dimanche 23 juillet 2017

Les chaussettes de l'archiduchesse



Les chaussettes de l'archiduchesse sont-elles sèches, archi-sèches ? Vous vous souvenez sans doute de cette blague d'enfant. En vignette, en voilà une illustration, mais très sérieuse : un joli paquet de toutes les couleurs. C'est le petit jeu de l'été qui revient : dans quel lieu public de Saint-Quentin cette photo a-t-elle été prise ? Quelle est donc la signification de cet étrange amas de chaussettes ? Celui ou celle qui donnera la bonne réponse aura gagné, comme chaque année, mon estime.

24 commentaires:

Anonyme a dit…

Espace SAINT JACQUES , et entouré des Oeuvres de Saint quentinois connus , les artistes , JC LANGLET , C RENOUVIN , G DECROIX , JJ DIVILLE , CHANTAL LEGER , POMME LEGRAND , F MARKOWSKI, G MONSIEUR , D NOBECOURT, J PREUVOT , du 24 JUIN au 27 AOUT .............

Erwan Blesbois a dit…

Dans un lieu public où se déroule pendant tout l'été une expo d'art contemporain. Aux dernières nouvelles, cette œuvre remarquable pour la richesse d'interprétation qui peut en découler, est estimée à plusieurs millions d'euros...

yvesgerin a dit…

Je l ai deja

Emmanuel Mousset a dit…

1- Bravo

2- Non pour la somme

3- Pas ad eternam

Erwan Blesbois a dit…

Je sais que ça n'a rien à voir avec notre sujet, mais si pendant un mois les gens cessaient de penser au travail, et se mettaient à s'intéresser les uns aux autres et à baiser entre eux, alors il y aurait une chute drastique de la prise de médicaments, car les gens pourraient imaginer l'utopie comme dans les années 70. Alors que là nous nous enfonçons lentement dans la dystopie, parce que nous pensons que c'est le Bien de nous préoccuper uniquement de notre travail : alors que celui-ci sous l'autorité des sciences et techniques, se charge de construire notre vaste Auschwitz à ciel ouvert, à l'échelle de la planète...

Erwan Blesbois a dit…

Dans les années 80, quelqu'un (mais qui ?) à décrété, fin de la récréation, on ne baise plus innocemment, mais on bosse pour gagner du pognon. Quel est le sens de cela ? Absolument aucun, si ce n'est un appauvrissement considérable du Monde.

Emmanuel Mousset a dit…

D'accord pour dénoncer l'obsession contemporaine du travail, qui n'a jamais rendu les gens meilleurs. Pas d'accord pour faire de la sexualité le remède miracle (c'est trop simple, ça se saurait ; au contraire, je pense qu'elle est la source de bien des maux).

Erwan Blesbois a dit…

Au moins à s'intéresser un peu les uns aux autres, à redécouvrir la notion de sens, par le partage en commun de valeurs communes (religion). Alors que là ils s'estiment plus vertueux quand ils pensent faire "mieux" leur boulot que leur voisin. Une telle conception concentrationaire du Travail, aboutit tout simplement au crime.

Emmanuel Mousset a dit…

N'exagérons pas non plus : le travail aujourd'hui n'est ni un bagne, ni un camp de concentration.

Erwan Blesbois a dit…

Toi tu n'y a jamais cru au sexe. Pourtant c'est devenu la base spirituelle de notre société, certainement un peu sous l'influence de Freud, mais pas que. Effectivement le travail a pour fondement la consommation, qui elle même a pour fondement le sexe. Une telle société où la plupart des gens se construisent par le sexe sans médiation (contrairement à la religion, où l'interdit du sexe provoque sa transgression, et donc l'érotisme). Notre société est une société de la pornographie, quand plus aucune transgression, c'est-à-dire dire sublimation (l'œuvre d'art), n'est possible : puisque le sexe n'y est plus une transgression par rapport à un interdit, mais la norme et même l'obligation qui garantit l'équilibre psychique. Effectivement l'œuvre d'art n'est pas compatible avec une économie fondée sur l'accumulation, comme la nôtre. D'où on en arrive à des abberations (et je retombe sur mes pieds qui est notre sujet), comme une accumulation de chaussettes, qui fait office d'"œuvre d'art" !

