mercredi 2 mars 2016
Le Rotary invite Confucius
Le Rotary Club de Saint-Quentin a organisé hier soir son traditionnel concours d'expression orale, dans l'amphithéâtre de l'IUT, rue d'Ostende. L'exercice est ouvert aux élèves de Première et de Terminale, qui doivent faire un exposé de 4 à 5 minutes, scrupuleusement contrôlé par le maître du temps, François Gascoin. Le premier sujet est libre et le second, travaillé sur place en une demi-heure, est imposé, sous les regards attentifs du jury, dont Anne-Sophie Baert, bâtonnier, et Coralie Capillon, substitut du procureur.
Dix candidats ont concouru (vignette 1, au côté d'Olivier Dadigny, président du Rotary, à l'extrême gauche), sur des thèmes très divers, intéressants et bien traités : la défense de la nature, la médecine connectée, les valeurs de la vie, rire de tout, la cause animale, l'image de la femme, les discriminations, la maturité, avoir une âme d'enfant. Quatre établissements de la ville étaient représentés : les lycées Condorcet, La-Ramée, Henri-Martin et Saint-Jean.
Amélie, d'Henri-Martin, a disserté sur la question : Qu'est-ce que je fais là ? et est arrivée en 5e position (vignette 2, au pupitre). Ses supporters ont fait de leur mieux pour la soutenir (vignette 4 : Antoine, Benjamin, Morgane, sa mère et son professeur). C'est Vincent, de La-Ramée, qui a obtenu la première place. Amélie a rejoint ses camarades de Condorcet à la remise des diplômes (vignette 3).
J'ai remarqué que certains candidats étaient étonnement plus à l'aise dans la figure imposée que dans celle de leur choix, librement préparée. Comme quoi la contrainte thématique et horaire a du bon. Pourtant, le sujet, une phrase de Confucius, n'était pas facile : "Exige beaucoup de toi-même et attend peu des autres. Ainsi, beaucoup d'ennuis te seront épargnés". Une formule chinoise ou rotarienne ?
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18 commentaires:
A l'heure des réseaux du net que faire de cet exercice puisque la plume va plus vite que la parole ???
L'oral et l'écrit, ce sont deux exercices très différents. Et quand on voit ce que devient le langage sur les réseaux prétendument sociaux, on est consterné.
Il y en a un autre qui est très bon à l'oral, surtout en figure libre, c'est Donald Trump. Et à vrai dire, tu as beau t'agiter, mais si il est finalement élu aux Etats-Unis, je ne vois pas ce qui pourra empêcher en France le parti populiste le plus représentatif de parvenir, sinon au pouvoir en 2017, au moins forcément eu second tour pour y faire un score bien supérieur à celui de JMLP en 2002. Or pour moi le vote FN n'est pas condamnable, il est l'expression d'un symptôme, symptôme de la perversion diffuse occasionnée par la vision la plus libérale de la mondialisation, et le calcul égoïste à l'œuvre dans la technique qui est un caractère, donc un destin qui se trame derrière le dos des hommes "en chair et en os", et qui a sa volonté propre, non le bonheur de l'humanité, mais l'amélioration sans fin et exponentielle de ses propres facultés, la technique au service de la technique au fond. Reste à savoir, si ceux qui votent FN sont des esprits pervers ou non , et si le parti FN tout entier n'est pas n'est pas d'un genre pervers. En tout cas c'est un parti d'une toute autre nature que les partis traditionnels, c'est pour cela qu'ils fascine et séduit ; tout comme selon moi Donald Trump malgré sont étiquette républicaine, me paraît d'une toute autre nature que tout ce qui s'est fait jusque là en matière de pouvoir exécutif aux Etats-Unis. Ce sont certainement des figures dangereuses, mais qui donnent l'impression aux hommes d'avoir encore une maîtrise sur leur destin, alors qu'ils en sont privés de plus en plus selon moi. Puisque la politique économique de la France notamment n'est plus décidée à Paris, mais quelque part entre Bruxelles et la City. City elle-même base avancée de Wall Street, sur le sol même européen.
Je ne sais pas si Trump est pervers ou dangereux. Je sais seulement qu'il est con.
Ah ben, quand on a dit ça on a tout dit, quelle argumentation fulgurante, on croirait entendre Brassens !
Il y a des vérités qui ne s'encombrent pas d'argumentation. Le sujet ne le mérite pas. Ce serait s'abaisser ... Et Brassens a souvent raison.
