très star de cinéma, en bonne compagnie, Fugence Compaoré, djembéfola, et Harry, organisateur de spectacles).

Ensuite, parce que le programme est formidable, plein d'idées neuves : une rétrospective Jean-Pierre Marielle, avec le grand moustachu himself ; l'oeuvre unique (les réalisateurs d'un seul film, Malraux, Genet, Giono, Malaparte, Mishima, Vanel, Brando, Laughton, entre autres), des hommages, des invités, des masterclass, des animations pour les enfants, des interventions à la maison d'arrêt, dans les collèges, ... Je vous renvoie au copieux et alléchant menu : www.filmfestamiens.org

La magie du festival, c'est sa diversité et son petit côté décalé : films anciens et récents, grand public et cinéma expérimental, beaucoup de chefs-d'oeuvre et un petit nanar (dixit Fabien Gaffez, directeur artistique du festival, à propos de "Maximum Overdrive", de Stephen King). Cette année, un nouveau dispositif européen va soutenir financièrement un jeune auteur. Son nom : Pygmalion (non, rien à voir avec ce que vous pensez ...).

La cérémonie d'ouverture (vignette 1), c'était vendredi soir, j'y étais (sans smoking). Elle s'est déroulée sous l'égide de King Kong, que nous avons toujours plaisir à revoir (le vrai, le premier). Le lendemain avait lieu un tournoi de King Pong, afin de désigner la huitième merveille de la ville ! (les Amiénois sont cinéphiles et facétieux). Le festival a été officiellement lancé par Brigitte Fouré, maire de la ville, et le député Alain Gest.

Dans l'assistance, parmi les élus, on remarquait Didier Cardon, vice-président du Conseil régional, et mon copain de la Ligue de l'enseignement, Pascal Demarthe, devenu député il y a un mois, ce qui nous a permis de deviser sur le rôle des circonstances (heureuses ou malheureuses) en politique. Des intermittents, poings levés, sont venus sur scène faire part de leurs revendications (vignette 3). En quittant la salle, passé minuit, j'ai cru voir King Kong au sommet de la tour Perret. Je n'avais pourtant pris aucune goutte d'alcool, ni rien fumé. C'est ça, la magie du cinéma.

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