dimanche 14 février 2016

Le socialisme de l'excellence



Je vous recommande la lecture de l'ouvrage "Valls-Macron : le socialisme de l'excellence à la française", aux éditions Françoise Bourin. Son auteur, l'économiste Jean-Marc Daniel, est passé récemment à l'émission de Taddéï et dans la matinale de France-Inter. Son "socialisme de l'excellence" s'oppose au "socialisme de la médiocrité", keynésien, de gauche dans les discours mais sans résultats concrets.

Le plus intéressant du bouquin (car la distinction entre une gauche réformiste et une gauche radicale n'est pas nouvelle), c'est son approche historique. Dès sa naissance, pendant la Révolution française, la gauche se divise en trois tendances. Les Montagnards, c'est l'extrême gauche, virulente mais qui n'est audible qu'autant qu'elle n'occupe pas le pouvoir, parce que la prise de responsabilité (qu'elle ne recherche d'ailleurs pas) ruinerait son discours.

Les Girondins, c'est la gauche de gouvernement, lyrique dans l'opposition et obligée d'être réaliste quand elle accède aux affaires : c'est Mitterrand qui prône la "rupture avec le capitalisme" en 1972 et qui, 10 ans plus tard, mène une "politique de rigueur". C'est Hollande qui déclame, "mon ennemi, c'est la finance" et qui, dans le même temps, propose un plan d'aide et de financement aux entreprises comme on ne l'a jamais vu, même à droite.

Les Feuillants, qu'on connaît mal, ont la préférence de Jean-Marc Daniel. En 1792, ils condamne la marche vers la Terreur. Ce sont plus des réformateurs que des révolutionnaire. Ils souhaitent une évolution vers une monarchie constitutionnelle, comme aujourd'hui Valls et Macron souhaitent une régulation et une ouverture de l'économie de marché, mais pas son abolition. La postérité des Feuillants, c'est Constant, Gambetta, Mendès, Rocard, jusqu'à Valls et Macron.

Pendant la Révolution, Le Chapelier en fait partie. Il est l'auteur d'une fameuse loi qui met fin aux corporations. Daniel établit une filiation entre cette politique et celle de Macron, en lutte contre les secteurs économiques protégés. Cette gauche-là combat la rente, promeut le talent, milite pour l'égalité des chances, veut donner à chacun les moyens de changer ses conditions de vie. Bien qu'elle se veuille réaliste, c'est une gauche qui garde une part d'utopie, qui n'a pas renoncé à l'idéal, et qui a le mérite de le faire vivre.

25 commentaires:

C a dit…

C'est re-écrire l'histoire...
Les Feuillants, à gauche ?
J'aurais fini par tout lire avant de quitter ce monde...
Le Chapelier, ce breton, de gauche, incroyable...
Pétion, oui et encore, Robespierre, encore oui sous réserve, Marat, toujours oui si on veut, Saint-Just, oui bien sûr admettons quoique... Mais Le Chapelier, tout de même...
C'est un réformateur, sans aucun doute, par rapport à l'état précédent mais il n'était pas de gauche !
Sinon tous les membres de la Constituante peuvent être classés à gauche.
Relire par soi-même plutôt qu'avaler les commentaires des autres apparaissant soudainement comme de l'intox...

Erwan Blesbois a dit…

Quel talent ? Le talent d'être un prédateur individualiste, narcissique et prédateur. Depuis 1983 la gauche socialiste ne cesse de trahir au nom du principe de réalité, elle accompagne la logique de dichotomie entre misère et richesse, les socialistes tendance "Tony Blair". Ton talent, Cédric Klapich l'a montré de façon pertinente et talentueuse lui, dans un film intitulé " la part du gâteau, diffusé hier soir, et que les lecteurs de ton blog j'espère ont regardé ; ton talent indivodualiste donc, en rupture avec les corporations, consiste à être un trader individualiste et narcissique, qui comme le fait dire Klapich par la bouche d'un requin de la finance, doit être " bad, very bad" pour réussir. Quant à toi accorde ta conduite avec tes dires, et quitte cette corporation médiocre et privilégiée que constitue l'éducation nationale. Rends service à la France, dixit Macron , monte ta "start up" et devient milliardaire, homme de talent. Ou alors n'es-tu qu'un donneur de leçon du type "faites ce que je dis, pas ce que je fais". Oh mais tout le monde le sait, ta problématique est de prendre ta revanche sur la classe moyenne, quitte à dire pour ça que les 10% de riches qui détiennent 86%des richesses ont du talent, et à t'allier avec eux, pourvu qu'ils cassent la classe moyenne honnie. Mais cela ne se passera pas comme ça Emmanuel !