Ah ben, quand on a dit ça on a tout dit, quelle argumentation fulgurante, on croirait entendre Brassens ! C'est une manifestation typique de l'esprit français de traiter de con tout ce que l'on ne comprend pas ou feint de ne pas comprendre, est-ce l'héritage de Molière ? Dans beaucoup d'autres pays que la France, on ne comprend absolument pas la chanson de Brassens, qui paraît absurde et exclusive. Brigitte Fontaine elle-même dit de toute façon qu'au fond Brassens était un bourgeois, alors que Léo Ferré un réel anarchiste, je souscris entièrement à son point de vue, non que je dénie l'existence des cons, mais c'est un terme trop général pour qualifier des comportements personnels qui ont tous leur explication ; car ne l'oublions pas chaque être humain est unique, chaque être vivant, végétaux y compris est unique, et ne peux se laisser réduire à une définition générale induite généralement par la paresse d'esprit, Forrest Gump figure emblématique du tempérament optimiste américain, ne disait-il pas "n'est stupide que la stupidité", pour parer à l'ostracisation dont il était l'objet, répandant au final le bonheur et la joie de vivre autour de lui. Donc j'attends de ta part une qualification plus particulière et étoffée de Donald Trump, même si ce personnage te répugne, les événements feront que tu devras bien en tenir compte si il accède à la tête de la plus grande puissance mondiale.
Trump ne me "répugne" pas, ce serait encore lui faire trop d'honneur. Sa gueule et ses propos me font rire, et le rire n'argumente pas. J'en conviens, ma réaction est moralement blâmable. Mais c'est ainsi.
D'ailleurs on notera l'analogie rigolote "Gump", "Trump". Pour les Américains ces deux figures renvoient à un tempérament optimiste, ce qui compte pour les Américains c'est qu'il soit capable de changer leur vie, l'efficacité. La stupidité est considérée comme mineure et secondaire. Ils lui font confiance, on est très loin du tempérament ironique et fataliste français, où la stupidité est ostracisée et nulle et non avenue. L'héritage de Molière te dis-je !
Restons français, c'est un amoureux des Etats-Unis qui te le dit.
Tu es comme Ulysse, être le seul à écouter le chant des sirènes (américaines), et demande à tes marins de se boucher les oreilles (rester français).
Emmanuel a dit
"Je ne sais pas si Trump est pervers ou dangereux. Je sais seulement qu'il est con."
Trump ne peut pas être un con si l'on prend le définition de Léo Campion : "Un con est un imbécile qui n'a de cet organe ni la profondeur, ni la saveur."
On ne peut pas être un imbécile et être milliardaire ...
Trump est un politique qui comme Reagan n'a pas commencé sa vie professionnelle en politique.
Méfiance il a sans doute plus de ressources mentales que la moyenne.
A chacun son modèle. On ne discute pas des goûts et des couleurs.
Léo Campion a propos de la politique passion dévorante de notre blogueur a dit :
"Politique : art de promettre, de ne pas tenir et de réussir quand même."
à propos de la démocratie il en sorti une pas mal non plus :
La majorité a toujours tort. Parce qu'elle est composée d'imbéciles. La minorité aussi est composée d'imbéciles. Mais ils sont moins nombreux.
Notons qu'il ne parlait pas de "cons", il aimait trop les femmes pour utiliser des termes d'origine misogyne.
Pas misogyne, mais antidémocrate. Je ne sais pas si c'est beaucoup mieux. D'autre part, le mot "con" n'a rien à voir avec la misogynie.
Que vous êtes sérieux !!!
Notre société patriarcale n'aurait certainement pas utilisé le mot « pénis » ou dérivé pour signifier l’imbécillité !
Mais par contre un organe féminin fait l'affaire pour illustrer la bêtise.
Le choix des mots révèle une société ... et ses membres.
Pour nos anciens con = vulve
Dans :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Con#Usage_ancien
« Usage ancien
Jusqu'aux débuts du XXe siècle le mot avait une connotation particulièrement vulgaire en particulier dans son acception physiologique ; il n'était employé dans des écrits publics que pour mieux enfoncer :
« Ces mégères révolutionnaires, qui pissent à con béant sur les cadavres des gens qu'elles ont égorgés16. »
En 1928, Louis Aragon dut faire publier clandestinement Le Con d'Irène, un roman érotique, pour s'éviter les foudres de la censure. Ce n'est qu'en 1968 que Régine Deforges le republie sous le titre édulcoré Irène ; le livre est tout de même saisi pour son contenu érotique18[réf. incomplète],19. »
Oui, j'essaie d'être sérieux, et il le faut, face à des zigues dans votre genre, qui confond homonyme et synonyme.
Quand vous voyez chez un politique qu'il est irresponsable j'y vois un alcoolique chronique, quand vous voyez un jeune et prometteur politique par le fait du Prince j'y vois un immature qui n'arrive pas à quitter maman ... je vous laisse mettre des noms ... à chacun sa déformation ! La réalité est sans doute au croisement des idées des uns et des autres et pas chez un seul des intervenants de ce blog.
Depuis que je fréquente "internet" et ses forums c'est à dire depuis leurs débuts j'ai constaté que lorsque est opposé l'argument de l'orthographe, de la grammaire, du nazisme c'est que leur auteur est en panne d'arguments.
Mais cela ne m'empêche pas de saluer votre travail sur ce blog qui nécessicite du temps que d'autres emploient à des activités plus légères.
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