mercredi 23 août 2017

Qui sont les fous ?



Ces derniers jours, plusieurs attentats "terroristes" ont été provoqués par des non terroristes. Comment les appeler ? Malades mentaux, personnes psychologiquement troublées ou bien fous ? Ce dernier terme est celui du langage populaire : je le retiens. Il s'opère un phénomène bien connu de mimétisme : des esprits faibles et malades reproduisent ce dont tout le monde parle, le geste violent et morbide.

Dans ce genre de situation, nous nous demandons, avec les psychologues, si ces fous sont responsables de leurs actes, s'ils ont le discernement qui permet de les accuser. Un fou a-t-il toute sa raison pour qu'on puisse lui imputer ce qu'il a fait ? Voilà une grave question à laquelle nos psy sont confrontés. Apprendre qu'un fou ne l'est pas complètement, qu'on va pouvoir le juger, nous rassure presque, puisqu'il va pouvoir rendre des comptes !

La difficulté vient aussi du fait que les terroristes, les vrais, sont généralement qualifiés eux aussi de fous. Sacrifier sa vie à une cause perdue, sans que le geste est aucun effet sinon celui de se voir universellement condamné, c'est en effet de la folie. Qu'est-ce qui distingue le fanatique religieux du malade mental ? De toute façon, le résultat est le même : violence, souffrance et mort.

Mais qu'est-ce qui rend fou un fou, qui n'est sans doute pas né ainsi ? Pas la religion musulmane, qui est pratiquée très pacifiquement pas des centaines de millions de gens à travers le monde. La névrose sévère se reconnaît à son mécanisme de répétition obsessionnelle : quelqu'un qui dit ou fait toujours la même chose sans motif apparent n'est pas très net. Quel est dans notre société le lieu le plus flagrant et le plus spectaculaire de la répétition ? Les chaînes d'information continue ! Elles rendent sans doute encore plus fous ceux qui le sont déjà et qui n'attendent que ça pour passer à l'acte. Allons plus loin : n'est-ce pas toute notre société, dans son obsession du contrôle, de la surveillance et de la prévention, qui est devenue doucement folle ?

5 commentaires:

Erwan Blesbois a dit…

Mais enfin depuis 1983, sous des étiquettes politiques différentes les gouvernement font tous absolument la même politique libérale économiquement sous tutelle nord-américaine, et plus récemment bruxelloise et nord-américaine ; la France a depuis cette époque perdu sa souveraineté et les Français dans leur comportement ont perdu toute fierté, et leur souveraineté morale et spirituelle... En fait si on creuse encore un peu plus profondément l'histoire de France est depuis la défaite de Waterloo, l'histoire d'un très long mais très sûr déclin... Le passage de témoin de première à seconde puissance mondiale entre la France et l'Angleterre, se fit d'ailleurs au cœur du XVIIIème siècle, en 1763 au traité de Paris par lequel la France céda ses colonies à la seconde puissance de l'époque, qui par là même devenait la première, et cette hégémonie dura grâce à son empire jusqu'à la première guerre mondiale. L'heure de la France était passée depuis longtemps, pour qui le siècle de son hégémonie demeure sans conteste le XVIIème siècle. La révolution française et la décapitation du roi ne fit que la plonger dans une grave crise morale et spirituelle qui perdure aujourd'hui, en s'aggravant même, on ne détruit pas la figure du père, impunément ! Cette décapitation fut l'œuvre de la bourgeoisie, non celle du peuple qui secrètement demeurait très attaché à son roi. L’œuvre de la noblesse française fut l'histoire d'une lente et patiente construction, l’œuvre de la bourgeoisie est celle d'une assez rapide destruction, qui aujourd'hui s'accélère sérieusement depuis 1983...
Cette politique engendre depuis 1983 l'augmentation des inégalités sociales, l'enrichissement des riches, le sacrifice d'une part de plus en plus importante de la population française. Donc nous vivons en réalité sous une dictature, car il n'y a en réalité pas de pluralisme politique et les Français contrairement aux Britanniques ou même aux Nord-Américains, sont consentants à leur servitude volontaire. Parce qu'on leur dit que voter pour autre chose qu'un parti de la dictature libérale, c'est courir le risque d'une résurgence de la bête immonde, qu'elle soit d'origine fasciste ou bien communiste, autrement dit qu'elle soit rouge ou brune. Et les Français gobent, gobent, gobent, as usual...

