dimanche 27 avril 2014

Devoir de mémoire



Commémoration ce matin à Saint-Quentin de la journée de la déportation. Le cortège est parti de la place de l'Hôtel de Ville, Harmonie Municipale en tête, sous l'oeil vigilant de Michel Nowak, président de l'ARAC. Côté socialiste : Anne Ferreira et Carole Berlemont. Côté communiste : Olivier Tournay et Franck Mousset. Côté UMP : ... les élus UMP. Côté Front national : ... personne.

Devant le monument boulevard Gambetta, William Damien est chargé de la courte allocution. Son épouse s'inquiète : "Je lui ai dit de ne pas lire trop vite". Non, c'est très bien. Le colonel Maurice Dutel n'a plus toujours bon pied, mais très bon oeil : il m'interpelle "pour qu'on discute". Je lui réponds : "sur la politique, on va encore se fâcher" ... Anna Osman regarde de loin la cérémonie, très émue. Annette Pierret joue consciencieusement son rôle de représentante des DDEN, secondée efficacement par Daniel Bourdier. Jean-Claude Decroix surveille tout son monde, à son habitude.

Au retour, des cars nous ramènent. Sauf les communistes, qui préfèrent rentrer à pied. Je me retrouve par hasard au milieu de Francis Crépin et de ses musiciens. Il me confie que jouer avec ses amis le Chant des Partisans est un grand moment. Dans la salle des mariages de l'Hôtel de Ville est offert le pot de l'amitié. Christian Huguet, devant un micro qui n'attendait que lui (vignette 3), constate et regrette le nombre de participants qui va en se réduisant d'année en année. C'est pourtant l'une des commémorations les plus importantes, les plus lourdes de sens. Il précise à ceux qui s'étonnent de la brièveté de la cérémonie qu'elle ne consiste qu'en un dépôt de gerbes (en fait, plusieurs confondent avec la commémoration de la rafle du Vél d'Hiv, en juillet).

Pendant le pot, une jeune femme, souriante, avenante et communicative (tous les élus ne sont pas ainsi ; elle, je l'avais repérée dès le début de la cérémonie), vient vers moi et se présente : elle est toute nouvelle conseillère municipale, très enthousiaste et pleine d'idées. Nous discutons. Très pro, elle me laisse ses coordonnées. Je note son nom, que je ne connaissais pas : Caroline Allaigre. Je me dis qu'elle fait partie de ces jeunes pousses sur la liste de Xavier Bertrand, qu'on retrouvera peut-être dans 6 ou 12 ans à de plus hautes fonctions. Julien Dive me salue et j'oublie de lui donner du "Monsieur le Maire" (d'Itancourt). Il est si jeune qu'on ne l'imagine pas premier magistrat d'une commune, personnage généralement blanchi sous le harnais. C'est une jeune pousse qui a levé très vite ...


Vignette 2, boulevard Gambetta, de gauche à droite : Colette Blériot, Frédéric Alliot, Julien Dive, Xavier Bertrand, Maurice Dutel, Maxime Hénoque, Freddy Grzeziczak, Françoise Jacob, Anne Ferreira, Thomas Dubedout, Carole Berlemont, Antoine Crestani

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Le protocole fout le camp :

Ce jeune que nous ne nommerons pas avec ce chapeau ridicule posé sur sa tête bien droite a choqué tous les anciens :
Ne se découvre pas quand les drapeaux arrivent !
Reste couvert pendant la montée des couleurs et la sonnerie réglementaire !
Reste couvert pendant la sonnerie aux morts et la minute de silence !
Idem pendant l'hymne national !
Si cela n' est pas une provocation, cela y ressemble et personne ne lui a signifié de se découvrir comme cela se fait généralement discrètement , il est vrai que son appétit politique pour devenir le premier magistrat de la VILLE est bien connu ; mais hélas il s'est ce matin disqualifié à JAMAIS ; quand on postule , on doit connaitre les règles de la république à moins que on pense la renverser ... Triste et désolant ... Si sa connaissance des questions communales et de la vie de la nation est à ce niveau , il peut remballer sa faconde , il n' est plus du tout crédible ... Hélas ...

Il ne fut pas le seul a faire des couacs comme on dit maintenant ; la remise des gerbes a été un joyeux cafouillage et nous regretterons souvent notre ancien SOUS - PRÉFET dont la gerbe était présentée par un membre des forces de l'ordre de l' état ... Et sans doute avez vous aussi remarqué que au final le jeune chef de cabinet n' a pas salué réglementairement le drapeau hissé au mat ni celui des sapeurs pompiers et sa garde ... Cela n'était jamais arrivé à notre ancien SOUS - PRÉFET ...
Encore d'autre petits couacs , mais en ces années de commémorations du centenaire de 14 et des 70 ans de 44 , il importe que les élus et les représentants de l'état soient présents et respectent le protocole pour honorer nos morts ; militaires mais aussi civils et se montrer dignes devant la population ... Encore une petite remarque , pour la cérémonie de samedi dernier à SERAUCOURT et LY FONTAINE en présence de britanniques et d'australiens venus honorer les jeunes aviateurs tombés en 44 , beaucoup d'élus avec à leur tête le Président DAUDIGNY , beaucoup d'associations avec les représentants nombreux du musée de FARGNIERS , mais qui a représenté l' administration donc le gouvernement ?? Comme dans la SOMME personne auprès du ministre australien ne semble avoir été là aussi délégué !!!
La population se souvient ... l'Administration s'abstient !!

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Emmanuel Mousset a dit…

Je n'ai pas votre connaissance du protocole. Quant au chapeau sur la tête, ce qui compte surtout, c'est ce qu'on a DANS la tête.

Anonyme a dit…

Cher Monsieur MOUSSET , votre cadrage de la photo 2 nous fait déprimer EN LISANT LES PANNEAUX INDICATEURS :

CENTRE HOSPITALIER SOS ... MAIN

CAISSE ALLOCATIONS FAMILIALES

CAISSE PRIMAIRE ASSURANCE MALADIE

ET POUR FINIR URSAAF

la prochaine fois , soignez votre cadrage ... Sinon vos photos sont toujours instructives ...

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Emmanuel Mousset a dit…

Rien de déprimant : ce sont des organismes fort utiles à nos concitoyens.