Erwan Blesbois a dit…

Ou alors va donc vivre en Angleterre ou aux Etats-Unis, berceau de l'idéologie économique libérale qui triomphe aujourd'hui et qui a totalement corrompu le monde entier y compris la France. Si tu as choisi d'être dans le camp des porcs, sans résistance, rejoins tes idoles Attali, Minc, BHL, et même Glucksman qui ont toujours été des chantres du capitalisme apatride, mais allez donc en Angleterre, à la City, cessez de nous polluer en France avec votre idéologie mortifère. En France où il y a encore des gens qui résisten avec Onfray, Zemmour, Finkielkraut, Houellebecq, Gilles Châtelet et tant d'autres...

Emmanuel Mousset a dit…

1- On peut être breton et de gauche. La loi Le Chapelier déconstruit l'ordre social de l'Ancien Régime : si ça n'est pas être révolutionnaire, je ne sais pas ce qu'il vous faut ...

2- Erwan, je n'aime pas la classe moyenne tout simplement parce qu'elle est moyenne, et je n'aime pas ce qui est moyen. Moi-même, quand il m'arrive de me trouver moyen, je ne m'aime pas. Et je ne comprends pas qu'on puisse aimer ce qui est moyen. C'est ma version personnelle et triviale de la maxime hugolienne : "être Chateaubriand ou rien", mais ne surtout pas être moyen.

Erwan Blesbois a dit…

Le libéralisme économique est le plus grand crime contre l'humanité qui n'a jamais eu lieu, devant le nazisme et le communisme. C'est un crime contre l'humanité et aussi contre la nature et l'écologie, si très rapidement on en prend pas conscience, cela signifiera la destruction irréversible de la planète. C'est un crime contre l'humanité où comme le dit Badiou 10% des la population possède 86% des richesses mondiale, ce ne sont pas des excellents, ce sont ni plus ni moins des porcs qui exploitent les 40% de la classe moyenne qui possèdent 14%de la richesse mondiale et surtout les 50% qui ne possèdent rien. Badiou passe sous silence les crimes du communisme, il n'est donc pas crédible, mais les chiffres qu'il cite sont éloquents. Marx est un grand, un très grand penseur pour penser les crimes du capitaliste. C'est pour cela que je suis marxiste et réactionnaire, un marxisme sans communisme, sans messianisme, sans"grand soir", un marxisme modéré, tempéré et gaulliste où la classe moyenne et son sens de la mesure servirait de modèle à ceux qui ne possèdent rien dans un partage équilibré des richesses à l'échelle mondiale, non plus dans la prédation, mais sur un modèle mesuré. Cessons de dire la classe moyenne, mais la classe mesurée. Quant à tes deux modèles Chateaubriand et Hugo, je ne peux que te féliciter, car tous deux bretons, eh oui c'est une chose peu connue que la mère de Hugo était une pure bretonne de Nantes. Le village breton de ma grand-mère où les gens étaient pratiquement tous égaux, modéré, joyeux et fidèles à leurs traditions et à leur superbe langue bretonne, sert de paradigme à ma pensée sociale, de plus pour un breton l'ennemi a toujours été l'Anglais, ça tombe bien c'est le berceau du libéralisme économique et de la prédation mondialisée. "L'Anglais" comme type humain au sens nietzschéen et non raciste, et non comme personne. J'aime bien les Anglais par ailleurs, et j'ai eu la chance de beaucoup voyager en Angleterre dans mon adolescence, je passerai sous silence que les Anglaise m'ont " déniaisé", car cela n' intéresse personne. Donc je dois beaucoup aux Anglais " nos meilleurs ennemis" etc...

