jeudi 17 avril 2014

And the winner is ...



Hier soir, clap de fin mais aussi couacs de fin pour le Festival ciné jeune de l'Aisne, avec l'annonce des heureux gagnants. La cérémonie est encore plus courue que celle de l'ouverture, il y a une semaine. Le sous-préfet Jean-Jacques Boyer et le directeur académique de l'Education nationale Jean-Luc Strugarek ont fait le déplacement, ainsi que les élus de la Ville, de la Région et du Département.

La cérémonie est très protocolaire, parfois fastidieuse. Heureusement, des bévues, incongruités et autres actes manqués viennent égailler le déroulement ordonné. Marie-Laurence Maître, représentant la Municipalité, brûle la politesse au président du jury ville en annonçant elle-même le film primé, Class Enemy, récompensé par un très gros chèque, que l'interprète principale, Stela, que j'avais reçue au Ciné philo, a bien du mal à empocher (vignette 3).

La Région s'est faite représenter par une vice-présidente, Anne Ferreira, et une conseillère déléguée, Michèle Cahu. Dans l'ordre protocolaire, laquelle va-t-elle intervenir devant le public ? Pas celle que vous croyez ! C'est Michèle qui s'y colle et Anne qui reste sur son siège. Pourtant, celle-ci est en campagne électorale, pour les élections européennes, et pas celle-là. Mystère du protocole et de la politique ...

Du côté du Conseil général de l'Aisne, le représentant Thierry Delerot est au début absent. Explication de Robert Lefèvre, président du festival : il est en train de gravir une falaise plus dure que prévue (sic), dans le cadre du centenaire de la Grande Guerre. A la fin, il est bien là, revenu indemne de son escalade. Mais auprès de lui s'est glissée, fine mouche, Colette Blériot, qui n'a rien à y faire. Le protocole est formel : deux représentants d'une même collectivité, c'est un de trop ! Mais Colette est comme ça : quand elle sort par la porte, elle rentre par la fenêtre. Sa meilleure amie, Monique Bry, vous le confirmera (lire le Courrier picard de mardi, "Sous la plume de Maurice").

Et ce n'est pas fini : Blériot a du brio ; quant Titi Delerot parle, elle s'approche de son oreille, non pour la mordre ou lui susurrer des mots d'amour, mais pour lui dire que SAINT-QUENTIN fait partie de l'opération, et pas seulement le Conseil général, ce que Thierry tout aussitôt rectifie. Voilà, c'est fait, Xavier Bertrand le saura, Colette Blériot est un brave petit soldat.

Sachez aussi qu'une invitée du festival, très forte en cinéma mais pas en géographie, s'est carrément trompée de ville et retrouvée à Saint-Quentin, mais en Yvelines ! Heureusement, ce n'est pas trop loin et l'erreur est vite corrigée. Mais elle aurait pu, plus gravement, s'égarer à Saint-Quentin, ville des Etats-Unis ...

Une dernière nouvelle, réjouissante : Céline Ravenel, la cheville ouvrière du festival, a été désignée présidente d'un jury européenne de prestige, l'ECFA, European chidren's film association. Félicitations, madame la présidente !

Avec tout ça, j'ai oublié de vous donner le grand prix du festival : Kyss meg, de Stian Kristiansen (vignette 2). A la fin, tous les membres et partenaires se sont retrouvés pour la photo de famille (vignette 1). Bravo à toutes et à tous, et à l'an prochain !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Cher Monsieur MOUSSET , vous avez oublié ST - QUENTIN aussi au CANADA , les associatifs qui s'y sont rendus ne vont pas vous pardonner de citer les USA ultra libéraux au détriment de la BELLE PROVINCE que nous avions abandonné jusqu' à un voyage d'un certain CHARLES de GAULLE !!!
Saint-Quentin est une ville canadienne située dans le comté de Restigouche, dans le nord-ouest du Nouveau-Brunswick.
Les origines de la paroisse d'Anderson Siding sont à la fois québécoises et acadiennes et la population étant francophone à 99 %, le village se devait de porter un nom qui le caractérisait. Ainsi, en 1919, le nom d'Anderson Siding fut changé pour Saint-Quentin en souvenir de la victoire canadienne qui fut remportée sur les Allemands lors de la bataille de la Somme trois ans plus tôt à Saint-Quentin, en France, lors de la Première Guerre mondiale
En fait on parle de Mont Saint Quentin prés PERONNE :
Depuis l’arrière du Monument aux morts de la deuxième Division australienne, la perspective donne sur l’est en descendant les pentes vers les champs. C’est ici, au lever du jour le 1 septembre 1918, que se trouvaient des positions allemandes renforcées autour du sommet du Mont St Quentin, ces positions étant la clé de la défense de la ville de Péronne sur la gauche.