samedi 25 avril 2015

Rock d'enfer au Méphisto



Les Dustaphonics, made in London, se sont produits hier soir au Méphisto. Avant de descendre aux enfers, c'est-à-dire dans la cave du bar (vignette 1), il faut se frayer un chemin à la machette pour accéder au zinc et prendre une Troll. Il y a presque autant de monde sur le trottoir à cloper et à tchatcher qu'à l'intérieur de l'établissement. Je me demande comment on fait pour tenir tous. En bas, la musique déchire et la sueur fait le reste. Ivan Serrano à la guitare (vignette 2, à gauche) et Dan Whaley à la basse (à droite) envoient généreusement la sauce. Eric Frajiria nous achève à la batterie (vignette 3). Au milieu, une lionne ou une liane, comme vous voudrez : la chanteuse britannique Hayley Red, jolie chauve-souris, Catwoman, une bouche grande comme le tunnel sous la Manche, qui crache le feu et avale son public. En enfer, il fait trop chaud : à la fin, Hayley nous fait un léger strip, enlevant sa grosse ceinture cloutée pour libérer son ventre blanc (vignette 4). En sortant du bar, je n'ai plus de tympans et la tête dans les étoiles. Nous devons cette soirée rock à l'association Bang Bang.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est quoi ce délire ...

Les aventures d'un croulant chez les d'jeunessss ....

Décidément ton mental est branlant par les temps qui courent !!

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Emmanuel Mousset a dit…

Erreur, cher monsieur : pas de d'jeuns pour les Dustaphonics, mais la quarantaine grisonnante. C'est de la zik 60-70.