mercredi 28 décembre 2016

Que des bonnes nouvelles



Je ne sais pas pour vous, mais moi, je la sens bien, cette année 2017, sur le plan politique, et pour les présidentielles, et pour les législatives. Bon, l'optimisme est aujourd'hui mal porté. Le bon ton est à la trogne de mécontent. Mais ce n'est pas dans ma nature. Et puis, les faits sont là : les prochaines élections s'annoncent dans l'enthousiasme. On se croyait condamné à un remake de 2012 : non, c'est la nouveauté qui va l'emporter, et avec elle l'inattendu. A droite, Juppé était programmé, et c'est Fillon qui surgit. A gauche, Macron qu'on ne connaissait pas caracole en tête.

Ce matin, à la radio, j'ai appris que les inscriptions sur les listes électorales battaient des records. Bon signe, là aussi. Il reste quelques heures, profitez-en. Partout mais surtout à Saint-Quentin, il faut faire reculer l'abstention. Pour ça, une seule solution : donner envie d'aller voter. Cette année, l'envie sera présente, je crois.

Autre bonne nouvelle : Emmanuel Macron a déjà recueilli 400 parrainages d'élus pour sa candidature à la présidentielle. Souvenez-vous les scrutins précédents : il y a toujours eu des postulants de mauvais aloi pour cultiver toute une dramaturgie autour des fameuses 500 signatures. C'est ainsi : quand on n'a rien à proposer, on joue les victimes. Ce n'est pas le genre de Macron, qui est un conquérant, pas un pleurnichard. Tout nouveau tout beau qu'il est, il les aura, ses parrainages. Il y a 30 000 maires en France : ce serait une misère de ne pas en dégoter 500 ! Lutte ouvrière, qui est un mouvement sérieux, les a toujours eus : En Marche ! les aura.

Dernière bonne nouvelle : la baisse du chômage, d'un niveau jamais connu depuis 10 ans. On y vient, là aussi, et hommage soit rendu à François Hollande, à ses gouvernements, à sa politique. Justice sera faite, le moment venu, c'est-à-dire pendant la campagne des présidentielles et des législatives. Honneur au passé, espérance dans l'avenir. Et maintenant, comme dirait Emmanuel Macron : à cheval !

11 commentaires:

Anonyme a dit…

"à cheval !"
tiens tiens !
je l'aurais plutôt entendu crier "à pied !' au lieu de "à cheval !".
Mais pas du tout : "en voiture, Brigitte, c'est moi qui conduis !"
quoique...
Il a une bonne bouille et se veut populaire !

Anonyme a dit…

Ouais moi j'ai peur d'un second tour lepen/fillon.

Emmanuel Mousset a dit…

1- A pied, à cheval ou en voiture, l'important est d'avancer.

2- "N'ayez pas peur" (Jean-Paul II).

Philippe a dit…

Parlons-en de 2012 !
J'ai peur pour E.Macron, qui, regardé dévotement par notre blogueur, court le risque de choper le mauvais œil … comme ce fut le cas pour DSK en 2012 ...

Emmanuel Mousset a dit…

Certes, je suis berrichon d'origine, mais pas sorcier pour autant.

Jiheff LE CUYER a dit…

..et moi je viens de tomber sur ton article et les bras m'en tombent car se pâmer d'extase devant un Mâcron -missile -ou cheval de Troie envoyé par la droite -pour torpiller un peu plus la gauche(comme si elle avait besoin de cela,dispersée comme elle l'est déjà ) ça ne me remplit pas de joie.
Si tu rajoutes à cela le résultat des dernières élections (le Bréxit, Mateo Renzi le progressiste jeté en Italie, l'Autriche qui passe à un cheveu du fascisme, et pour finir le pote de Poutine qui arrive aux manettes US (Trump )-qui adorent tous deux Marine Le Pen de surcroît -comme tu dis, y a vraiment de quoi être optimiste...��.Non tu as raison, pour les politiques, y a pas de soucis à se faire, pour eux, moins il y a de démocratie, plus ils sont heureux, à l'aise. ..par contre, pour nous, ce n'est pas la même histoire !

Jiheff LE CUYER a dit…

C'est ça oui ayez confiance dit le serpent kha du livre de la jungle. ..

Emmanuel Mousset a dit…

Bof, nous ou les autres, ceux d'en haut ou ceux d'en bas, on est tous fait pareil. Quant à l'optimisme, oui, c'est dans ma nature. J'ai depuis longtemps adopté l'adage de Voltaire : "J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé".

V a dit…

"J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé".
Tiens donc !
Et personne pour dire tout aussi péremptoirement :
"J'ai décidé d'être malade parce que c'est mauvais pour la santé" ?
Du vent !

Emmanuel Mousset a dit…

Vous n'êtes pas voltairien, tout simplement.

V a dit…

De tout temps, tout le monde peut se tromper au moins quelquefois.
Voltaire faisait partie du monde.
Voltaire pouvait donc se tromper au moins quelquefois.