Emmanuel Mousset a dit…

Joli lapsus final sur le "déniaisement" : ça n'intéresse personne, tu le passes sous silence, donc ... tu en parles. Quant au "marxisme gaulliste" et à la "classe mesurée", ce sont des concepts trop audacieux pour moi. Mais c'est la belle histoire des Trente Glorieuses, racontée par l'oncle Erwan.

Erwan Blesbois a dit…

Chers lecteurs de ce blog, excusez mes nombreuses fautes d'orthographe, je tape sur un téléphone portable ; mon lapsus n'en était pas un, c'était une forme d'humour par l'absurde, humour anglais, breton, je ne sais ? Les Anglaises, si vous lisez ce blog, je vous embrasse, ma reconnaissance éternelle !

Emmanuel Mousset a dit…

L'humour a bon dos, comme toujours. Mais n'en faisons pas une histoire.

Philippe a dit…

L'évolution de nos sociétés de consommation peut aussi se faire vers l’apartheid libéral.
Une partie de la population sera socialement et économiquement utile, une autre de plus en plus nombreuse inutile socialement et économiquement.
L'ébauche de cette révolution est en cours de réalisation en raison de la substitution progressive quoiqu'assez rapide des machines intelligentes aux humains.
Il aura mécaniquement de moins en moins d'emplois.
Aucune branche professionnelle actuelle ne peut y échapper, chacune va voir ses effectifs utiles fondre.
Des humains seront condamnés à ne jamais accéder à une position sociale du simple fait qu'il n'y a déjà plus de travail pour tous et cela va s'accentuer.
La référence au passé reste-t-elle une bonne grille de lecture pour imaginer le futur ?

Erwan Blesbois a dit…

Chaque pour cent de la population mondiale doit posséder 1% de la richesse mondiale. C'est pourtant pas difficile à comprendre. Je ne crois pas à l'excellence. Un agrégé de philosophie ne vaut pas mieux et n'est pas plus utile qu'un garde champêtre. Egalité universelle des salaires. Je dirais même salaire universel. Après que chacun fasse ce qu'il veut si ça lui chante, et selon sa conscience, non selon son instinct de prédation. Peu à peu en réduisant la misère à néant, des hommes de bonne volonté arriveront à éduquer l'espèce humaine vers moins de cruauté envers leurs semblables humains ou animaux. Ah oui j'oubliais, comme il n'y a aucune différence de nature entre humains et animaux nous n'avons aucun droit sur eux. C'est dur à entendre le discours de la mesure, pour des gens pour qui l'individualisme, la compétition, le narcissisme, la prédation, l'égoïsme, le libéralisme, sont l'alpha et l'oméga de toute chose ; ce n'est pas de l'excellence, c'est une vision à très court terme destinée à nous précipiter collectivement dans l'abîme, et nous l'auront bien mérité. Les militants de la "deep ecology"à laquelle je ne souscris que dans mes moments de désespoir et qui prônent la disparition de l'espèce humaine avant que cette dernière ne transforme au sens propre la planète en caillou sans vie, auront gain de cause, si nous ne changeons pas radicalement de paradigme. Egalité totale, partage totale des richesses, et peut être je dis bien peut être, car c'est une condition nécessaire mais pas suffisante, nous auront un avenir.

Emmanuel Mousset a dit…

Blesbois ou le communisme tendance garde champêtre. Après tout, pourquoi pas. C'est bucolique.