Erwan Blesbois a dit…

Le reste n'est que péripéties et demeure parfaitement anecdotique ne méritant même pas que l'on s'y intéresse... Quelle différence au fond entre un Jospin, un Fillon, un Macron, un Hollande, un Sarkozy ? Absolument aucune sur le fond, même si subsistent quelques nuances sur la forme, pour épater la galerie, pour donner du travail aux commentateurs avisés, pour enrichir des Christophe Barbier et autres escrocs du monde médiatico-politique, qui non contents de tromper le peuple, le plume allègrement... C'est pourtant du réveil populaire ou non que dépend à terme la question de la survie de la planète, et la question de l'islamisation spirituelle ou non de l'ensemble de l'Europe dans un premier temps.
Il faut bien comprendre que la bourgeoisie blanche et l'immigration musulmane vivent dans deux mondes qui ne se rencontrent pas, la bourgeoisie blanche exalte des valeurs purement matérialistes de progrès, de travail et de réussite personnelle au détriment globalement de la morale, de la famille et de l'éducation des enfants ; alors que la très nombreuse et toujours plus nombreuse communauté musulmane exalte des valeurs spirituelles de morale, de famille et d'éducation des enfants, au détriment des valeurs de travail et de réussite professionnelle, cette dernière qui si elle arrive eh bien c'est tant mieux, mais ce n'est pas l'essentiel loin de là, d'un point de vue musulman.
Quand au petit peuple de France, les "petits blancs", les losers de la mondialisation, ils sont condamnés à l'invisibilité et à demeurer dans l'ombre de leur ressentiment et de leur déclassement annoncé. Le peuple blanc de France a été trompé depuis 1789 par la bourgeoise. Maintenant est venu le temps pour lui, sans doute de mourir de sa naïveté, puisque sa disparition a été en réalité programmée par la bourgeoisie. Il sera remplacé à n'en pas douter par un peuple musulman, majoritairement d'origine arabe et noire africaine,...
La bourgeoisie blanche a aujourd'hui bien plus de sympathie pour ce peuple là que pour le vieux peuple blanc fatigué et usé, plus bon à rien, d'aucuns diraient dégénéré... La preuve il vote majoritairement Marine Le Pen ! Ce peuple blanc qu'un journaliste comme Laurent Joffrin hait tant !
Les deux questions de la survie de la planète et de l'islamisation ou non de l'Europe, les richissimes qui en réalité tirent les ficelles du petit théâtre de guignol qui tient lieu de monde politique notamment en France, les richissimes donc s'en foutent comme de l'an 40, car cela ne remet pas en question leur logique d'accumulation exponentielle des richesses à leur seul profit et de façon de plus en plus exclusive.
Que la spiritualité soit à dominante chrétienne, juive ou musulmane à l'échelle de l'Europe ou à l'échelle mondiale, ils s'en foutent éperdument, et tant qu'il y aura un brin d'herbe à exploiter sur la planète, ils l'exploiteront sans une seconde tenir compte des conséquences néfastes d'une telle exploitation outrancière.
Après le libéralisme politico-économique, comme derrière Attila, l'herbe ne repoussera pas, jamais, et ce sera la fin... Sauf si le peuple enfin réagit. Mais de quel peuple aujourd'hui s'agit-il, puisque le peuple vintage blanc de France ne rêve que d'une chose : d'embourgeoisement !

T a dit…

On est toujours le fou d'un autre ! Et puis il y a folie douce et folie furieuse...
Quels qu'en soient leurs motifs, des gens qui terrorisent ou tentent de terroriser les autres ne sont rien d'autre que des terroristes.
Un aveugle est un aveugle, un sourd, un sourd et un terroriste, un terroriste...
Y a pas à tourner autour du pot afin d'essayer de ne pas le casser.

yvesgerin a dit…

La folie est un concept multiforme aux multiples sens. De Foucault aux recherches én neurophysiologie cognitive. Il reste irréductible,pour la psychiatrie en particulier.Et le philosophe,Evidemment.Tout au plus y perçoit on le drame humain en son ultime expression.Comme le pensent Ey ou L'antériorité Laura

Philippe a dit…

Au final est souvent considéré comme fou celui qui apporte un trouble à l'ordre social du moment.