jeudi 17 avril 2014

Visages du festival



Un festival, ce sont des visages connus, des personnalités, des élus, des invités, des officiels, ceux que Robert Lefèvre appelle les "partenaires institutionnels". Et puis il y a des visages inconnus, qui n'auront jamais leur photo dans le journal. Pourtant, ils jouent un rôle, ont leur importance, sont indispensables. J'ai voulu profiter de la clôture pour les rencontrer, discuter et vous en faire connaitre quelques-uns.

Adrien (vignette 1) est étudiant en BTS audio-visuel au lycée Henri-Martin, section montage. C'est un passionné de cinéma. Il a fait partie du jury ville. Sophie (vignette 2) a beaucoup travaillé cette semaine, elle a peut-être été la personne la plus précieuse du festival, puisqu'elle a assuré, seule, le travail de traduction. Et dans une manifestation internationale, il y a du travail ! Ce n'est pas son métier initial, puisque Sophie est professeur des écoles à Laon.

Marlène (vignette 3) s'est chargée des contacts avec les scolaires, et de nombreuses classes ont fréquenté le festival. Mais hier soir, elle s'est transformée en D.J. pour mettre le feu à l'Annexe. Enfin, un groupe de djeun's de tous les pays, membres de jury (vignette 4) : de gauche à droite, Josefin (Allemagne), Bahia (France), Stefania (Italie), Lara (Allemagne) et Melina (Croatie). Des inconnus qui méritent d'être connus.

1 commentaire:

Erwan Blesbois a dit…

Le smic, comme tous les droits sociaux, sont un héritage ringard d'un vieux monde catholique. Dans une société progressiste, il ne doit pas y avoir de tabous, à chacun selon sa faculté d'adaptation, disparaîtront les parasites et les imposteurs. La fin du smic, le smic jeune ? Ainsi la fracture entre jeunes et vieux va-t-elle s’accroître. Entre riches et pauvres n'en parlons même plus. Mais qui se soucie encore de ces vieilles lunes ! Plus le droit de regarder ailleurs que son petit nombril. Et beaucoup de jeunes seront bien content de gagner 700 euros par mois, de bouffer de la merde, pendant que leurs grands-parents soixante-huitards s'engraissent au soleil. Ils sont tellement cons les jeunes, qu'ils ne savent même pas imaginer qu'un monde égalitaire fut pendant longtemps une utopie réalisée, notamment sous De Gaulle, ce qu'on appelle aujourd'hui les trente glorieuses, une époque bénie, post catholique, mais encore catholique. Alors qu'eux les jeunes ne savent pas qu'ils vivent dans un monde injuste et figé comme jamais, avec comme seul critère la rentabilité, la réussite individuelle, le libéralisme économique, l'hyper compétitivité, le "struggle for life" si cher aux Anglo-saxons, mais ils sont contents comme ça les jeunes, ils ont été formatés pour ça, alors ils se chient les uns sur les autres, comme des porcs. Et ça les fait rire les vieux de voir ce spectacle. Car leurs enfants sont des moutons qui disent merci quand on leur crache à la figure.