Erwan Blesbois a dit…

Malin renard, tes réponses me rappellent la réponse de Mitterrand à Chirac, qui lui demandait de ne plus l'appeler "Monsieur le premier ministre"(sous-entendu par Chirac qu'ils étaient à égalité, deux candidats à l'élection présidentielle), et Mitterrand de lui répondre, "mais bien sûr monsieur... le premier ministre." De la même façon, alors que je te dis que je ne suis pas communiste mais que je souscris à la vision marxiste du matérialisme historique, et de l'idèal égalitaire, tu me réponds "mais bien sûr monsieur le communiste" (sous entendu que je suis discrédité par les millions de morts du communisme, au nom de l'idéal égalitaire). Moi je te parle d'un crime contre l'humanité et la nature, en cours, bien sûr aujourd'hui tu me ris au nez. Si un jour le bilan doit être fait des millions de morts et surtout d'esclaves du libéralisme économique, tu seras le premier à rejoindre le camp des victimes qui demandent des comptes, et tu diras "on ne savait pas." Sacré Manu !

Philippe a dit…

"Après moi le déluge"
Comportement éternel des humains ... qui expriment, consciemment ou inconsciemment peu importe, qu'ils ont peu de prise sur l'évolution de leur espèce ?

Erwan Blesbois a dit…

La perte de la joie de vivre en Occident depuis deux générations, remplacée par l'inquiètude, le stress, "la vie en état d'urgence" comme tu l'appelles, c'est un phénomène que finement tu constates. C'est un phénomène comme beaucoup d'autres, qui annonce effectivement une mutation de la société, personnellement je dis que c'est la perception inconsciente de quelque chose qui se trame derrière le dos des hommes "en chair et en os" ; le triomphe du calcul égoïste à l'échelle mondiale à l'oeuvre dans la technique (cf Heidegger, pensée colossale et pratiquement abandonnée, car discréditée par le nazisme), et qui est devant le nazisme, le plus grand crime contre la vie, la planète et acessoirement l'humanité, mais cette dernière mérite-t-elle encore qu'on compatisse à son sort ? Les illuminés de la "deep ecology" ont tranché (cf "l'armée des douze singes").

Emmanuel Mousset a dit…

Le problème, c'est que l'homme contemporain est devenu fragile, recherche illusoirement le bonheur et se détache de plus en plus du réel. Un exemple frappant : le stupide "burn-out", qui aurait fait rire nos grands-parents ou arrières-grands-parents, qui savaient que tout vrai travail est "épuisant", "stressant", pour reprendre la terminologie en vogue. Le problème, c'est que nous ne voulons plus, nous ne savons plus souffrir. Nous avons assigné au travail des finalités d'épanouissement personnel, de valorisation morale, de reconnaissance sociale qui sont des leurres. Le retour au réel fait forcément mal.

Erwan Blesbois a dit…

Ah le fameux principe de réalité, dommage que tu ne pousses pas ton raisonnement jusqu'au bout, par une critique de la technique, et préfère t'en tirer par une critique morale, kantienne, du comportement individuel des hommes. Au moins tu es probe et honnête, tu fais tout dans les limites du principe de réalité, et de l'humainement réalisable, et ne te cherche pas de fausses excuses dans des arriêres mondes métaphysique. Alors aucune consolation possible, Emmanuel, le monde est implaccable et non critiquable, tout les jours le monde rend son verdict en jugeant les hommes, et ce jugement est juste, car c'est le meilleur jugement possible dans un monde immanent, ici et maintenant ?

Erwan Blesbois a dit…

J'ai toujours remarqué ce réalisme froid des profs de philo. : "ton sort tu ne le dois qu'à toi-même, ou encore "sors de tes illusions". C'est vrai que toi tu as du mérite, quand on voit d'où tu viens, tu t'es sculpté à la serpe, dans une ascèse personnelle, dont peu de nos contemporains sont capables. Je n'en répète pas moins : nous vivons dans un crime contre la vie, la planète, l'humanité en cours. Ne viens pas dire "je ne savais pas" quand il sera trop tard.

