mardi 7 février 2017

40 ans dans les tuyaux



Ce week-end, nous avons parlé du nouveau succès de Macron, de l'hologramme de Mélenchon, de l'investiture d'Hamon, de l'argent de Fillon, du discours brutal de Le Pen. Mais l'essentiel était ailleurs : les 40 ans du Centre Pompidou, qui sera toujours pour moi "Beaubourg", que j'ai tenu à honorer par ma visite. Comme nous sommes loin de la polémique initiale contre la "raffinerie" ! On vient du monde entier voir son musée, ses expositions, ses activités, l'unanimité a fini par s'imposer.

J'ai fréquenté Beaubourg, sa bibliothèque, la plus belle de France en accès direct, deux ans après son ouverture. J'y ai passé des heures passionnantes et heureuses, j'y retourne avec autant de plaisir, de temps en temps. Le seul désagrément, c'était la file d'attente parfois très importante, ou l'absence de place à l'intérieur, qui obligeait de s'asseoir inconfortablement au sol. La lecture n'en prenait que plus de valeur ! Allez, bravo Beaubourg, longue vie à la "raffinerie", très bon anniversaire !

3 commentaires:

C a dit…

Le quartier des Halles, ce n'était pas mal pourtant. Le démanteler a participé du processus de désertification commerciale des centres villes de partout. Partout les villes meurent par leurs centres si divers et si typiques autrefois, n'étant pas revivifiées par les ceintures d'hypers de tout acabit qui se ressemblent toutes du nord au midi et l'orient à l'occident de nos frontières et au-delà !
La culture, oui ! Mais pas forcément au détriment des ancestrales diversités commerciales et humaines en tous genres...

Anonyme a dit…

je ne vois pas comment en ville on peut construire du neuf sans être obligé de détruire du vieux sinon à étendre indéfiniment le périmètre urbain;imaginez Paris si on n'avait changé depuis Lutèce? c'est certainement dommage mais la vie n'est faite que de changements..et puis maintenant nous avons l'informatique qui permet de reconstituer le réél en 3D,bien sûr ça ne vaut pas l'original mais on ne perdra pas tout

C a dit…

Je n'ai pas beaucoup vécu dans le temps des échoppes artisanales mais j'ai bien pu voir ce que faisait et entendre ce que disait mon grand père qui forgeait d'un côté ce qui lui faisait fêter Saint Eloi et raccommodait les harnais et autres harnachements équins tout en ressemelant les chaussures ou rafistolant les parapluies de l'autre ce qui lui offrait l'occasion de boire un coup à la Saint Crépin comme à la Saint Pépin.
La qualité des rapports entre gens de peu : tout le monde se connaissait et prenait le temps de vivre en écoutant les coups de marteau, discutant de tout, de rien.
Ce grand père n'a quitté son lieu de vie que pour aller combattre aux Dardanelles, à Verdun et au chemin des Dames mais quand il en est revenu, pas indemne du tout, il n'a plus jamais quitté sa cité natale et en était tout heureux d'en avoir vu assez comme cela à l'instar de Du Bellay retrouvant son petit Liré.