Erwan Blesbois a dit…

Le sexe n'a plus du tout la même signification qu'il a eu durant 2000 ans, dans une religion judéo-chrétienne. Alors ne globalisons pas la question du sexe. Ce qui était le mal est devenu le bien et inversement...

Erwan Blesbois a dit…

L'interdit sexuel et la transgression-création qui en découle, était la condition du non-déchaînement de la violence causé par le sexe sans médiation, c'est-à-dire non ritualisé par des interdits. Ce qu'est devenu le sexe sans la religion, est le visage hideux de la bestialité qui se déchaîne.

Emmanuel Mousset a dit…

Erwan, j'ai l'impression que tu n'es pas assis sur une chaise mais sur ton sexe.

Anonyme a dit…

Vous êtes sous le coup de la loi et c'est déplorable pour des enseignants ....

Emmanuel Mousset a dit…

Vous me donnez combien d'années de prison ?

yvesgerin a dit…

La sexualite est la cause du malaise dans la civilisation Freudien.On se situe actuellement dans une recherche éperdue de jouissance,ce que ne sont pas le désir et l'amour. Technologie,biologie ,transforment la sexualite én addiction ,celle ci est avant tout une tension,pas un plaisir.Donc une souffrance ou l'impératif Lacanien,redoutable entre tous,Jouis! nous confronte à l'horreur,la castration,l'obsession,la mort.

Emmanuel Mousset a dit…

N'en n'a-t-il pas toujours été ainsi, aujourd'hui amplifié et surtout hyper-fantasmé (beaucoup plus qu'autrefois) par la technologie ?

Erwan Blesbois a dit…

Non autrefois, avant que les sciences et technologies ne fassent du sexe une chose, le sexe était canalisé, sublimé, l'objet d'un interdit par la religion, qui permettait sa transgression, culminant dans le création artistique, le sexe donc n'était pas une chose soumise au calcul de la rentabilité, il était sacré, et faisait l'objet d'une terreur exaltée par la différence des sexes constituant un mystère, une énigme féconde. Différence qui tend à s'estomper notamment sous l'effet du féminisme, mais aussi du calcul (sous quel mode le sexe rapportera le plus d'argent ?). Le résultat est que dans nos sociétés de plus en plus ultra technologiques, la création artistique est de moins en moins riche, il suffit d'être réaliste pour faire ce constat, excellemment mis en évidence par Philippe Muray, avant qu'il ne meure de dégoût par l'abus du tabac (une mort ironiquement si politiquement incorrect), devant une société aussi futile, absurde, et en même temps d'une violence incroyable. Pas la peine de mettre la formule fétiche de Chédin, "N'en n'a-t-il pas toujours été ainsi...", à toutes les sauces, non il disait ça "pour ne pas désespérer Billancourt", en l'occurrence les étudiants en quête d'un concours que nous étions, mais en son fors intérieur, il savait bien que spirituellement, le monde où nous vivions allait de mal en pis, je le voyais à son regard vitreux, et aux larmes de désespoir, qu'il faisait un effort immense de ne pas laisser s'échapper. Pour cela que parfois il mettait en place de petits exercices de Tauromachie philosophiques, seuls aptes à le remettre un peu de bonne humeur.

yvesgerin a dit…

Oui
Sexualite virtuelle et déshumanisée

Emmanuel Mousset a dit…

Erwan, je me vois bien en toréador, toi en taureau. Et tu sais le sort qui est réservé à l'animal une fois qu'il est tué ... Sinon, j'ai emprunté "Ultima necat", de Muray.

Erwan Blesbois a dit…

"une fois qu'il est tué", oui le toréador, l'animal est pendu.

Philippe a dit…

Bon ... concernant le virtuel et la sexualité
le naturaliste dirait plutôt "images sexuelles destinées à agrémenter la mastrurbation" ...

Emmanuel Mousset a dit…

Erwan, un toréador ne meurt jamais, et toi tu tiens manifestement à tes oreilles.

Philippe a dit…

mourir à petit feu de gangrène après avoir était encorné a permis à Lorca d’écrire un beau poème
« À cinq heures du soir
Il était juste cinq heures du soir.
Un enfant apporta le blanc linceul
à cinq heures du soir. »
etc.