Philippe a dit…

ah la mythification mystification du passé !
Jusqu'à la révolution industrielle la vie de nos ancêtres était en moyenne courte, non hygiénique (on utilisait très peu d'eau, eau dont les réserves ou sources étaient polluées par la proximité d'activités polluantes animaux tanneries j'en passe).
Dans les masures, l'atmosphère était enfumée et jamais aérée (pire que la cigarette !), dans les châteaux on se gelait l'hiver etc.
Les femmes avaient jusqu'à la ménopause 1 enfant tous les 18 mois à 2 ans, morts en couches etc.
Concernant l'hygiène des « grands » le barbier du Duc de Saint Simon utilisait le pot de chambre de Monsieur le Duc comme plat à barbe, à Versailles on pissait sur les tapisseries des Gobelins, on mettait de la paille sous les escaliers pour y déféquer, la Princesse Palatine belle-soeur dU Roi Soleil déféquait derrière les haies de son vaste palais qui n'avait pas de WC etc. ….
Alors les 95 % du reste du populo ………..
L'âge moyen de survenue du burn-out actuel est peut être tout simplement celui à partir duquel nos ancêtres se dirigeaient horizontalement vers les cimetières et le burn-out ne pouvait donc pas exister à ces époques ?

Emmanuel Mousset a dit…

Dans ma salle de classe, il y a une affichette au mur, près du tableau : "Fermez les fenêtres, éteignez la lumière en sortant, c'est bon pour la planète". Je trouve ça ridicule. De toute façon, dans 5 milliards d'années, la Terre va disparaître. Autrefois, on recherchait le salut de son âme, ce qui avait une autre allure et était beaucoup plus réaliste.

Emmanuel Mousset a dit…

Philippe, je n'idéalise pas le passé, dont vous décrivez très bien un aspect. Mais le manque ou l'absence d'hygiène est bien peu de chose, en comparaison avec les tragédies de l'humanité. Quant au burn-out, c'est une invention contemporaine de la psychologie américaine, qui ne renvoie à rien de connu ou de perçu autrefois.

Philippe a dit…


Les tragédies de l'humanité les plus mortifères furent celles qui étaient quotidiennes et qui limitaient la population au jour le jour,sans bruit en dehors du bruit des coups de pelle des fossoyeurs.
Les progrès de l'hygiène et de l'alimentation ont fait s'envoler le nombre d'humains et les guerres du 20ème siècle ont à peine perturber cet essor.

Philippe a dit…

Prenons comme base cet article de wikipédia :
« Le syndrome d’épuisement professionnel, ou burnout, combine une fatigue profonde, un désinvestissement de l'activité professionnelle, et un sentiment d'échec et d'incompétence dans le travail. Le syndrome d'épuisement professionnel est considéré comme le résultat d'un stress professionnel chronique (par exemple, lié à une surcharge de travail) : l'individu, ne parvenant pas à faire face aux exigences adaptatives de son environnement professionnel, voit son énergie, sa motivation et son estime de soi décliner. »
Pendant des siècles il n'y a eu que peu d'exigences adaptatives pour la plupart de nos ancêtres, la société étant essentiellement rurale et locale ...
Pour dire court tuer le cochon et conduire les boeufs n'étaient quand même pas trop complexes !
"Locale" longtemps pour voyager hors de sa paroisse il fallait un sauf-conduit du curé ! (il n'y avait pas de carte d'identité).
Le burnout atteint très peu les tempéraments aggressifs, par ailleurs n'oublions pas l'effet loupe de notre sur-information mondialisé. Bref des cas de burnout existent bien sûr mais il ne faut pas les confondre avec le harcèlement destiné à pousser à la démission qui utilise d'autres méthodes.

Anonyme a dit…

Philippulus is the best one ... Erwan is not so bad and the famous MOUSSET is incredible !!!

B a dit…

Je n'ai jamais entendu qu'un travailleur manuel souffrait de burn out.
Trop fatigué le soir pour que ce burn out survienne sans doute.
Je rejoins donc l'auteur du blogue.
Le burn out frappe plutôt celles et ceux qui travaillent du chapeau.

Erwan Blesbois a dit…

Mais bon sang personne ne parle ici du calcul égoïste à l'oeuvre dans la technique, qui déshumanise et qui est la cause du burn ouy. L'idéologie du progrès c'est fini, et Heidegger l'a déconstruite, pourquoi a t il fallu que ce philosophe important et fondamental se soit discrédité dans le nazisme, ce qui rend sa voix désormais inaudible ?